Archives de catégorie : Lectures

L’étreinte devrait être prescrite par les médecins !

Le 20 février 2021

L’étreinte, voilà bien un sujet rendu tabou par la diffusion en continu dans tout l’espace public et médiatique de messages anxiogènes, un an après le début de cette véritable crise de civilisation qu’est devenue l’épidémie de covid 19. L’une des lignes directrices de ce site est d’inviter chacune et chacun à s’intéresser essentiellement au moment présent. Le moment présent de cet article, c’est un monde où deux camps semblent s’affronter, celui de la peur avec son cortège de mesures de sécurité (distance physique entre les personnes, solitude et repli sur soi, hésitation à aider les autres…), et celui de la révolte qui ressent comme inhumaine cette société où les gens ne se saluent plus, ne s’embrassent plus et dénoncent une nouvelle forme de paranoïa collective. le texte qui va suivre, écrit par un auteur inconnu et trouvé sur Facebook, apparaît ici comme une sorte de provocation puisqu’il suggère que l’étreinte, le câlin, l’embrassade devenue interdite, devrait au contraire être un instrument de guérison, un traitement des maux du corps et de l’esprit, prescrit par le corps médical lui-même ! Et pourquoi pas remboursé par la Sécurité Sociale, pendant qu’on y est? À ceci près que l’amour, ce guérisseur divin par excellence, ne saurait être enfermé dans quelque catégorie économique que ce soit.
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Alexandra et Anne, complices et souriantes

La généticienne Alexandra Henrion Caude ne dit pas autre chose lorsqu’elle met en évidence les ravages dont on ne mesure pas encore l’importance à l’heure où paraissent ces lignes, d’un monde où naissent des enfants qui ne connaissent que des visages uniformisés par le port du masque obligatoire, de jeunes qui ne savent plus se saluer qu’à coups de poing ou de coude, de grands-parents à qui l’on s’efforce de faire oublier jusqu’à la sensation même d’un baiser ou d’une étreinte de leurs petits-enfants… Un propos dont l’actualité, c’est-à-dire l’ancrage dans la réalité de l’instant présent, a de beaux jours devant elle même si’il est raisonnablement optimiste d’espérer voir prochainement la fin du tunnel, sur le plan sanitaire à tout le moins. c’est la raison pour laquelle j’assume le choix de partager avec toi cette heure faite de poésie et de science, de grands rires et de propos savants, d’appels graves à la conscience de chacun et de messages d’espoir avec pour fondement un amour sans bornes pour l’humanité et une grande hauteur spirituelle.

L’étreinte devrait être prescrite par les médecins !

L’ étreinte devrait être prescrite par les médecins car il y a un pouvoir de guérison dans l’étreinte que nous ne connaissons pas encore.
Les câlins guérissent la haine,
L’ étreinte guérit les ressentiments,
« L’ étreinte guérit le courage et les malentendus
L’ étreinte guérit la fatigue et guérit la tristesse.

Quand on embrasse, on lâche des amarres, on perd en quelques instants les choses qui nous ont fait perdre notre calme,
L’ étreinte nous donne la paix dans l’âme
Quand nous embrassons, nous arrêtons d’être sur la défensive et laissons l’autre approcher de notre cœur, les bras s’ouvrent et les cœurs se blottissent
d’une manière unique…!

Il n’y a rien de tel qu’un câlin, un câlin de Je t’aime « , un câlin de Heureusement que tu es là « , un câlin de Aidez-moi « …! Un câlin de À bientôt « , un câlin de Pardonnez-moi et de Je te pardonne « , un câlin de à quel point tu m’as manqué « , Câlins…

Quand nous embrassons, nous sommes plus de deux, nous sommes de la famille !,
Nous sommes accessibles, nous sommes des rêves possibles…!

L’ étreinte devrait, oui, être prescrite par les médecins, car elle rajeunit l’âme et le corps. (…)

L’amour des mots
Et si on se traitait avec Gratitude, Douceur et Tendresse ?

(Auteur inconnu)

Retrouver ce texte sur la page Facebook des éditions À Tout Cœur
Pour aller plus loin, Câlin, tout sur les mille et une vertus de la tendresse !

