Archives de catégorie : Lectures

Hommage au mental, serviteur fidèle

Le 11 novembre 2017

Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. »

(Albert Einstein)

À lire aussi:
Yogi Bhajan et les trois aspects du mental

Hommage à mon mental, serviteur fidèle, par Claudette Vidal

Ô mon mental
Toi mon bien-aimé serviteur
Tu as été abusivement utilisé par un maître excessif
Pardonne-moi ces abus.

Dorénavant tu travailleras beaucoup moins,
Et dans des conditions favorables.
Tu seras interpellé uniquement pour les tâches qui te siéent.
Tu pourras te reposer longuement
Et profiter de ton ami le silence
Que tu as trop peu fréquenté.

Je t’ai confié la lourde tâche de me rappeler sans cesse ce que je dois faire
De m’aider à réfléchir sur les idées que je voulais élucider
Mais surtout, comme un esclave, j’ai exigé de toi que tu travailles sans relâche.
Je t’ai donné le lourd mandat de réagir sur tout ce que je vois, entends, goûte et ressens
Même quand tu n’avais pas de tâches à effectuer, tu continuais de t’épuiser à travailler
Car j’oubliais de te mettre au repos
Ou bien, je ne savais pas comment mettre fin à tes activités.

Je t’ai demandé de résoudre des problèmes qui ne sont pas de ton ressort
Désolée, je ne connaissais pas tes limites
Je me suis adressée à la mauvaise enseigne.
J’aurais dû savoir que tu n’as pas été créé pour résoudre le mystère de l’existence
Faisant toi-même partie de l’existence.
J’ai compris que pour ces questions je dois m’adresser à une autre instance
Le Créateur lui-même.

Malgré Sa gentillesse et Sa disponibilité illimitée
Je me suis parfois sentie intimidée à l’idée de l’interpeller
Nous nous sommes parlé et je me sens maintenant plus à l’aise de m’adresser à Lui.
Désormais, je vais utiliser la voix du cœur
Le cœur jouit d’un système de régénération instantané et illimité,
Il ne se fatigue donc jamais.

Tu t’es épuisé à la tâche sans jamais te plaindre
Même fatigué, tu assumais tes responsabilités sans laisser entrevoir ton épuisement.
Je continuerai de t’utiliser pour mettre en mots, comprendre ou réfléchir
Je ne peux me passer de toi, tu sais.
Je serai auusi plus sélective dans le choix dans mes demandes.

Bon repos, Ô mon mental !
Jouis de ces nombreux instants de douceur qui t’attendent
Et reçois ma gratitude infinie pour ta collaboration plus qu’exceptionnelle.

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Se détendre dans le moment

Le 6 juin 2017

Comment lâcher prise et se détendre, tout simplement, à l’instant présent ?

Vous pourriez être surpris de la fréquence à laquelle nous résistons à la vie.

Si vous évaluez votre corps en ce moment, je parie que vous pourriez trouver une sorte de tension ou de contraction. Pour moi, c’est souvent au niveau de la poitrine, mais parfois c’est au niveau de la mâchoire, du visage, du cou ou des épaules.

D’où vient cette contraction ? Et bien nous luttons contre quelque chose – peut-être que nous sommes irritées par quelqu’un, frustrés par quelque chose, stressés ou submergés par tout ce que nous devons faire, ou tout simplement nous n’aimons pas toutes les choses auxquelles nous sommes confrontés. Cela provoque une résistance, un durcissement ou une contraction. Tout le monde le fait, la plupart du temps.

C’est normal, mais cela provoque de la tristesse, de l’aversion au moment présent, une lutte avec d’autres personnes ou avec nous-mêmes, une lutte avec la tâche à laquelle nous sommes confrontés. Ce que j’ai trouvé utile, c’est l’idée de se détendre dans le moment.

La méthode en quelques points très simples pour se détendre dans le présent

Essayez ceci :

  • Remarquez où se trouve la tension dans votre corps en ce moment.
  • Remarquez ce qui provoque cette contraction chez vous — ceci pourrait être quelqu’un d’autre, ou quelque chose à laquelle nous sommes confrontés.
  • Détendez la contraction. Juste laissez-vous fondre.
  • Faites face à la même situation, mais en adoptant une attitude détendue et amicale.

Répétez ceci aussi souvent que vous pouvez vous rappeler, tout au long de la journée. Utilisez simplement la phrase « se détendre dans le moment » pour vous rappeler.

Cela nous aide à faire face à la journée avec moins de tension et plus de contentement. Nous luttons moins avec le comportement des autres, et au lieu de cela, nous pouvons leur ouvrir le cœur et voir qu’ils sont, comme nous, en difficulté et veulent être heureux.

Nous pourrions faire face à une tâche avec moins de résistance, et la faire avec le sourire. Nous pourrions juste remarquer l’espace physique autour de nous et commencer à l’apprécier pour le cadeau unique qu’il est. Et en fin de compte, nous changeons notre mode de lutte et de résistance en paix et reconnaissance.
Article de Léo Babauta traduit par Olivier Roland

Améliorer son futur par la vibration de son instant présent

Le 30 janvier 2017

Avant… c’est le passé, qui engendre la vibration, la charge électromagnétique qui nous construit et attire à nous l’écho de sa fréquence. Après… c’est le futur qui ne sera qu’une suite de moments présents adaptés à la fréquence que nous vibrerons. C’est donc moment présent par moment présent que nous pouvons tout changer; En changeant une fréquence, en positif ou négatif, nous envoyons une transformation pour l’instant juste d’après… et ceci crée des possibilités de futurs différents.

Il n’y a pas un futur, mais des millions de futurs possibles, car des millions d’instants présents vibrant différemment.

Beaucoup de personnes ont peur et agissent en se renfermant sur elles-mêmes, en procrastinant, en tremblant de peur et en oubliant d’agir en co-créateurs. Les structures mondiales vont mourir pour renaitre avec plus de solidarité, d’unité, de paix et de respect.
L’éducation, le système de santé et de nourriture, la politique, les finances… tout va se transformer et s’éclairer.

C’est donc de la confiance qu’il faut avoir, sans tomber dans l’utopie que tout va se faire en un jour et sans intervention humaine. C’est justement la prise de conscience et la transformation de chaque humain qui compte.

Si ‘Je’ me change, je change ma fréquence, j’attire sur la nouvelle fréquence les événements et personnes qui vibrent sur la même.
Si une majorité d’humains se change, c’est le monde entier qui est obligé de s’élever.

Il est de plus en plus urgent, pour les personnes qui veulent aider à cette transformation d’agir. De libérer les barrages des peurs, des pensées lourdes : (critiques, dévalorisation, orgueil, pitié, indifférence…). Couper aussi avec des émotions qui bloquent l’élévation (victimisation, rejet, culpabilité, impuissance, tristesse, solitude…).

Libérer le passé pour un futur libre.

Il existe des centaines de méthodes de libération. Il est bon de trouver celle qui marche le mieux pour soi et de la pratiquer. Chaque jour ou au minimum trois fois par semaine, et, aussitôt de remplacer le vide créé par la libération par le programme positif adéquat.

Par exemple, la libération de la peur du manque doit se faire aussitôt par l’assurance de l’abondance illimitée permanente.
La libération de la peur de la souffrance par l’assurance du bien-être paisible permanent.

Beaucoup de personnes libèrent mais ne comblent pas aussitôt ce vide en conscience. Elles restent sur la fréquence de la souffrance de ce qui les gênait.
Il se passe alors un phénomène tout naturel : le vide attire à lui un programme en résonance fréquentiel. Et le cercle vicieux continue.

Alors elles pensent que la méthode ne fonctionne pas et arrêtent et se sentent frustrées encore plus.

