Archives de catégorie : Vivre au présent

Ici et maintenant : être au moment présent

Le 25 avril 2016

Effet de mode ou réalité ? Être présent à l’instant, au moment qui se vit, ici et maintenant, est le plus beau cadeau que l’on peut s’offrir. Pourquoi ?
Voici quelques éléments de réponse à savourer sans modération.

Ici et maintenant : offrez-vous le luxe de l’instant présent !

Personne ne changera le passé et le ressasser en boucle revient à tourner en rond dans son bocal tel un poisson rouge. Quant à l’avenir, on ne peut pas
le prédire. S’y projeter en permanence, trop anticiper les évènements peut vite devenir source de stress ou favoriser le développement des problématiques
de contrôle (vouloir tout maîtriser) et donc empêcher de vivre le moment présent.

Or, vivre l’instant présent c’est vivre sa vie, c’est être dedans, se donner l’occasion d’en être acteur plutôt que d’en être spectateur et de se laisser
diriger par les évènements, voire de les subir. La différence est énorme. Ne pas se laisser conduire par la vie mais la conduire, faire ses choix, investiguer, vivre l’expérience, ressentir, rebondir, savourer…

C’est précisément de cette manière que l’on s’offre le privilège d’éprouver cette sensation de plénitude qui nous habite quand on vit pleinement les petits ou grands moments de son quotidien. Mis bout à bout, ces évènements constituent toute une vie.

Cette démarche, une fois adoptée, génère de multiples effets secondaires très bénéfiques. Elle permet par exemple de :

  • • Trouver plus facilement son équilibre,
  • • Favoriser la concentration, les apprentissages,
  • • S’apaiser plus rapidement quand notre mental s’agite,
  • • Récupérer plus vite en cas de fatigue ou suite à des évènements difficiles,
  • • Se réjouir plus souvent et donc générer des sentiments positifs tels que la joie, la bienveillance, la gratitude, le plaisir…
  • • Travailler en amont d’un sentiment de réalisation qui participe à notre construction personnelle, à l’estime de soi.

Alors comment faire pour être exactement dans cet instant, instant présent, instant magique?

La règle d’or consiste à être plus présent à soi, à ses ressentis et sensations, se reconnecter à son corps, à vivre son expérience en investissant ses
5 sens, à les ouvrir.

->> par exemple, lors d’un repas, plutôt que de manger mécaniquement, on peut retrouver le plaisir de la dégustation en prenant le temps de savourer les
aliments par :

* le regard : observer la présentation, la forme, la couleur, la texture, …

* l’odorat : porter son attention sur les odeurs, le parfum avant, pendant et après la dégustation…

* l’ouie : est-ce un aliment croustillant, fondant ?

* le toucher : est-il humide, sec, mou, dur, liquide, solide…

* le goût : bon, plaisant en bouche, salé, acide, sucré, amer.

Cette dégustation peut être développée à l’infini et variera aussi en fonction de son état d’âme, les degrés de perception s’en trouveront modifiés.

« Le matin, quand vous regardez le soleil se lever, pensez que ces rayons qui viennent jusqu’à vous sont des créatures vivantes qui peuvent vous aider à résoudre vos problèmes de la journée. Mais seulement les problèmes de la journée, pas ceux du lendemain. Le lendemain, vous devrez à nouveau aller les consulter, et encore pour une journée seulement. Ces entités ne vous répondront jamais pour les jours suivants. Elles vous diront : « Inutile de faire des provisions pour plus d’un jour. Quand vous reviendrez demain, nous vous répondrons. »
Chaque jour nous mangeons et nous ne faisons pas dans notre estomac des provisions pour une semaine, mais seulement pour la journée, et le lendemain nous recommençons. Eh bien, avec la lumière ce doit être la même chose, car la lumière est une nourriture que nous devons chaque jour absorber et digérer pour qu’elle devienne en nous sentiments, pensées, inspirations… Pourquoi n’a-t-on pas envers la lumière la même logique qu’envers la nourriture ? On dit : « C’est vrai, j’ai mangé hier, mais cela comptait pour hier ; aujourd’hui je dois recommencer à manger. » Et il doit en être de même pour la lumière. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Ainsi, il devient possible d’utiliser l’ensemble de ses ressources intérieures et non pas simplement le mental. On est progressivement plus juste, plus
aligné, on se sent plus équilibré alors un mieux-être et des ressources positives émergent naturellement et potentiellement des nouvelles solutions à nos
questionnements.