La belle-mère et sa bru, conte taoïste

Le 12 novembre 2020

La belle-mère et sa bru, conte taoïste autour des vertus insoupçonnées des massages

La belle-mère et sa bru vivaient sous le même toit. Depuis le début, les deux femmes ne pouvaient se supporter. Le mari, lâche comme la plupart des hommes dans cette situation, se gardait bien de prendre parti.
La vie de la jeune femme était devenue intolérable et elle éprouva une haine sans borne pour son bourreau de belle-mère. Elle résolut de la faire disparaître discrètement et décida donc d’aller consulter une vieille chamane vivant dans une cabane de branches non loin du village. Sans manifester la moindre émotion, la vieille écouta sa funeste demande. Elle ferma les yeux un long moment et répondit enfin : « En matière de poison, il faut être très prudente. Je vais vous donner un mélange d’herbes toxiques qui agissent très lentement. Pour activer leur effet, vous devrez masser votre belle-mère deux fois par jour. Mais pour qu’elle accepte ce traitement, vous verserez tout d’abord cette préparation dans sa nourriture. Elle sera malade quelques jours. Quand le médecin du village l’aura auscultée sans trouver de remède, envoyez-moi chercher. Je donnerai alors la prescription ».

Le plan se déroula comme prévu. La vieille de la montagne fut appelée au chevet de la belle-mère. Elle prescrivit une tisane et des massages deux fois par jour pour un mois. Elle montra à la jeune femme comment les exécuter. Par la vertu des massages quotidiens, la belle-mère se détendit et son caractère se bonifia. Les deux femmes se rapprochèrent, leurs énergies s’harmonisèrent. Au bout de quinze jours, elles étaient devenues comme mère et fille, liées par une véritable affection. La belle-fille fut prise de remords. Elle courut jusqu’à la cabane de la magicienne pour lui demander un antidote.
La vieille l’accueillit avec un sourire radieux : « Ne vous inquiétez pas ma fille, la tisane est inoffensive. Elle est même bénéfique. Tout s’est déroulé comme je l’avais prévu. La pratique du Tao nous enseigne à transformer le négatif en positif. »

Ce fut comme une révélation pour la jeune femme. A partir de ce jour, elle revint souvent rendre visite à la vieille de la montagne pour suivre ses traces sur les sentiers de la sagesse. Elle prit ensuite sa succession comme médecin des corps et des âmes, surtout à travers l’art du massage, qu’elle transmit généreusement. Peut-être est-elle à l’origine de cette jolie habitude familiale en Orient de se masser les uns les autres au quotidien ? Une tradition qui peu à peu voyage vers l’Occident.

Sagesse taoïste, citée par Bernard Bouheret dans L’art et la voie du shiatsu familial

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MON REFUGE

Le 6 novembre 2020

L’instant présent
Est mon refuge
Mon home
Ma source de bonheur
Mes pensées veulent s’envoler
Vers demain
Pour y accumuler des soucis
Ou vers hier
Pour tenter sans succès
De faire revivre des passés éteints
Si je laisse mes pensées gagner
Mon présent disparaît
Englouti dans l’illusion
Happé par mille démons Qui
tournoient dans le vide D’un
mental déboussolé
D’un flot de pensées malades
Dont l’écran de fumée
Cache la lumière qui donne vie à la vie
Pour calmer ce mental affolé
Confus, désordonné
Déchiré entre mille idées contradictoires
Je centre mon attention
Sur les sensations de mon corps
Je sens ma respiration
Je m’étire, je bâille, je soupire
Je lâche mes émotions
Par des gestes et des sons
Pour entrer dans ce bien-être
Qui ouvre naturellement la porte
Du palais de l’instant présent Oui
c’est un palais
Vibrant d’une lumière intense et douce
Cette lumière qui est la mère
De toute être de matière
Cette lumière qui est le cœur du monde
Et palpite en chaque atome
Cette lumière qui illumine
Du dedans
Tout ce qui est vivant
Ainsi peu à peu je cesse d’exister
Sensations, émotions, pensées Ont
disparu
Je commence à vivre, à m’éveiller
Dans une autre réalité
Je deviens être de lumière
Immortel, éternel, illimité, infini
Mes atomes sont des galaxies
Des milliers d’univers m’accueillent
Des galops d’étoiles
Me traversent en riant
J’assiste, enchanté
A la création de nouvelles formes de vie
Je participe aux grands mystères
En acteur passionné
Je suis un avec tout ce qui vit
Tout ce qui aime
Tout ce qui luit Et
je me donne Je
suis en extase
Car l’amour et la lumière sont partout
Elles créent, manifestent, expriment
Tout vient d’une seule source
Et ma conscience peut s’unifier à elle
Dans une félicité émerveillée !

Christian Tal SCHALLER

Mains du cœur, leçon d’une grand-mère à sa petite-fille

Le 14 juillet 2020

Dans le cadre de cette rubrique sur la main qui fait du bien, voire soigne, rien ne me semblait plus approprié que de partager avec toi, cher lecteur, ce texte magnifique qui fait de nos mains l’instrument irremplaçable de la bienveillance !

Les mains du cœur

« Dit grand-mère, comment soulager une douleur ? »
« Avec nos mains, chérie. »
« Avec les mains mamie ? »
« Oui.