Il est donc important, de libérer en conscience, de monter l’énergie par un moment de joie, une musique appropriée, des sons spéciaux ou autre. De combler le vide sur une fréquence plus élevée. C’est ainsi que tout peut s’améliorer rapidement.

Que le meilleur soit !

Joéliah/

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mains ouvertes ou fermées (matin magique)

Le

Avez-vous les mains ouvertes ou fermées présentement? Oui, sont-elles détendues, prêtes à accueillir les trésors qui pourraient s’y déposer et ces belles visions que vous cultivez? Ou avez-vous plutôt les poings serrés?

Vos mains, sont-elles ouvertes ?

Il y a tant de choses qu’on peut prendre en considération à chaque instant : les actions à faire pour avancer, les obstacles à surmonter, les facteurs qui peuvent nous nuire ou nous aider. Mais lorsqu’on commence à se sentir étourdi, on peut toujours se ramener à nos mains. Le plus simple… Le plus important. Sont-elles ouvertes ou fermées?

On peut avoir une volonté de fer, les meilleures stratégies au monde et une énergie illimitée… Mais aussi brillants et courageux sommes-nous, il sera difficile de recevoir les fruits de notre labeur avec les poings serrés. Si souvent, on désire atteindre nos buts intensément, parfois au point de s’épuiser… et on oublie de se demander : ai-je l’espace pour les accueillir?

Oh, il y a des choses qu’on peut faire, les poings serrés… comme se battre. Et pousser. Mais recevoir, non.

Vous savez très certainement ce qu’ouvrir les mains, ou desserrer les poings, signifie pour vous en ce moment. Ça ressemble peut-être à respirer profondément. Ou à vous détacher du résultat. Ou à rire. Ou à pleurer. Ou à déambuler dans un joli secteur de votre ville, sans but précis. Ou à rêvasser juste pour le plaisir. Ou à savourer ce que vous mangez. Ou à être un peu plus doux envers vous.

Ces mouvements d’ouverture peuvent sembler très différents de ce qui vous semble normalement productif. Il est même possible que ce soit un peu inquiétant. Car si on ouvre les mains, on ne sait pas ce qui pourrait atterrir dedans, n’est-ce pas? On préfère parfois garder le contrôle plutôt que de se rendre vulnérable et de risquer une mauvaise surprise… Aussi inconfortable soit-elle, notre tension nous semble moins douloureuse qu’une grosse déception. Et de toute façon, qui sommes-nous pour mériter de recevoir avec fluidité – ouvrir les mains est beaucoup trop facile. Sans ce stress qu’on s’inflige, comment pourrions-nous rembourser la dette de notre imperfection?

Se détendre est réellement un acte de courage, encore plus qu’on le réalise. Et c’est le gigantesque et délicieux défi que je vous lance aujourd’hui. Quoi que vous ayez l’intention de vivre et de créer, commencez par vous mettre en posture de réceptivité… Déployez vos doigts tout doucement, comme une fleur déploie ses pétales. Investissez votre temps et votre énergie généreusement, s’il y a lieu… mais pas au prix de la grâce et de l’harmonie. Créez de l’espace, de l’espace et encore plus d’espace. Le résultat vous émerveillera. Oh, vous serez certainement ravi par les belles surprises que vous recevrez… Mais vous serez surtout ébloui de découvrir que vous en êtes profondément digne, tel que vous êtes, sans avoir à forcer.

Qu’est-ce que signifie Ayom ?

Le 12 janvier 2017

Cher lecteur, il t’est peut-être arrivé, en visitant les pages de ce site, de te demander pourquoi il porte le titre de « Un Moment Pour Toi » tandis que la grande majorité de ses pages, en commençant par celles qui présentent mes pratiques de bien-être, t’invitent principalement à te reconnecter à ta pure vibration du moment présent. Pour ne citer que quelques exemples: Tu as découvert cet article parce que tu es entré ici par la porte d’une rubrique qui s’intitule… « vivre au présent » ! Tu y trouves pléthore de citations et de textes inspirants pour profiter au mieux de l’instant qui passe… Tu cherches comment t’enraciner dans le moment présent? Demande-moi ta lecture d’aura, c’est ton esprit lui-même qui, transitant par ma voix, fera son propre état des lieux juste ici et maintenant. Tu veux renouer dès à présent avec l’abondance de la vie et que celle-ci remplace tes vieux schémas de pensée? Une séance d’Access Bars ne manquera certainement pas de t’y aider! Quant à la formule « juste pour aujourd’hui », elle marque le début de chacun des cinq idéaux du Reiki, comme tu le sais si tu as lu ne serait-ce qu’une fois la page d’accueil de ce site. Alors, pourquoi « Un Moment Pour Toi » et pas « Juste Pour Aujourd’hui » par exemple? Eh bien, histoire de te faire pénétrer quelque peu dans les coulisses de la création de cette maison virtuelle que tu viens aujourd’hui visiter, figure-toi que ce début commun à tous les préceptes du Reiki aurait normalement dû lui tenir lieu de nom. Plusieurs raisons d’ordre essentiellement technique ne l’ont pas permis, et c’est finalement la formule par laquelle Françoise, mon maître de Reiki, introduit généralement chacun de ses soins: « C’est un moment pour toi… », qui a été retenue pour la mise au monde du présent espace. Mais alors… que vient faire Ayom dans tout ça ? Cher lecteur, je t’encourage à poursuivre la découverte de cet article, la réponse arrive!

Ayom, un signe de l’Univers

Les spécialistes en numérologie explorent la symbolique des chiffres, ce qui n’est guère mon cas, n’ayant jamais nagé spécialement à l’aise dans l’univers de l’arithmétique. La psychogénéalogie voit des signes dans les coïncidences des dates de naissance et de décès, trouvant également matière à signification dans les lettres qui composent les prénoms et noms de personnes. Pour ma part, j’ai toujours été attirée par les mots et en particulier les jeux de lettres, anagrammes entre autres. On sait, et ma récente formation à l’activation de la glande pinéale est venue me le confirmer, que les mots mais plus encore les sons qu’ils recèlent sont autant de vibrations dont les fréquences peuvent agir directement en bien sur le corps et l’esprit. Intéressée au plus haut point par les langues dans lesquelles sont écrits les textes sacrés des grandes traditions spirituelles, j’ai eu un jour l’une de ces inspirations dont l’Univers nous fait cadeau et qui sont autant de perches fabuleuses à saisir, d’occasions à ne pas manquer: je me suis demandé comment pouvait bien se dire le mot « aujourd’hui » en hébreu, sachant sans pouvoir donner à cela la moindre explication, que ce mot, ou plus précisément les sonorités qui le composent, auraient forcément quelque chose à me dire. Une recherche rapide n’allait pas tarder à conforter mon intuition: en Hébreu, le mot « aujourd’hui » se dit : »Ayom », un vocable fait pour moi de deux éléments qui pourraient se décliner comme un rébus ou une charade: AY, mes initiales, et Om, le son sacré par excellence puisqu’il est connu comme le tout premier jamais sorti de l’Univers. Om, c’est la salutation primordiale de l’Univers, le mantra des mantras. En résumé, Ayom, cela signifie « aujourd’hui », une réalité trop oubliée dans un monde qui si souvent, pleure ou rumine le passé, ou encors s’illusionne ou s’inquiète, la plupart du temps à tort, pour son avenir. Ayom, cela signifie simplement que moi, ce qui m’intéresse, c’est le moment présent! Ce même message, c’est aussi celui d’Amma qui nous dit: “Que vous l’appeliez “lâcher prise”, “instant présent”, “ici et maintenant”, “vivre au jour le jour” ou d’un autre nom, tout cela est une seule et même chose. » L’Univers m’a donc révélé que parmi ces autres noms, l’un des miens est… Ayom!