Les techniques de pleine conscience, de sophrologie et de relaxation permettent petit à petit d’ancrer de nouveaux réflexes en soi, de nouvelles habitudes et d’apprendre à savourer chacun de ces instants, minutes après minutes, jours après jours, mois après mois, années après années, toute une vie vécue pleinement, le plus sereinement possible et en développant le pouvoir de s’émerveiller

Qui n’a pas entendu : « soyez Ici et maintenant » dans un cours de yoga, de méditation, ou bien lu dans les pages d’un magazine de bien être ? Ces deux mots font une apparition de plus en plus remarquée dans notre société occidentale car dans nos vies bien trop remplies, nous avons ce besoin vital de revenir à l’instant présent pour nous retrouver, prendre du recul, marquer une pause, apprécier ou simplement respirer.  

Nous en sommes où ?

De compréhension très simple, du moins dans la sémantique, ici et maintenant s’avère pourtant nettement moins facile quand il s’agit de passer à la mise en pratique ! C’est donc avec une certaine incrédulité que nous écoutons notre professeur de yoga nous répéter : « respirez, soyez ici et maintenant » !

Alors nous respirons, nous respirons mais nos pensées continuent de nous emporter loin, très loin de la salle de yoga, bien souvent derrière notre bureau où s’entassent les dossiers, à la sortie de l’école pour récupérer les enfants ou encore, à la journée du lendemain pour un rendez-vous important ! Quand le tourbillon de pensées semble nous emporter avec lui, comment faire pour s’en extraire ?  

D’où viennent-ils ?Dérives et raccourcis contemporains

Avec l’essor des philosophies orientales en Occident à travers notamment les enseignements de Swami Ram Das, de Jiddu Krishnamurti et Eckhart Tolle, l’expression est rapidement devenue à la mode. Mais force est de constater que le message est souvent galvaudé, devenu une sorte d’invitation à la jouissance immédiate, à la satisfaction irréfléchie et consumériste des désirs. Et puisque seul le présent compte, toute notion d’effort et de responsabilité se dissout dans le grand océan de la paresse et de l’indolence. Vivre le moment présent revient ainsi pour beaucoup de personnes et de jeunes, en particulier, à rechercher toujours plus les sensations fortes, sans se préoccuper des conséquences puisque demain n’existera peut-être pas ! On entend souvent dire : « on n’a qu’une seule vie ! Carpe diem ! », alors autant brûler la chandelle par les deux bouts, avoir tout vécu, tout vu, pour ne pas avoir de regrets ! Même si c’est au prix de se mettre soi-même ou les autres en danger par des comportements à risque : abus d’alcool, de drogues, sexualité débridée. 

Y arriver.Pour arriver à être dans l’ici et maintenant, plusieurs pistes sont possibles :

Accepter

Accepter, c’est-à-dire dire « oui » à ce qui est que ce soit agréable ou désagréable, que cela nous rende heureux ou malheureux. Accepter l’imperfection, les peurs, l’incertitude, l’inconstance des choses. Apprendre également à ne pas juger, à ne pas faire de supposition, à ne pas prendre la fuite. Juste accepter (qui ne veut pas dire se résigner !) et observer en soi ce qui se passe. C’est donc une attitude passive en apparence mais très active intérieurement. Cette position d’observateur, qui est celle d’un méditant, va peu à peu permettre de ne plus s’identifier aux émotions, et si nous ne sommes plus nos émotions, alors que sommes-nous ? Un vaste champ de possible s’ouvre devant nous, dans lequel nous ne sommes plus victimes mais acteurs de nos vies.  

Respirer

Respirer est la clé. La plupart du temps, et particulièrement en situation de stress, nous respirons mal : la respiration est courte et haute, limitée au niveau de la cage thoracique, et le ventre est contracté. Lorsque l’on revient à la conscience de sa respiration, on revient à l’instant présent. On peut alors ressentir ce précieux mouvement de va et vient qui se fait « tout seul ». En revenant à sa respiration, celle-ci se ralentit progressivement. Un petit exercice de visualisation permet de participer à ce retour à soi : sur l’inspire, visualiser l’air lumineux entrer par les narines et descendre doucement jusqu’au ventre pour le remplir, puis à l’expire, visualiser l’air ressortir par le même chemin emportant avec lui les soucis, les peurs, etc. À faire sans modération !  