Nos mains sont les antennes de notre âme.

Lorsque tu les mets en mouvement en tressant, en cuisinant, en peignant, en jouant ou en les enfonçant dans la terre, tu envoies de l’énergie de soin à la partie la plus profonde de toi.

Ton âme s’illumine parce que tu prends alors conscience de son importance.

Ainsi, les signes de douleur n’ont plus de raison d’être. »
« Les mains sont-elles vraiment si importantes ?  »
« Oui, ma fille.

Observe les bébés : ils explorent le monde grâce au toucher au travers de leurs petites mains.

Vois les mains des anciens, ils te raconteront plus sur leur vie que n’importe quelle autre partie de leur corps.
Il est dit que : « Tout ce qui est fait avec la main, est fait avec cœur. »
Les mains et le cœur sont connectés.

Les masseurs le savent bien : quand ils touchent le corps de quelqu’un d’autre avec leurs mains, ils créent une connexion profonde.

C’est précisément à partir de cette connexion que la guérison arrive. »1

« Mes mains mamie… combien de temps ne les ai-je pas utilisées comme ça ! »
« Mets-les en mouvement, mon amour, commence à créer avec elles et tout en toi se mettra en mouvement.

Prends conscience de ce que tu souhaites produire avec cette douleur, qu’elle révélera ta capacité à en faire ton plus beau chef-d’œuvre.

La douleur disparaîtra, parce que tu auras su transformer son essence. »

Auteur : Elena Bernabè (Italie)

Publié le 30 Mai 2020 par KATE ARTISANE ANGELIQUE dans Partage des lucioles

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Le corps a ses raisons…

Le 14 mai 2020

Le corps a ses raisons : auto-guérison et anti-gymnastique

En ce moment, à l’endroit même où vous vous trouvez, il y a une maison qui porte votre nom. Vous en êtes l’unique propriétaire, mais, il y a très longtemps, vous en avez perdu les clefs. Ainsi vous restez dehors, ne connaissant que la façade. Vous ne l’habitez pas. Cette maison, abri de vos souvenirs les plus enfouis, refoulés, c’est votre corps. « Si les murs pouvaient entendre… » Dans la maison de votre corps, ils peuvent. Ces murs qui ont tout entendu et jamais rien oublié, ce sont vos muscles. Dans les raideurs, les crispations, dans les faiblesses et dans les douleurs des muscles de votre dos, de votre cou, de vos jambes, de vos bras, de votre diaphragme, de votre cœur, et aussi de votre visage et de votre sexe se révèle toute votre histoire, de la naissance jusqu’aujourd’hui. Sans même vous en rendre compte, depuis les premiers mois de votre vie, vous avez réagi à des pressions familiales, sociales, morales. « Tiens-toi comme ceci, comme cela. Ne touche pas. Ne te touche pas. Sois sage. Défends-toi donc. Va vite. Où vas-tu si vite… ? » Confus, vous vous êtes plié comme vous avez pu. Pour vous conformer, vous vous êtes déformé. À votre vrai corps, naturellement harmonieux, dynamique, joyeux, s’est substitué un corps étranger que vous acceptez mal, qu’au fond de vous-mêmes, vous rejetez. C’est la vie, dites-vous, on n’y peut rien. Je vous réponds que si, que vous pouvez faire quelque chose et que vous seul pouvez faire quelque chose. Il n’est pas trop tard. Il n’est jamais trop tard pour vous libérer de la programmation de votre passé, pour prendre en charge vous-même votre corps, pour découvrir des possibilités encore insoupçonnées. Être, c’est ne jamais cesser de naître. Mais combien d’entre nous se laissent mourir un peu chaque jour, s’intégrant si bien aux structures de la vie contemporaine qu’ils perdent leur vie en se perdant de vue ? Notre santé, notre bien-être, notre sécurité, nos plaisirs, nous en laissons la charge aux médecins, aux psychiatres, aux architectes, aux politiciens, aux patrons, à nos époux, à nos amants, à nos enfants. Nous confions la responsabilité de nos vies, de nos corps, aux autres parfois à ceux qui ne réclament pas cette responsabilité et s’en trouvent accablés. […] En renonçant à notre autonomie nous abdiquons notre souveraineté individuelle. Nous appartenons aux pouvoirs, aux êtres qui nous ont récupérés. Si nous revendiquons tant la liberté c’est que nous nous sentons esclaves ; et les plus lucides d’entre nous se reconnaissent comme des esclaves-complices. Mais comment en serait-il autrement puisque nous ne sommes même pas maîtres de notre première maison, de la maison de notre corps ?