Pourquoi ne rien faire est bon pour nous, apologie de l’inactivité en conscience

Le 4 décembre 2016

« Tout est utile, même ne rien faire. »

Marie-Claire Blais

« Qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de vous! » Cette formule qui invite à mettre de temps en temps un point d’arrêt à la frénésie du mental, nous l’avons tous entendue au moins une fois. Elle n’est pas nouvelle puisqu’elle servait déjà de titre à une émission estivale sur les ondes de France Inter au début des années 1970. Les vacances étaient alors perçues comme la période de l’année la plus favorable pour oser faire publiquement l’éloge de la détente dans une société où l’oisiveté nous est présentée, depuis la nuit des temps, comme la « mère de tous les vices ». Mais en réalité, avez-vous déjà expérimenté ce qu’est véritablement « ne rien faire »? Cette question, je ne manque jamais de la poser à quelqu’un à qui je vais prodiguer un massage Amma assis, pour peu que je sois seule avec la personne et que l’atmosphère du moment me semble se prêter à une certaine jovialité. Pour introduire ces quelques instants de bien-être, et a fortiori lorsque je les propose dans un lieu où habituellement les gens travaillent et s’autorisent rarement au laisser-aller, j’ajoute généralement: « Êtes-vous disposé à jouer le jeu de vraiment ne rien faire, c’est-à-dire de faire complètement la poupée de chiffon qui ne fait rien? » Et de conclure en déclarant: « Sûr qu’on n’a pas dû vous la faire souvent, celle-là ! » En la circonstance, ne rien faire, cela signifie seulement lâcher prise, ne pas vouloir aider ou accompagner le mouvement du praticien, se relaxer totalement et, au sens propre du mot, se laisser faire. Cela n’empêche pas qu’à un moment donné du massage, je demande à la personne de placer ses mains derrière sa nuque. Ainsi, comme le montre l’article qui va suivre, il est très exceptionnel que nous prenions délibérément au cours de notre journée du temps pour ne rien faire, c’est-à-dire ne rien faire du tout. Et pourtant, comme nous allons le voir grâce à Passeport Santé, autant les vertus du travail pour l’épanouissement de la personne humaine ne sont plus à démontrer, autant s’accorder régulièrement des phases d’inactivité éveillée et consciente, qui n’ont bien entendu rien à voir avec la paresse, peut se révéler bénéfique à tous points de vue pour le corps et pour l’esprit. De quoi redonner sens et légitimité aux mots joyeusement chantés par Henri Salvador: « Le travail c’est la santé, rien faire c’est la conserver ! »

« Ne rien faire ne signifie pas s’amollir, écouter pousser l’herbe, vivre une vie de plante verte. Ne rien faire a pour signification véritable de cesser de s’immiscer dans le processus naturel qui fait que l’univers est vivant en nous. »

(Pierre Taïgu Turlur)

Et toi, cher lecteur, es-tu prêt à mettre en pratique l’art de ne rien faire chez toi ou chez l’un de tes amis ? Organise donc pour l’occasion de ton choix, un événementiel privé avec massage Amma assis au programme !

Ne faites rien, contentez-vous d’apprécier cet instant, tout en beauté et profondeur.

(Ajahn Brahm)

Pourquoi ne rien faire nous fait du bien ?

Dans un monde où tout va trop vite et où la performance est le mot d’ordre, savoir ne rien faire est une qualité précieuse.

Parce que ne rien faire, ce n’est pas vraiment ne rien faire !

Regarder des séries, se balader dans le calme, contempler la nature… Ce qu’on entend souvent par « ne rien faire », c’est ne rien faire d’utile. Mais, ne rien faire du tout, c’est différent, et le faire pendant quelques instants permet d’être simplement avec soi-même, de ressentir, de se calmer, de s’apercevoir qu’il y a peut-être un besoin qui n’est pas satisfait, un problème non résolu…

Car lorsqu’on ne fait rien, le cerveau, lui, ne fait pas rien ! Au contraire, il stocke, il assimile, il fait des hypothèses, des liens entre les informations.

Ce n’est pas un hasard si la plupart des grandes idées arrivent lorsqu’on ne travaille pas…

En 2020, les fêtes pascales ont eu lieu dans le contexte de la crise sanitaire du Coronavirus et des mesures de confinement prises par les autorités de nombreux pays, dont la France, pour tenter d’endiguer la propagation de la maladie. Au cours de cette période, les enseignants en développement personnel ont repensé leurs méthodes de transmission de leur savoir-faire et ont proposé des ateliers pratiques par visio-conférence. Claire Laronde a ainsi organisé, au cours de cette semaine particulière, plusieurs ateliers de Danse du Sensible en introduction desquels elle a tenu à insister sur la dimension symbolique de ces jours spéciaux où, sans qu’il soit besoin pour cela de se placer d’un point de vue religieux, le jeudi apparaît comme étant lié à l’accueil, le vendredi à la confrontation de l’être avec ses émotions (acceptation de ce qui est, pleine présence impliquant la notion de « rester avec », et le dimanche, l’accès à une nouvelle vie, celle qui découle de son propre renouvellement. Entre ces deux dernières étapes se situe le samedi qui, dans ce cadre spécifique, est par essence le jour du « non faire ». Ce moment du « rien » apparaît alors comme celui où l’on s’abandonne pour laisser se faire le passage, où il n’y a plus qu’à respirer et observer le processus. Claire ajoute:

La pratique de cette danse intérieure est vraiment dans un apprentissage à ne pas faire et à passer au-delà de la volonté habituelle pour laisser faire quelque chose qui viendrait de plus loin en soi-même.

Ce « ne rien faire » qui donne à une action plus profonde ou renouvelée l’occasion d’émerger, elle choisit de l’illustrer par cet extrait de la Bhagavad Gita:

« Qui voit dans l’agir le non agir et dans le non agir l’action, celui-là entre tous les êtres possède la vigilance de l’esprit, est unifié en yoga et s’acquitte de toutes ses tâches, abandonnant tout attachement au fruit de l’action, éternellement satisfait, ne cherchant pas l’appui extérieur, il a beau s’engager dans l’action, il ne fait absolument rien. »

Parce qu’on ne le fait jamais

On a oublié ce que voulait dire « ne rien faire ». Dès qu’on a un moment de « vide », on met le nez dans notre smartphone, on va sur internet, on prend un magazine. On écoute de la musique en marchant, on regarde la télé pour s’endormir… Tous nos instants sont occupés par quelque chose, comme si ne pas avoir quelque chose à faire nous effrayait. Nos esprits sont occupés en permanence et on ne prend pas le temps de se poser ! Pourtant, ces moments rares sont précieux, il faut en profiter.

Parce que c’est bon pour la santé

Une étude a montré que les personnes qui travaillent plus de 55 h par semaine voient leur risque de faire une crise cardiaque augmenter de 33 % par rapport à ceux qui travaillent entre 35 et 40 h. Une autre étude réalisée sur 50 ans et publiée dans l’American Journal of
Epidemiology a montré que travailler 10 h par jour augmente le risque de maladies coronariennes de 80% ! Ce qui montre bien qu’être toujours occupé à quelque chose détériore notre santé.

Parce que ne rien faire, c’est améliorer ses performances

Une étude lettone menée par l’entreprise Draugiem group (dans le but de tester une nouvelle application) a montré que les 10 % d’employés les plus productifs sont ceux qui travaillent en moyenne 52 minutes d’affilée (sans se laisser distraire) avant de faire une pause de 17 minutes. D’autre part, K. Anders Ericsson, professeur de psychologie à l’université de Floride, a montré, dans une étude menée à Berlin, que les musiciens les plus brillants ne pratiquaient en moyenne que 90 minutes par jour et faisaient plus de siestes que les autres. En fait, ne rien faire, faire des pauses, est nécessaire pour recharger les
batteries, nous aider à faire face à un problème, trouver des solutions et être plus créatifs !