Vous aimerez sans doute découvrir comment prendre soin de cette maison pour accéder à la guérison de l’esprit

Pourtant il vous est possible de retrouver les clefs de votre corps, d’en prendre possession, l’habiter enfin et y trouver la vitalité, la santé, l’autonomie qui vous sont propres. Mais comment ? Certainement pas en considérant votre corps comme une machine forcément défectueuse et qui vous encombre, comme une machine en pièces détachées dont chacune (tête, dos, pieds, nerfs…) doit être confiée à un spécialiste dont vous acceptez aveuglément l’autorité et le verdict. Certainement pas en vous contentant de vous étiqueter une fois pour toutes « nerveux », « insomniaque », « constipé » ou « fragile ». Et certainement pas en essayant de vous fortifier par la gymnastique qui n’est que le dressage forcé du corps-viande, du corps considéré comme inintelligent, comme une bête à discipliner. Notre corps est nous-mêmes. […] Il ne s’oppose pas à notre intelligence, à nos sentiments, à notre âme. Il les inclut et les abrite. Ainsi prendre conscience de son corps c’est se donner accès à son être tout entier… . […] Le corps d’un être et sa vie sont la même chose ; il ne peut pas vivre pleinement sa vie si, préalablement, il n’a pas pu éveiller les zones mortes de son corps. […] Vous pouvez vous permettre de laisser tomber vos masques, vos déguisements, vos poses, de ne plus faire « comme si » mais d’être, et d’avoir le courage de votre authenticité. Vous pouvez vous soulager d’une multitude de maux –insomnies, constipation, troubles digestifs– en faisant travailler pour vous et non pas contre vous des muscles qu’aujourd’hui vous ne pouvez même pas situer. Vous pouvez éveiller vos cinq sens, aiguiser vos perceptions, avoir et savoir projeter une image de vous-même qui vous satisfait et que vous pouvez respecter. Vous pouvez affirmer votre individualité, retrouver votre initiative, votre confiance en vous. Vous pouvez augmenter vos capacités intellectuelles en améliorant d’abord les commandes nerveuses entre votre cerveau et vos muscles. Vous pouvez désapprendre les mauvaises habitudes qui vous font favoriser donc surdévelopper et déformer certains muscles, rompre les automatismes de votre corps et en trouver l’efficacité, la spontanéité. Vous pouvez devenir un polyathlète qui, à chaque moment, quel que soit le mouvement qu’il fait, compte sur l’équilibre, la force et la grâce de son corps. Vous pouvez vous libérer des problèmes de frigidité ou d’impuissance et, une fois que vous vous serez affranchi des interdits de votre propre corps, connaître la rare satisfaction de l’habiter à deux. Quel que soit votre âge, vous pouvez vous débarrasser des contraintes qui ont piégé votre vie intérieure et votre comportement corporel et vous révéler l’être beau, bien fait, authentique que vous devez être. Si je vous parle avec tant de conviction et d’enthousiasme, c’est que je vois ces paris gagnés tous les jours, à partir du moment où nous habitons notre corps.

Thérèse Berthérat, Le corps a ses raisons : auto-guérison et anti-gymnastique, Éditions du Seuil, 1976, p. 9-15 :

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Contact physique, pourquoi il est si important !

Le 24 octobre 2019

POURQUOI LE CONTACT PHYSIQUE EST-IL SI IMPORTANT ?

Se tenir par la main, se faire des câlins ou des massages, se serrer dans les bras… tous ces gestes ont un effet certain sur

l’organisme et permettent au corps de se détendre. De nombreuses études soulignent l’importance du contact physique

dans le développement, les relations et la lutte contre les maladies.

Du moment où nous sommes dans le ventre de notre mère jusqu’à la vieillesse, le toucher joue un rôle primordial

dans notre développement et notre bien-être physique et mental. De nouvelles études continuent de montrer l’importance du contact physique dans le développement précoce, la communication, les relations personnelles et la lutte contre la maladie. Bien que les avantages thérapeutiques soient devenus de plus en plus évidents, la

chercheuse Tiffany Field, de l’université de Miami estime que nous nous touchons de moins en moins. D’après les travaux de cette chercheuse, les massages aident à diminuer le taux de cortisol, l’hormone du stress, et à augmenter les cellules du système immunitaire. Les enfants et les adolescents qui bénéficient d’un contact physique régulier avec leurs parents seraient moins agressifs, verbalement et physiquement. Se tenir la main, s’étreindre, se câliner… tout est bon. Et plus la pression est forte (sans se casser une côte pour autant), plus les bénéfices sont présents. Avoir envie de serrer fort dans ses bras une personne qu’on aime a un effet réel sur sa santé : son rythme cardiaque et sa tension artérielle diminuent, le stress chute et le corps est plus détendu. Un·e partenaire n’est d’ailleurs pas indispensable au contact physique. Le yoga est considéré comme une forme d’automassage par Tiffany Field. Alors, n’hésitez plus à prendre vos proches dans les bras, et à vous faire du bien grâce aux massages : c’est bon pour le moral et pour la santé !