Autant de bonnes raisons pour vous autoriser, sans honte, à… bayer aux corneilles, coincer la bulle ou comme il vous plaira d’appeler cette absence d’activité qui est à elle seule une occupation très absorbante… Et pour aller plus loin, découvrez encore le niksen, cet art de paresser en conscience qui nous vient directement des Pays-Bas !

Plaidoyer pour une médecine holistique

Le 24 octobre 2016

« Madame, autant appeler les choses par leur nom, c’est un cancer. De nos jours, les traitements conventionnels (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie) sont les seuls efficaces pour combattre cet ennemi. Vous êtes donc en guerre, et vous le savez, il n’y a pas de guerre propre. Nos médicaments sont des poisons, nous ne l’ignorons pas, mais votre corps est à présent un champ de bataille sur lequel ils sont votre armée, ou à tout le moins, vos alliés contre l’ennemi à abattre. Et sachez-le bien, face à cet adversaire redoutable, cette artillerie lourde est de nos jours le seul traitement efficace. » Telle fut, il y a quelques années, la leçon doctement assénée par un grand professeur à l’une de mes connaissances à qui on venait de diagnostiquer un cancer du sein, et qu’elle s’empressa de me réciter, comme subjuguée par ce discours a priori sans appel, alors que j’évoquais auprès d’elle ce que pourraient avoir à lui proposer non pas une médecine holistique mais plusieurs approches tenant compte de la personne dans sa totalité, corps, âme (ou psychisme), et esprit.

Nous nous connaissions depuis quelques mois seulement mais avions suffisamment abordé ce sujet auparavant pour que j’en vienne à voir en elle une femme déterminée et dont la forte tête n’allait pas s’en laisser compter par le discours officiel. Et voilà que contre toute attente, j’entendais, abasourdie, un discours aux images militaires selon lequel deux camps se faisaient face: celui des méchants, représenté par les cellules cancéreuses qu’accessoirement la patiente avait laissé se développer sans rien faire pendant plus de deux ans sous couvert d’obscurs motifs familiaux, et celui des gentils, représenté par une mutilation chirurgicale, les médicaments chimiques et les radiations, autant de techniques reconnues pour la radicalité de leur action pour éliminer les cellules tumorales mais dont les dégâts colatéraux, puisque c’était en ce langage-là qu’il fallait désormais dire les choses, n’en étaient pas moins de notoriété largement publique. Sous le flot des « il faut te battre », « on se battra avec toi », « c’est la mort ou toi, il faut être énergique », et d’autres exhortations de cet acabit, étaie soudain reléguée aux oubliettes l’approche holistique de la santé et de la maladie, le fait que l’on puisse contribuer à sa guérison par le désamorçage de ses racines psycho-émotionnelles, autant de pistes auxquelles ma nouvelle amie, d’abord réfractaire aux méthodes conventionnelles invasives, ne donnait soudain plus aucun crédit. Brusquement, j’assistais à un déni total même de l’existence possible de telles causes à son mal, et l’idée même que de leur décryptage pourrait naître, sinon une guérison spontanée (dont on sait pourtant que de nombreux cas existent), du moins une stabilisation du mal et un soutien à son processus de régression, processus auquel bien sûr était censé contribuer largement, mais à sa juste place, la médecine conventionnelle.

Pour un art de guérir tout autant holistique que scientifique

Le traitement d’une partie du corps ne devrait pas être entrepris sans un traitement du corps entier. Si le corps et l’esprit sont à traiter, vous devez commencer par l’esprit.

(Platon)

Je débutais alors dans la pratique du Reiki. J’avais déjà l’intuition que l’art de soigner ne pouvait être qu’une subtile combinaison, et non un conflit permanent entre les deux, de connaissance technique et savoir-faire holistique, c’est-à-dire multi-dimensionnel, sur les ressorts secrets du corps et de l’âme humaine. Or ce revirement inattendu était un changement radical de donne pour moi. En plus de faire tomber de haut l’idée que je me faisais de la liberté d’esprit d’une personne que je croyais impossible à manipuler, cela avait le mérite de me montrer que paradoxalement, selon le principe même du chêne et du roseau, les gens les plus apparemment sûrs d’eux-mêmes sont souvent aussi les esprits les plus fragiles, pour ne pas dire malléables. Le poids de la famille, de la société et plus encore de l’autorité scientifique peut, quasiment sans peine, faire de l’âme humaine ce qu’il veut. Il suffit de brandir la menace de mort que recèle en lui-même le diagnostic et de présenter la méthode officielle comme la seule valable pour l’enrayer. Aussi hallucinant, voire révoltant que cela ait pu me paraître, voilà donc de quelle façon on pèse si lourdement sur la liberté du patient, que celui-ci n’envisage plus d’autre solution que celle, et c’est bien le cas de le dire, d' »avaler la pilule », aussi amère soit-elle. L’emploi d’une analogie simpliste comme cette métaphore de la guerre et des armées se faisant face n’est dans cette stratégie qu’une manière, à vrai dire redoutablement efficace, d’emporter le consentement prétendûment « éclairé » du malade alors même que d’éclairage, il n’en est proposé qu’un seul, univoque, qu’il s’agit uniquement de faire accepter. Les autres pratiques, de nature holistique précisément, sont désignées comme ce qui ne « marche pas », car s’il en était autrement, depuis le temps, « cela se saurait ! »… Leçon d’humilité pour ma propre personne, car qui suis-je, moi qui pratique quotidiennement des méthodes holistiques dont je dis haut et fort qu’ils ne se substituent en aucun cas au diagnostic ni à la prescription du médecin, pour me croire à l’abri de la pression familiale, sociale et plus encore médicale le jour où, confrontée pour moi-même ou l’un de mes proches à une maladie à l’issue incertaine, je n’aurai à l’évidence plus le même angle de vision, plus la même froideur de jugement, et des choix inévitablement biaisé par l’écrasante supériorité du savoir du corps médical sur mes modestes connaissances de praticienne en bien-être. Raison de plus, me sembla-t-il alors, pour creuser davantage ces sujets, élargir le champ de mes compétences, c’est-à-dire, pour résumer ma démarche en reprenant à mon compte l’un des cinq idéaux du Reiki, travailler honnêtement et sur moi-même. C’est à cette époque-là que fut porté à ma connaissance le témoignage d’Arielle Essex, connue aujourd’hui pour son action dans le domaine du développement personnel et de la programmation neuro-linguistique. Condamnée selon la médecine classique par une tumeur cérébrale, elle était parvenue à l’auto-guérison en choisissant d’envisager cette épreuve sous un autre angle que celui du combat. Au lieu d’attraper ce mal funeste à bras-le-corps en lui déclarant une guerre sans merci, elle avait décidé de considérer chaque symptôme, à commencer par les insupportables migraines qui avaient précédé chez elle l’apparition effective de la maladie, comme autant de messages ayant quelque chose à enseigner à l’être humain à qui ils s’adressent. Dans cette perspective, la maladie n’est plus un ennemi, mais l’enseignant d’une école rude il est vrai, et dont certes on préfèrerait pouvoir se passer, mais qui ne quittera votre vie que lorsqu’il aura fini de vous transmettre les changements devenus nécessaires dans votre environnement et votre quotidien. Dès lors que vous aurez entendu et commencé à mettre en pratique le message qui vous est envoyé, vous donnerez à ce professeur aux méthodes sévères le signal d’un départ dans la paix plutôt que dans une hostilité où celui qui laisse le plus de plumes n’est autre que vous-même.

Remarquons qu’il en est exactement de même en ce qui concerne les maladies microbiennes. On sait aujourd’hui que tout microbe (bactérie ou virus) ne peut causer de dégâts dans un organisme que s’il y trouve une structure d’accueil, c’est-à-dire un terrain fragilisé par un système immunitaire affaibli, ou bien parce qu’il ne reçoit pas quotidiennement les nutriments appropriés, ou bien par un contexte psycho-émotionnel envahi par des émotions destructrices nourries par des pensées angoissantes. Dans ce contexte, les microbes, dont du reste beaucoup d’espèces sont nos amies (que l’on pense au microbiote buccal, intestinal etc.), sont à considérer comme une population potentiellement hostile mais avec laquelle il pourrait être judicieux de nouer des relations diplomatiques. Avec des soignants qui cultivent un tel état d’esprit, admettant volontiers l’importance primordiale du terrain et pratiquant comme règles de base des principes d’Hippocrate tels que « premièrement ne pas nuire » et « que ton aliment soit ton médicament », on peut se prendre à espérer que deviennent enfin complémentaires et non antagonistes, médicaments chimiques issus des avancées de la connaissance scientifique et traitements naturels validés par des siècles voire des millénaires d’expérience. Va-t-on enfin se mettre à rechercher ensemble les moyens de soulager toute personne malade de ses symptômes les plus pénibles tout en l’accompagnant pour restaurer la totalité de son être (corps, âme et esprit) dans un équilibre harmonieux dont la maladie, de quelque nature qu’elle soit d’ailleurs, est seulement venue révéler la perte ? Et si l’art de soigner, c’était en tout premier lieu celui de se mettre à l’écoute de la personne, des douleurs de son corps, des inquiétudes de son psychisme, de ses angoisses existentielles quant au sens à donner à sa vie et à ce qui est, à l’instant présent, en train de s’y jouer ? Et si le choix d’un protocole thérapeutique, lequel peut bien sûr faire intervenir en synergie l’approche chimique et une ou plusieurs disciplines complémentaires, venait seulement comme suite logique d’une telle qualité d’écoute ?

Guérir avec la médecine holistique, possible ou non ?

Tel est aussi le message de Jean-Marc Dupuis dans une lettre de Santé Nature Innovation entièrement consacrée à la médecine holistique dont je vous livre ici quelques extraits assortis de mes commentaires. Vous allez voir que le grand professeur dont il était question au début du présent article n’est pas le seul, bien loin de là, à user de métaphores guerrières pour évoquer notre rapport à la maladie.

La médecine conventionnelle est organisée comme une armée engagée dans une lutte à mort contre les maladies.

Elle agit comme si les maladies étaient une sorte d’armée étrangère cherchant par tous les moyens à attaquer l’humanité.
D’une part, il y aurait les « bons » petits êtres humains, qui ne demandent qu’à vivre en bonne santé ;

d’autre part, il y aurait les méchants microbes, virus, tumeurs, gènes défectueux et germes infectieux en tout genre qui chercheraient à les rendre malades.

À coups de vaccins et de médicaments, elle prétend construire autour des gens un bouclier de défense qui les protégerait de tous les dangers, y compris des conséquences de leurs propres actes.

Son but rêvé est d’appliquer des solutions globales, universelles, qui minimisent la participation des individus à leur santé tout en les protégeant au maximum.

La médecine est envisagée comme un grand Combat entre les forces du Bien et du Mal. Le Mal, ce sont les maladies. Le Bien, dans sa vision, ce sont les médicaments.

Lisant cela, je crois entendre comme en écho cette pensée du maître Omrram Mikhaël Aïvanhov:

Il existe des remèdes pour toutes les formes de maladies, mais à condition de bien connaître l’ÊTRE HUMAIN, sa structure, les énergies qui circulent en lui et les relations qu’il entretient avec l’univers telles que la science ésotérique les a étudiées depuis des milliers d’années. Trop de gens qui se disent spécialistes et qui prétendent s’occuper de l’être humain, le délivrer de ses maux, continuent à le voir comme une mécanique. Ils sont loin de se douter qu’il existe en lui des forces , des entités et des intelligences encore
inconnues qui sont capables , sous certaines conditions , de fabriquer dans l’organisme des éléments qui n’y existaient pas. tous ces gens ignorent qu’au-delà du corps physique l’homme possède d’autre corps de nature subtile. sans parler de l’âme et l’esprit; comment peuvent ils imaginer guérir? c’est impossible. C’est impossible parce qu’ils s’y prennent mal, parce qu’ils ne veulent pas savoir ce qu’est réellement L’Être Humain. »

En préambule, je dois à l’honnêteté intellectuelle de préciser que les circonstances semblent avoir donné raison, en l’occurrence, au grand patron précédemment évoqué: en effet, après avoir suivi rigoureusement le protocole conventionnel proposé et subi en la considérant comme normale sa cohorte de dommages colatéraux, l’amie dont je parle ici est considérée par ses médecins comme en état de rémission complète à l’heure où j’écris ces lignes. Par ailleurs, s’il faut en croire le principe selon lequel une part de vérité se niche à la base de toutes les erreurs, faute de quoi elles ne prospèreraient évidemment pas, force est de constater que la lutte pour survivre est, il est vrai, consubstantielle à la vie elle-même. Rika Zaraï, l’une des premières voix en France à répandre le message de la médecine naturelle et holistique auprès du grand public, employait elle aussi la métaphore de nos gentils globules blancs contre les méchants microbes pathogènes, ajoutant que l’usage des fébrifuges chimiques courants devrait être réservé aux cas extrêmes car dans la plupart des situations, ils font le jeu de l’ennemi en désarmant nos lignes de défense immunitaires. mais c’est aussi pour mieux nous expliquer ce que nous pourrions changer dans notre mode de vie pour ne pas préparer à ces adversaires un environnement dans lequel ils n’ont plus qu’à venir s’installer comme en terrain conquis. La vraie limite de cette conception des choses réside, une fois encore, dans son caractère simpliste: de même que dans la nature, il y a la sélection naturelle et aussi les phénomènes de symbiose, la lutte pour la survie et ladaptation à l’environnement, de même, il y a dans notre quête de la santé, la bataille contre la maladie, et aussi l’épreuve comme parcours initiatique pour apprendre et comprendre… En médecine holistique, on explique par exemple qu’aucune épidémie ne détruit la totalité d’une population par le fait que l’ennemi n’est rien sans la collaboration évidemment inconsciente et involontaire de sa proie qui n’a fait jusqu’alors que lui faciliter la manœuvre par une alimentation inadéquate, un manque d’activité physique, une vie relationnelle insuffisamment harmonieuse ou encore une ouverture insuffisante à ce qui constitue ce que le professeur Henri JOYEUX appelle la « fine pointe » de notre esprit.

Jean-Marc Dupuis lui-même ne dit pas autre chose lorsque, restituant à la médecine conventionnelle les mérites qui lui reviennent de droit, il affirme:

La tuberculose, ça ne se soigne pas avec des vitamines. Ça se soigne avec l’isoniazide, la rifampicine, l’éthambutol et le pyrazinamide, les antibiotiques qui ont remplacé la streptomycine, et qui sont presque toujours efficaces en première ligne.

Il n’empêche qu’au-delà de la leçon d’humilité qu’est venu me transmettre, tandis que j’en étais aux premiers mois de ma pratique, le cas particulier de cette amie de fraîche date, je ne peux que faire mien ce constat sévère mais juste:

Oubli de la dimension humaine de la médecine
La médecine conventionnelle a fini par oublier qu’elle traite des êtres humains qui ont aussi des émotions, une « psyché » (esprit), des problèmes personnels qui, souvent, sont le principal obstacle à leur guérison, mais qui sont les meilleurs alliés de la médecine lorsqu’elle en tient compte.

En effet, maintenant qu’ont été vaincues la plupart des maladies infectieuses même si la crise mondiale liée à la Covid 19 nous rappelle l’étendue de ce que nous en ignorons encore, , les pires maux dont souffre l’être humain lui sont infligés par lui-même ou par ses semblables, de façon involontaire mais encore plus souvent de façon volontaire.