Santé magazine – Elena Bizzotto Article publié le 19 novembre 2018

Retrouvez cet article avec photos sur la page Facebook de fabienne, formatrice

Olivier de Kersauson : Le jour où je vais disparaître…

Le 21 août 2019

Très beau texte dans lequel Olivier de Kersauson parle de sa perception de l’instant présent et de la bienveillance envers la vie.

Olivier de kersauson – Le jour où je vais disparaître

Le jour où je vais disparaître, j’aurai été poli avec la vie car je l’aurai bien aimée et beaucoup respectée.
Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir.

Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a. On se plaint de ce que l’on voudrait avoir. Drôle de mentalité! Se contenter, ce n’est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir vivre.

Source:
Chemin De Vie, Le Jour Où Je Vais Disparaître

À lire aussi, la biographie d’Olivier de Kersauson, navigateur, chroniqueur et écrivain français, sur Wikipédia

Citations inspirantes sur le mental dans tous ses états

Le 12 novembre 2017

Quelques citations inspirantes… et inspirées ! glanées sur la Toile au sujet du mental dans tous ses états.

Qu’est-ce que le Mental ?

Le mental est un outil qui vous permet de penser, de construire, d’organiser et de faire toutes sortes d’autres opérations. Le seul problème avec le mental est qu’il nous utilise au lieu de se laisser utiliser par nous . C’est de cette emprise que nous souffrons.

Citations inspirantes

« Le mental est l’avant coureur des conditions, le mental en est le chef, et les conditions sont façonnées par le mental. Si avec un mental impur, quelqu’un parle ou agit, alors la douleur le suit comme la roue suit le sabot du bœuf. Si avec un mental pur, quelqu’un parle ou agit, alors le bonheur le suit comme l’ombre qui jamais ne le quitte. » (Bouddha)

« Quand un homme abandonne tous les désirs de son mental et qu’il trouve satisfaction en soi-même, alors il est appelé un sage au mental très stable.
Celui qui n’est attaché à rien ne se réjouit ni ne s’afflige en obtenant l’agréable ou le désagréable…
Comme la tortue rentre tous ses membres, celui-là retire tous ses sens des objets des sens….Les objets des sens se détournent de l’abstinent habitant du corps … »
(Extrait de la Bhagavad gita, le yoga selon le Samkhya  II54-72)

« À une époque où les gens se préoccupent tellement de l’entretien de leur santé physique en contrôlant leur alimentation, en faisant de l’exercice etc., il devient essentiel de développer et cultiver les attitudes mentales positives correspondantes. » (Dalaï Lama)

« Le mental est la cause de toutes les maladies et le cœur est la source de toutes les guérisons.é (OSHO)

« Quand le mental n’est plus identifié avec son champ d’expérience, il y a comme une réorientation de sens vers le soi. » (Yoga Sutra- II.54)

« Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don.  » (Albert Einstein)

« Le mental devient riche de ce qu’il reçoit, le cœur l’est de ce qu’il donne. » (Victor Hugo)

« Le mental crée l’abîme, le cœur le traverse. » (Nisargadatta Maharaj)

« Le mental indocile court après les pensées et ce qui est à sa portée, tout comme le chien après les balles et les os, sauf que le chien s’amuse ! D’ordinaire, nous évoluons dans l’ignorance totale que notre mental dirige au quotidien notre existence, forcément de façon chaotique. Notre mental fonctionne à partir de la mémoire, des expériences passées, de l’interprétation, de la projection, de l’anticipation…, sans la conscience de la réalité de l’instant, sans inspiration… En cas de mal-être, de circonstance problématique ou conflictuelle, seuls sont concernés des vieux ressentis douloureux titillés, mais le mental vient avec ses explications fourvoyées. On éprouve une chose ou une autre et l’on entre dans la réaction, parce que le mental a adjoint au ressenti une cause (toujours mensongère). Imaginons ou invoquons la possibilité d’être un instant sans intentions ni attentes, dans la seule appréciation d’être, et reconnaissons le nouvel état de conscience ainsi permis. Ayons la curiosité de découvrir combien notre mental dicte nos comportements, influence nos états d’âme, et percevons cela sans rien en penser ! Opportunément, il peut être utile d’identifier un revécu, mais on pourra ultimement en faire l’économie car le mental est seul en cause. Un revécu régulier jamais considéré provoque des pensées spécifiques, mais le mental n’est jamais en peine pour trouver sa pitance. La présence est ce qui reste quand le crédit accordé aux pensées a été retiré, quand le mental a cessé de prendre le dessus, quand « l’être » n’est plus voilé par « l’humain ». » (Robert Geoffroy)