Le tabac, l’alcool, le sucre, la malbouffe, l’absence d’activité physique, les drogues en tout genre et la pollution sont devenus les principaux facteurs qui rendent l’humanité malade physiquement.

Viennent ensuite les relations personnelles, professionnelles et sociales toxiques, qui entraînent leur cortège de dépressions, solitudes, suicides, violences, traumatismes divers, anorexies, boulimies, maladies sexuellement transmissibles, et qui, comme par hasard, vont en général de pair avec une baisse des défenses immunitaires et un plus grand risque infectieux (on parle aujourd’hui du retour de la tuberculose, de la syphilis, de la gonorrhée en France).

On retrouve ici le point de vue évoqué plus haut, conforté par la nature même du remède que propose la lettre qui sert de fil conducteur à cet article:

Notre médecine naturelle, c’est une médecine qui prend chaque patient pour un être humain à part entière, capable de comprendre ce qui lui arrive, de réfléchir sur les causes, d’envisager plusieurs traitements, pour faire des choix intelligents. Un être humain qui assume sa liberté et ses responsabilités.

Cela veut dire que la bonne santé n’est pas recherchée en avalant des médocs, mais en comprenant le fonctionnement et les besoins de son corps, et en adaptant sa vie, son alimentation, ses activités, son métier, et même ses relations et ses loisirs, aux exigences d’une vie saine.

Tout cela, évidemment, demande un investissement important. Il faut prendre le temps de lire, de réfléchir, ce qui est souvent long et fatigant. (…) Il faut accepter de ne pas toujours comprendre du premier coup.

Une fois encore, je précise que je suis bien consciente de n’être protégée contre aucune des pressions qui, face à un danger avéré, pourrait altérer mon discernement et finir par faire de moi un être fragile disposé, comme nous le sommes tous à un moment ou un autre, à confier sa vie sans se poser trop de questions, à qui parvient à se faire accepter comme plus qualifié, plus compétent, plus grand connaisseur du fonctionnement de la « mécanique humaine » que je ne peux l’être de ma propre personne envisagée dans sa conception holistique, c’est-à-dire au moins tridimensionnelle. En attendant, je persiste à affirmer ici que les animaux, que j’aime et respecte profondément par ailleurs, ne sont pas mes cousins, ni les machines mes semblables. À l’instar de Jean-Marc Dupuis, je suis de ceux qui croient qu’il ne suffira jamais, pour rendre la médecine pleinement humaine, de prescrire:

  • des médicaments anti-cholestérol à des personnes qui mangent trop gras ;
  • des médicaments anti-diabète à des personnes qui mangent trop sucré ;
  • des antibiotiques à des personnes qui ont manqué aux règles les plus fondamentales de l’hygiène ;
  • des somnifères à des personnes qui ont perdu le sens du jour et de la nuit ;
  • des antidépresseurs à des personnes dont la vie part à la dérive et qui ont toute raison d’être déprimées ;
  • des bisphosphonates (médicaments contre les os fragiles) à des personnes qui ne pratiquent pas assez d’activité physique et dont les os, comme les muscles, s’étiolent naturellement.

ni de se contenter de diagnostiquer:

  • des maladies cardiaques et des cancers du poumon à des fumeurs invétérés ;
  • des cirrhoses à des gens qui consomment plus d’alcool que leur organisme n’en peut tolérer;
  • de l’hypertension à des personnes qui mangent trop et bougent trop peu.

À défaut d’avoir l’honneur d’être médecin, je continuerai, simple praticienne en bien-être que je revendique de demeurer, à étudier, à me former à toute méthode ou protocole holistique que j’estimerai assez sérieux pour mériter de faire partie de la panoplie avec laquelle je vous accompagnerai, pour peu que vous me fassiez assez confiance pour recourir à mes soins, dans votre reconnexion à votre propre réalité, corps, âme et esprit. « C’est ça la passion. » (sic). Suivant son sage conseil, je laisse ouvertes les écoutilles.

Pour aller plus loin:
Lire l’intégralité de la lettre de Jean-Marc Dupuis

Paix intérieure et instant présent, deux facettes d’un même diamant !

Le 13 octobre 2016

Il est impossible de faire l’expérience de la paix sans posséder un cœur innocent, semblable à celui d’un enfant. »

(Amma)

Ni attente frustrante, ni vaine déploration, juste accueillir l’instant présent. N’est-ce pas là le plus sûr moyen de se maintenir en paix ? Voici deux approches pratiques de ce principe, comme deux facettes d’un même diamant !

Vivre en paix, à l’instant présent

C’est toujours à l’intérieur de vous que se trouvent les solutions. Et c’est toujours par l’amour que vous pouvez guérir et que vous pouvez harmoniser votre vie.

La souffrance de la séparation est toujours très vive lors d’un décès mais si vous arrivez à vivre dans l’instant présent au lieu de vous projeter dans ce qui s’est passé ou de penser à ce qui aurait pu être ou qui ne sera plus, alors vous pouvez trouver et vivre la paix intérieure.

Ceci est aussi valable lors de toutes séparations, de la perte d’un emploi, d’un lieu aimé, d’un vol…

La souffrance se manifeste par l’activation de mémoires, par une projection de films intérieurs qui font que vous êtes soit dans le regret, soit dans un futur souffrant nourrissant le manque. Pratiquez le silence et ramenez votre conscience sur un point précis qui vous réjouit.

Si vous vivez dans l’instant présent à profiter de ce qui vous entoure, à remercier d’être en vie, de pouvoir faire plein de nouvelles choses, d’utiliser vos sens et de bénir la vie, alors la vie va vous combler : la vie va vous apporter l’amour, la paix et la sérénité et vous vivrez dans un état de grâce qui soulage et permet d’avancer sereinement, moment présent après moment présent.

Joéliah /
Article original dans Le Jardin de Joéliah

<"La vraie paix n'est pas le contraire de l'agitation. Elle est absence d'agitation. C'est un état de détente et de repos complet. La vraie paix est un sentiment profond qui envahit le cœur tout entier dès lors que nous nous libérons des pensées du passé."/blockquote> Amma

En pratique, qu’est-ce qui m’empêche d’être en paix ?

On nous parle souvent du moment présent comme étant une cl
ef de compréhension de notre nature divine mais comment l’appliquer ?

Eh bien, des questions commençant par « qu’est ce qui t’empêche MAINTENANT de ….. » sont une belle clef pour la paix.

Voyons dans l’exemple :

– Qu’est ce qui, maintenant, t’empêche d’être en Paix ?

À cette question arrivent, souvent, des notions qui appartiennent à une angoisse du passé ou une peur du futur ou des objectifs de ce futur.
Alors, en vérité, ici et maintenant, dans le moment présent, souvent, rien ne m’empêche d’être en paix, de faire une petite pause et de bien me caler dans ce moment précis.

Je me crée alors un espace où, pour quelques minutes seulement, je suis là, ça va bien, je laisse mes conflits au passé et au futur, ICI, LA et MAINTENANT, ça va bien…. je suis en paix, je lâche, je parle à mon mental et je lui demande de me laisser tranquille 5 mn…

Cet exercice, dans la pratique devient simple, pratiqué quelques fois par jour, il peut changer votre vision du monde et une pause de 5 mn dans cet état de paix vous rendra bien plus « performant » que vos angoisses.

– Qu’est ce qui, maintenant, t’empêche d’être heureux ?

Sans aucun doute les « objectifs », encore dans le futur qui viennent dire « quand j’aurai ceci ou cela…. » , « quand je serai avec celui ci ou celle la »…….. mais là, pourquoi n’es tu pas heureux d’avoir ce que tant de personnes aimeraient avoir pour être heureux? Tu as un travail, une maison, une famille…. songe à ceux qui pensent « quand j’aurai un travail, je serai heureux…. etc. »
Vois bien cela en toi et tu verras que tu as déjà des raisons d’être heureux mais ici, le bonheur mental est comme un arc en ciel, plus on s’en approche, plus il semble s’éloigner et on se donne une nouvelle cible sans s’apercevoir que voir de loin l’arc en ciel est déjà une part de bonheur.

Alors, regarde, souvent, tu as un corps qui fonctionne, des circonstances de vie qui mériteraient ce bonheur, ce côté joyeux ici et maintenant.

Voilà 2 petits exemples d’application du moment présent en nous, c’est simple en fait et ça change tout !

Bénédictions

Sylvain Didelot
« Appliquer le Moment Présent », chronique trouvée sur >La Presse galactique

Cancer et bienfaits du yoga : un véritable prodige thérapeutique !

Le 22 septembre 2016

En tant que praticienne en bien-être mais aussi comme pratiquante assidue de Kundalini Yoga, comment n’aurais-je pas pu tomber en arrêt ce matin, en consultant ma messagerie et plus particulièrement les nombreuses lettres d’information qui me parviennent au sujet des dernières découvertes et autres études scientifiques ayant trait au bien-être et aux pratiques holistiques (c’est-à-dire conçues pour améliorer la santé tant du corps que de l’esprit), sur cet excellent article de Xavier Bazin ayant pour thème les bienfaits aussi impressionnants qu’inattendus de la pratique du yoga concernant la qualité de vie des personnes soignées pour un cancer, y compris par la médecine conventionnelle comme en témoigne cet autre article sur le yoga à l’hôpital trouvé dans Le Parisien Magazine.

Comme de nombreuses publications traitant des effets bénéfiques du yoga, celle-ci évoque la forme de yoga la plus couramment enseignée notamment en France, à savoir le hatha yoga. loin de vouloir cultiver quelque opposition que ce soit entre les différentes pratiques de yoga, je tiens à préciser en préambule que celle que j’ai faite mienne, le Kundalini Yoga est elle aussi une méthode holistique complète qui permet une prise en charge globale de tous les aspects de la personne, favorise une connaissance de soi fondée davantage sur l’intuition que sur le mental, et augmente l’ouverture de conscience* Il intègre plusieurs techniques de respiration et des Kriyas (enchaînements de postures), mais aussi des phases de relaxation et de méditation régénérant tant l’organisme physique que le mental, le tout ponctué de chant de mantras destinés, à l’instar de toutes les autres composantes de cette forme de yoga, à réveiller l’énergie vitale enfouie dans chaque être humain. En résumé, on y retrouve bien sûr ces deux aspects fondamentaux du yoga que sont la « gymnastique » avec la succession des exercices physiques (dimension externe), et le Pranayama ou maîtrise du souffle (dimension interne). Mais le Kundalini Yoga se caractérise par une orientation plus résolument spirituelle. Plus méditatif que d’autres styles de yoga, il vise à atteindre une forme d’éveil grâce à l’ouverture des chakras. Inspiré de la tradition tantrique (ce qui ne signifie nullement qu’il s’y trouve quoi que ce soit d’ordre sexuel), il nous invite à réveiller l’énergie vitale universelle qui sommeille en nous, symbolisée par un serpent remontant le long de la colonne vertébrale en partant précisément du chakra racine. Quel que soit votre âge et votre état de santé, votre professeur de yoga, et plus particulièrement de Kundalini Yoga, saura trouver les exercices les mieux adaptés à vos possibilités et les plus efficaces pour vous ressourcer physiquement, émotionnellement et mentalement en vous reconnectant à vous-même.

En savoir plus sur les notions de Kundalini et d’harmonisation des chakras

Cancer : mettez-vous vite au yoga !

« Xavier, que ferais-tu si on t’annonçait que tu avais un cancer ? »

À cette question, je répondrais sans hésiter :

« Je me mettrais immédiatement au yoga. »

La raison est simple : je ne connais aucune activité qui fasse autant de bien pour la santé du corps ET de l’esprit.

Le yoga vous permet de traverser l’épreuve de la maladie avec d’autant plus de force qu’il :

  • Redonne de l’énergie à votre organisme – au moment où les traitements médicaux anti-cancer le malmènent;
  • Calme vos peurs, votre colère, ou vos ruminations – des émotions fréquentes après l’annonce du diagnostic;
  • Réduit les douleurs articulaires et musculaires – souvent aggravées par les traitements;
  • Regonfle votre moral et chasse la déprime ou dépression – qui accompagnent souvent la maladie;
  • Améliore la qualité de votre sommeil – ce qui renforce votre système immunitaire, au moment où vous en avez le plus besoin;
  • Et vous aide à lâcher prise, à vous reconnecter à votre corps, à vos besoins, et à votre esprit – une démarche essentielle pour guérir.

Cela vous paraît peut-être trop beau pour être vrai ?

Et pourtant… Les effets du yoga sont tellement enthousiasmants qu’il est en train d’entrer dans les hôpitaux français… pourtant peu réputés pour leur ouverture à ce genre de méthodes!

Des séances de yoga à deux pas des blocs opératoires
À l’hôpital Saint-Louis, à Paris, cela fait déjà 5 ans que les femmes atteintes d’un cancer du sein bénéficient automatiquement de séances de yoga gratuites… qui ont lieu dans les locaux même de l’hôpital, pas très loin des salles d’opération !

Ce petit miracle doit tout à une femme en avance sur son temps, le Dr Caroline Cuvier, cancérologue. Elle explique :

« L’activité physique diminue le taux de récidive des patientes atteintes d’un cancer du sein. Elle permet aussi d’améliorer la qualité de vie pendant le traitement et de diminuer la fatigue. Le yoga, plus spécifiquement, a le mérite de s’adapter à la personne malade, de travailler sur la concentration pour mieux sentir son corps, et même le reconquérir. »

Mélina, l’une de ses patientes, a témoigné des bienfaits que lui a apporté le yoga, elle qui a subi six mois de chimiothérapie et une intervention chirurgicale :

« Les nausées, la fatigue et l’anxiété m’empêchaient de respirer, j’avais un nœud à l’estomac en permanence. Les grandes respirations me libèrent, ça me donne de la force et de la confiance en moi ».

Le yoga a également fait une entrée remarquée à la Pitié Salpêtrière, autre grand hôpital parisien. Ici, l’objectif est de soulager les douleurs chroniques, notamment celles de l’arthrose et de la lombalgie (mal de dos).

Cet effet « anti-douleur » (précieux en cas de traitement anti-cancéreux) est confirmé par le Dr Jocelyne Borel-Kuhner, qui a ouvert une consultation de yogathérapie dans un autre hôpital, celui d’Eaubonne dans le Val-d’Oise :

« Le yoga a des effets mécaniques – les étirements assouplissent les muscles –, mais aussi des effets sur le système nerveux. Une pratique régulière favorise la sécrétion d’endorphines qui calment la souffrance et diminue la production des substances inflammatoires. Elle agit à la fois sur la transmission et la perception de la douleur ».

Tout cela, le Dr Borel Kunher l’a découvert grâce à un médecin visionnaire, pionnier de la yogathérapie depuis plusieurs décennies, le Dr Lionel Coudron.

Longtemps, ce précurseur a prêché dans le désert. Les mentalités un peu fermées du monde médical n’étaient pas prêtes à accueillir cette tradition indienne millénaire.

Mais depuis quelques années, une floraison de publications médicales est venue lui donner raison, et prouver scientifiquement les incroyables effets du yoga sur la santé du corps et de l’esprit.

Une avalanche d’études scientifiques pour cette activité ancestrale
Rien que pour les patientes atteintes de cancer du sein, une douzaine d’études sont parues ces deux dernières années… avec des résultats enthousiasmants !

Toutes ont montré une diminution significative de la fatigue physique et mentale de ces patientes… après seulement quelques semaines à pratiquer le yoga.