« Ne cherchez pas à vous libérer du désir ni à « atteindre » l’illumination. Apprenez à être présent. Soyez celui/celle qui observe le mental ! » (Eckhart Tolle)

« Un mental relaxé est un mental créatif. » (Yongey Mingyour Rinpoché)

« Le but premier du Pranayama n’est pas la maîtrise de la respiration mais celle de l’activité mentale. La pratique du pranayama conduit à la faculté de concentration. »
(Shri Mahesh)

« Le yoga est la cessation de la fragmentation du mental. » (Patanjali)

« Votre détermination doit être solide, soutenue par le courage de vivre la vérité, sans engager le mental à deviner ce qu’elle est. » (Jac O’Keeffe)

« Les problèmes ne peuvent jamais être résolus en utilisant le même schéma mental que celui qui les a créés. » (Albert Einstein.)

« Émancipez-vous de l’esclavage du mental. Personne d’autre que nous ne peut libérer nos esprits. » (Bob Marley)

NB: Cet espace est le vôtre. N’hésitez pas à m’envoyer des citations inspirantes sur le thème du mental, quelle qu’en soit la source, y compris vous-même !
Votre citation sera ajoutée à cet article avec le nom de son auteur (même et surtout si c’est vous !), et votre propre nom en tant que pourvoyeur. D’avance
merci!

Vivre le moment présent: échapper au piège du mental

Le

Vous avez sans doute déjà expérimenté d’être dans le moment présent, ICI ET MAINTENANT. Puis… vous avez recommencé à anticiper le futur ou vous vous êtes appuyé sur les expériences passées pour appréhender le présent. Votre attention s’est alors piégée dans le mental.

Le mental est le siège du passé et du futur. Le ressenti est le siège du moment présent.

VIVRE LE MOMENT PRÉSENT

Vivre le moment présent implique d’être ouvert, sans jugement et disposé à vivre l’expérience qui s’offre à soi, sans sélectionner ce qui est bon ou pas, juste ou pas, correct ou pas.

Vivre et rester dans le moment présent requiert d’être sans désir et sans résistance à ce qui est. Qu’importe ce qui est, que ce soit une émotion, une situation, une perception, etc. Résister ou refuser d’accueillir sa culpabilité, sa tristesse ou sa frustration nous piège ; la résistance nous y colle.

Résister à une situation qui implique un changement nous bloque et nous coupe de la fluidité qui nous est si chère.

Le moment présent se révèle lorsque le mental se fait silencieux. Silence et moment présent sont deux facettes du même diamant. Il ne s’agit pas de couper les liens avec le mental, mais, dans un premier temps, d’utiliser le mental comme un bienveillant serviteur plutôt que de se laisser contrôler par lui.

Je vous invite à écouter le silence derrière les pensées et à ouvrir votre cœur afin d’accueillir ce qui est. Vous expérimenterez la fraîcheur du moment présent et ressentirez toute la douceur et la joie qui en émerge.

(…)

Au fil du temps, les gens accumulent des biens, mais aussi des souvenirs remplis d’émotions. Leur passé devient de plus en plus consistant, lourd. Pour échapper à la partie souffrante de leur passé, ils se projettent dans le futur, là où tous les rêves sont permis. Le futur est un refuge qui permet de s’échapper du ressenti de l’instant. Faites dès maintenant l’expérience du moment présent. Arrêtez de lire, ne pensez pas et ressentez ce qui se passe en vous. Si vous y êtes vraiment en train de ressentir, vous voyez que le futur n’existe pas. Il commencera à exister lorsque vous allez le créer avec votre mental.

Pouvez-vous rester ici et maintenant et accueillir ce qui est ?

L’accueil inconditionnel de ce qui est vous rapproche de la vérité de qui vous êtes. L’avoir vous en éloigne. Se détacher de ses croyances, émotions et identités aboutit au cœur de soi, Être. Être est nu, vide et éternellement immaculé. Vous êtes inévitablement attiré par le vide. C’est votre nature véritable. Ce vide est l’ennemi juré de petit « moi » qui craint de disparaître dans ce vide. Et il a bien raison. Le vide dont il a peur est le vide qu’il imagine, c’est le vide mental. Lorsqu’il accepte de donner sa vie, de se lâcher, il renaît dans l’amour. Le vide de l’Être n’est pas dangereux, c’est un vide plein de vie et de promesses. Le vide de Être est plein et vivant ; c’est la potentialité de toutes choses.
C’est parce qu’au départ il y a le vide que nous pouvons créer. Il faut une pièce vide pour mettre les meubles qui me plaisent et dont j’aurai besoin. Si la pièce est déjà remplie, c’est impossible d’y ajouter quoique ce soit et d’y vivre.