À chaque fois, leur état a été comparé de façon très rigoureuse à un groupe similaire qui n’avait pas fait de yoga. Et à chaque fois, les patientes qui ont bénéficié du yoga ont vu leur qualité de vie s’améliorer de façon très nette.

Le yoga a aussi un effet moins visible mais très précieux : il réduit l’inflammation chez les patientes atteintes de cancer du sein, ce qui est d’autant plus intéressant que l’inflammation chronique est connue pour susciter et nourrir le cancer.

La qualité du sommeil est un autre problème courant en cas de cancer : après les traitements médicaux, 30 à 90 % des patients se retrouvent avec de sérieux troubles du sommeil. De quoi vous gâcher la vie… et accélérer votre risque de mort prématurée.

Mais une étude réalisée auprès de malades du cancer a montré qu’il suffisait de faire 2h30 de yoga chaque semaine pendant un mois pour voir la qualité de son sommeil nettement améliorée !

Et ne croyez pas que l’effet du yoga se limite aux patientes atteintes de cancer du sein. Une autre étude récente montre les mêmes effets positifs sur la qualité de vie des hommes victimes de cancer de la prostate.

Voilà pourquoi l’une des chercheuses les plus en pointe sur le sujet, le Dr Anita Peoples n’hésite pas à déclarer publiquement :

« A ce jour, on n’a rien trouvé d’aussi efficace que le yoga pour améliorer la qualité de vie des malades du cancer. »

Même l’activité physique « classique » ne produit pas d’effets aussi puissants.Le yoga est un véritable prodige thérapeutique !

Pour en percer le secret, je me suis plongé dans le précieux livre du Dr Coudron, Le yoga, bien vivre ses émotions.

Voici ce que vous devez absolument savoir sur cette pratique ancestrale :

Comment le yoga soigne votre corps et votre esprit
Le yoga le plus pratiqué, le hatha yoga, combine à la fois des exercices de respiration, des enchaînements de postures de yoga et de la méditation.

Comprenez-bien que ces exercices n’ont pas été choisis « par hasard ». Ils ont au contraire été testés, améliorés et affinés pendant des siècles, avec rigueur et minutie.

Pour optimiser leur méthode, les pionniers du yoga ont effectué des milliers d’observation, sur des milliers de pratiquants… Et c’est ce qui en fait aujourd’hui une pratique incomparable, qui agit sur tous les points clés de notre santé.

D’abord, le yoga renforce les muscles, assouplit le corps et améliore l’endurance. Ce sont les trois ingrédients d’une activité physique complète, qui produit en elle-même d’excellents effets thérapeutiques.

Mais le yoga n’est pas seulement une « gymnastique ». Elle permet aux muscles de fonctionner en harmonie, elle améliore la posture et redonne au corps son unité et sa cohérence…. soit les mêmes effets que la kinésithérapie !

« Comme le ferait un fer à repasser sur un linge froissé, toutes les crispations de la journée sont éliminées une à une avec le yoga », explique le Dr Lionel Coudron… Exactement les mêmes effets qu’un massage professionnel !

Plus profondément, le yoga est aussi une forme de psychothérapie douce : grâce à ses effets « relaxant », il améliore l’estime que vous avez de vous-même et vous aide à ne plus vous laisser emporter.

Les exercices de respiration ont un rôle fondamental dans la gestion de vos émotions. Avez-vous remarqué que votre respiration s’accélère naturellement lorsque vous avez peur, que vous vous mettez en colère ou que vous êtes agité ?

Eh bien lorsque vous vous efforcez au contraire de ralentir votre respiration consciemment, vous obtenez le résultat inverse, un état général de paix mentale.

Ajoutez à cela la méditation et la visualisation du hatha yoga, et vous réussissez en plus à chasser vos pensées négatives et à adopter une attitude plus sereine par rapport aux événements, même les plus douloureux.

Réussir enfin à lâcher prise !
Toutes ces propriétés du yoga en font votre meilleur allié pour réduire le stress chronique, ce « mal du siècle » qui ronge en silence votre corps et votre esprit.

En cas de cancer, le yoga vous aide à lâcher prise, au moment où vous en avez le plus besoin… et au moment où c’est le plus difficile à faire !

Le premier réflexe contre cette maladie est de vouloir lui faire la guerre, de mobiliser toute son énergie pour détruire cet ennemi maléfique.

C’est une bonne chose au départ. Mais si votre organisme est en état de stimulation permanente, acharné à vouloir « battre » le cancer, avec l’angoisse permanente de ne pas y parvenir, il peut finir par s’épuiser.

Or c’est le repos, et non le combat, qui fait le plus de bien à vos cellules !

Le yoga permet à votre corps de récupérer en profondeur, et vous aide à trouver cet état de calme, de recul et d’espoir indispensable au bien-vivre… et à la guérison.

N’attendez pas de tomber malade !
Vous me direz, pourquoi attendre de tomber malade pour se mettre au yoga ?

Et… vous avez bien raison !

A titre personnel, je compte m’y mettre dès que possible. J’ai vraiment hâte d’ajouter cette merveilleuse activité à mon programme physique de la semaine (déjà composé de séances de musculation et d’efforts intenses « fractionnés »).

D’autant que je vous ai surtout parlé des effets du yoga contre le cancer, et pas de ses myriades d’autres bienfaits thérapeutiques prouvés scientifiquement.

J’y reviendrai, mais sachez que c’est une des meilleures activités qui existe :

  • Pour votre cœur : il régule votre tension artérielle et améliore la santé des patients victimes de maladies cardiaques graves.
  • Pour les problèmes respiratoires : le yoga réduit vos symptômes et améliore votre qualité de vie si vous êtes asthmatique.
  • Contre l’arthrose et l’ostéoporose : le yoga fluidifie vos articulations, élimine la douleur et fortifie vos os.
  • En cas de douleur chronique au dos (lombalgie) ou à la nuque.
  • Pour réduire votre stress, booster votre humeur et améliorer votre sommeil – des effets qui ne sont bien sûr pas réservés aux patients atteints de cancer !

Ces points de réflexologie soulagent directement la douleur

Le 16 septembre 2016

Vos pieds font partie des éléments les mieux connectés au reste de votre corps. À partir d’une action spécifique sur les pieds, vous pouvez soulager des douleurs dans l’ensemble de votre corps. Pour obtenir des résultats, vous devez masser doucement les points de réflexologie pendant environ 30 secondes et au moins 3 fois par jour.

Ces points de réflexologie soulagent directement la douleur

1. Douleur au niveau de la gorge

Massez doucement le milieu de votre gros orteil pour soulager directement le mal de gorge.

Le gros orteil est étroitement lié à la gorge ainsi qu’à l’hypophyse.

2. Douleur dans le haut de votre corps

Massez doucement le point de réflexologie qui se situe là où votre gros orteil touche le reste du pied.

Cette zone permet de soulager les douleurs présentes dans votre cou, votre nez et votre colonne vertébrale.

3. Douleur dans le bas du dos

Offrez un doux massage approfondi au talon de vos deux pieds.

Vous pouvez également tremper vos pieds dans de l’eau chaude, et profitez de cet instant pour les laisser se détendre.

Le point de réflexologie au niveau du talon est merveilleux pour soulager le bas du dos, le nerf sciatique, les genoux et les mollets.

4. Douleur au niveau de la vésicule biliaire

Si vous ressentez des douleurs au niveau de la vésicule biliaire, alors vous devez massez doucement la voûte plantaire de vos pieds.

Cette zone peut également faire du bien au pancréas, au foie, aux reins ainsi qu’aux glandes surrénales.

5. Douleur au niveau des dents

Lorsque vous avez mal aux dents, concentrez votre doux massage sur le doigt du milieu de votre pied gauche.

Ce point de réflexologie est directement relié aux dents.

Il permet également de soulager certaines douleurs de tête.

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