Regardez votre cœur, il n’y a rien dedans. C’est pour cela qu’il peut aimer. Votre cœur est un espace vide et aimant qui peut accueillir toutes choses. Si votre cœur est rempli de tristesse ou d’enthousiasme, comment pourra-t-il accueillir la beauté d’un coucher de soleil ou le sourire d’un enfant. Pour accueillir, il faut un espace vierge, le plus vierge possible. (…)

Les trois caractéristiques de l’être sont : la vacuité (le vide), le silence et l’immobilité.
Voulez-vous vivre dans la plénitude du moment présent ?
Si oui, vous devrez cesser d’accumuler des connaissances et commencer à voir en direct ce qui est. Je parle de voir sans préjugés et sans croyances, de voir sans juger, ni condamner, sans aimer ni détester. Simplement accueillir ce qui est, tel que ça se présente. C’est cela le véritable amour, accueillir sans volonté que ça disparaisse ou se transforme. Être avec quelque chose et rester avec, tout simplement. À partir de Être, se dévoile un accueil inconditionnel. L’ego essaie d’accueillir, mais ce n’est pas possible car il juge ou veut toujours quelque chose.

Vous doutez de pouvoir accueillir inconditionnellement ? Rappelez-vous que votre nature est « Être », c’est-à-dire vacuité, silence et immobilité. Vous n’avez rien à faire pour acquérir cela, c’est déjà là. C’est là depuis toujours. Il est possible que vous croyiez le contraire… Vous pouvez changer une croyance, mais pas votre nature véritable.

En vous libérant de vos vielles peaux, vous vivez dans la nudité de l’Être. Vivre dans la nudité de l’être c’est vivre sans filet, sans protection. C’est là que vous êtes vrai. C’est dans la nudité de l’Être que se trouve la plénitude du moment présent, le bonheur éternel.

Extraits de textes de Claudette Vidal

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Singe de l’esprit et concentration: comment faire taire le mental

Le

Pour retrouver la paix au besoin, puis la joie de vivre, on a toujours à sa disposition une panacée insoupçonnée : faire taire son mental ou ne pas l’écouter.

(Robert GEOFFROY)

Vous et moi avons un ami commun. C’est un singe. Si si, un singe… dans la tête de chacun de nous. Vous ne le reconnaissez pas ? Turbulent, agile, sautant de branche en branche, d’idée en idée, de passé en futur il est partout à la fois, partout sauf au centre… là où vous aimeriez justement garder de votre attention. Ainsi les bouddhistes et taoïstes nomment-ils notre Mental : le singe de l’esprit. Mieux le connaître pour l’apprivoiser, c’est ce que je vous propose aujourd’hui. Concentration…

Le singe de l’esprit, de l’Inde à la Chine

Le singe de l’esprit est une expression du chinois xinyuan et du sino-japonis shin’en 心猿.
On la trouve déjà il y a deux mille ans en Inde et en Chine. Lorsque le bouddhisme a été introduit en Chine, les missionnaires ont importé la métaphore de « Singe de L’Esprit », ainsi que leur tradition indienne autour du singe (avec le demi-dieu Hanuman, notamment) ; cependant les Taoïstes chinois pratiquaient déjà une forme de yoga appelée « Singe Sautant » et « Singe Saluant ». (1)

Le terme bouddhiste « Singe de l’esprit » est synonyme d’instable, agité, capricieux, fantasque, fantaisiste, inconstant, confus, indécis, incontrôlable.

Rien que ça ! Je ne sais pas vous, mais je reconnais là mon Singe intérieur qui parfois :

  • – m’empêche d’être pleinement présente en réunion, dans une conversation parce qu’il m’agite des drapeaux de toutes les couleurs : que manger ce soir, quand expire la réservation de ce billet de train, ai-je répondu au message de ce client, etc.
  • – me tient éveillée malgré moi, avec mille idées virevoltantes dans le noir;
  • – me distrait d’un bon spectacle, d’une musique, en agitant son grelot idiot pour commenter ce que je ressens;
  • – etc.

Et vous, comment vivez-vous avec votre Singe ?
Vous laisse-t-il lire cet article jusqu’au bout ? Pour une fois qu’il est question de lui.

Restez avec nous !

Les bouddhistes et taoïstes ont compris la puissance de ce singe, et la nécessité de l’apprivoiser pour avoir une vie équilibrée et centrée sur des objectifs définis par notre volonté consciente.
Ils ont donc inventé des exercices destinés à accroître la maîtrise de soi, à commencer par la maîtrise du Singe de l’esprit.

Or, nous voilà en ce début de XXIème siècle avec un deuxième singe, extérieur celui-là ! Un singe multimedia, social, temps réel… un animal de compagnie bien envahissant. On pourrait l’appeler Zappy le Singe, et il donne une parfaite réplique à notre Singe intérieur ; il nous fait ouvrir 10 fenêtres de navigateur web, répondre au téléphone en même temps que nous lisons un email, et tolérer que des fenêtres fasse Pop! Ding! Bzzz! sur nos écrans, au royaume de la Notification .

Comment se concentrer quand tout autour de nous zappe, frétille, tweete, clignote ?

Certes le Singe de l’Esprit a du bon, et Zappy son compagnon de jeu qui lui donne la réplique, le rend peut-être encore plus agile.

Vivacité, rapidité, c’est très bien.
Mais voilà, la fébrilité du Singe a beaucoup d’inconvénients :

  • agitation;
  • sur-stimulation, saturation;
  • stress;
  • éparpillement et troubles de l’attention;
  • inefficacité;
  • difficulté à se concentrer pour les tâches qui ne nécessitent;
  • fatigue voire épuisement.

(…) Alors comment se centrer et se concentrer à notre époque ? Comment apprivoiser son Singe de l’Esprit et l’envoyer avec Zappy le Singe faire une sieste bien méritée?

  • Premier principe :
    On ne peut pas faire taire le Singe en s’opposant à lui.
    Cela ne fonctionne pas. C’est le principe de la double contrainte, « n’aie pas ces pensées perturbatrices » met le focus sur les pensées. Un exemple connu est « ne pensez pas à un éléphant rose! »… à quoi pensez-vous, là ?
    Conclusion : il faut au contraire se concentrer sur autre chose, faire diversion à la diversion, remplacer la compulsion par autre chose.
  • Second principe :
    La discipline avant toute chose.
    Pas de magie, mais de l’entraînement ! Si nous avons perdu l’habitude de nous concentrer, c’est comme un muscle qu’il faut faire (re)travailler. Et comme tout muscle, il a besoin de phases de travail limitées, entrecoupées de pauses (pendant lesquelles nous pouvons donner libre court à notre dispersion mentale, façon récréation) ; ces respirations sont essentielles pour une concentration de qualité. Certaines études disent que nous ne pouvons nous concentrer efficacement que pendant 25 à 45 minutes ; une durée probablement variable selon les personnes, la tâche à effectuer, leur entraînement, etc.
  • Quatre pistes pour se centrer :

    1. Du Mental au Ressenti

    Le Singe étant exclusivement mental, il s’agit de changer de mode, en passant de la pensée au ressenti. Vous rappelez-vous l’index de conscience ? Changer de mode nous aide à nous déconnecter d’une boucle de fonctionnement. Par exemple, en vous centrant sur votre ressenti face à une situation, vous mettez de côté le mental.
    Note : une vraie respiration s’avère une alliée de poids pour se connecter dans le ressenti. Notre Singe de l’esprit parfois, nous entraîne à respirer superficiellement, uniquement par la région des clavicules et non profondément, par l’ensemble abdomen + thorax dans une respiration complète.

    Comment vous connectez-vous à votre ressenti ?

    2. Du Bruit au Silence

    Le Singe de l’esprit est parfois aussi bruyant qu’un magasin de jouets avant Noël ! Pour avoir les idées claires, il est nécessaire de laisser retomber cette agitation sonore dans notre tête. Le silence offre comme un lac immobile, sans une ride, sur lequel la pensée devient limpide.

    Comment faites-vous le silence en vous ?

    3. Du Stress à la Détente

    Le Singe est agitation et sur-stimulation, d’où un stress. Le contre-pied, c’est la détente : la décider comme une priorité plutôt que d’espérer l’atteindre en calmant le Singe (voir Premier principe ci-dessus !)
    Ici encore la respiration profonde nous aide.

    Que faites-vous pour vous détendre ? Qu’est-ce qui vous détend ?

    4. De l’Eparpillement au Centrage

    Dernière étape, le centrage actif remédie à l’éparpillement. Les moines zen pratiquent cela sur plusieurs jours de méditation zazen intensive sous le nom de sesshin littéralement « rassembler l’esprit ». Il s’agit de maîtriser sa conscience, la diriger où on le souhaite, en avoir le contrôle. Corollaire : votre conscience est pleinement présente là où vous l’avez décidé. Vous pouvez être dans l’ici et maintenant, sans être dérangé(e) par les ronflements de votre Singe de l’esprit enfin endormi.

    Savez-vous vous centrer sur une seule idée ? Comment faites-vous pour revenir à l’ici et maintenant ?

    Lire l’article original et ses sources ici (nouvelle fenêtre)

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