Sourire

Sourire, un petit outil magique qui permet de revenir à l’« ici et maintenant » ! Sourire facilite le relâchement de tous les muscles du corps, notamment du visage et l’abdomen, et envoie le message au cerveau que tout va bien ! Même un sourire forcé a le pouvoir d’agir sur le stress. Des recherches l’ont d’ailleurs démontré : le
rythme cardiaque des personnes souriantes est en effet moins élevé que celles ne souriant pas. Et quand on ajoute à cela que le sourire permettrait de rallonger l’espérance de vie, il n’y a plus à hésiter ! 

Sérieusement

Se placer dans ici et maintenant signifie également se rappeler constamment qui nous sommes. Qu’est-ce que nous sommes venus faire en ce monde ? Nous ne sommes pas venus en ce monde pour courir derrière des clichés imposés par la société, ni par notre propre mental. Cette vie est un immense cadeau de l’Univers où nous avons du temps et de l’espace pour élever notre conscience et ressentir l’Union avec la Création entière. Toutes les situations et personnes dans nos vies nous sont données pour que nous puissions développer telle ou telle qualité qui nous avancerait sur le chemin vers le Grand Soi et la Beauté Universelle. Être ici et maintenant signifie également être conscient de notre but le plus élevé !  

Nathalie Bobichon

Comment vivre l’Instant Présent et être dans l’ici et maintenant ?

Avez-vous lu des citations, des pensées positives ou des articles qui vous invitent à être dans l’Ici et Maintenant ou de vivre pleinement l’Instant Présent ?

Vous vous êtes certainement dit que vous aviez envie de vivre cette expérience puisqu’elle apporte du Bien Etre…Pourtant, vous n’avez pas trouvé comment
faire pour que cela puisse devenir spontané et pour que cela se mette en place dans votre vie quotidienne simplement.

Je vous propose donc de découvrir que vous pouvez vivre l’Instant Présent de manière simple (et même ludique pour les enfants) et que cela peut vous apporter
des bénéfices non négligeables dans votre vie quotidienne, que ce soit chez vous, avec des amis, au travail, en vacances, etc.

Pour pouvoir comprendre cette notion (qui peut paraître abstraite) et donc l’appliquer à votre quotidien, il est important tout d’abord de noter la notion
de « Présence ». Etre présent c’est être attentif(ve) à ce que l’on est en train de faire et le ressentir pleinement dans son corps. Aussi, chaque ressenti
physique, émotionnel et mental, va être tourné vers l’action que vous êtes en train de réaliser, et non pas vers des ruminations du passé ou des projections
(parfois anxiogènes) futures.

Vous avez certainement entendu parler de la Méditation de Pleine Conscience et, bien qu’attiré(e), vous n’avez peut-être pas réussi à la pratiquer ou avez été rebuté(e) par le mot « méditation «. Ce que je vous propose aujourd’hui est plutôt de réaliser des actes de la vie quotidienne en conscience tout simplement. Comment ? En portant votre attention sur vos ressentis corporels, émotionnels et mentaux au moment où vous effectuez l’action. Par exemple, lorsque vous sortez de chez vous et que vous fermez votre porte d’entrée ou de garage à clef. La plupart d’entre nous, et même la grande majorité, allons faire cette action de façon purement machinale et automatique. Ce qui parfois
peut se révéler ennuyeux et stérile car nous revenons sur nos pas très souvent pour vérifier si nous avons bien fermé cette porte ou nous nous posons la question durant la journée. Cela est valable aussi pour des papiers, des lunettes, des clés ou tout autre chose que nous avons égarés ou oubliés de faire. En remplaçant cette action mécanique et automatique par une action en présence et en conscience, il est peu probable que vous reveniez en arrière pour vérifier. Comment ? Et pourquoi ? Tout simplement… Vous allez sentir dans votre corps les mouvements (au niveau du poignet et des doigts par exemple) que vous allez effectuer. Ensuite, vous allez mettre en éveil vos sens et sentir sur vos doigts le contact froid de la clé, sa texture, vous regardez sa forme,
sa couleur, etc. vous écoutez le bruit que fais le cliquetis des clés lorsque vous les manipulez, vous êtes également attentif(ve) au son que peut faire la porte en s’ouvrant et en se refermant. En fonction de l’action que vous réalisez, vous  pouvez y ajouter une dimension en l’effectuant avec une pensée positive et en étant receptif(ve) à votre ressenti émotionnel (s’il y en a un). Ainsi, dans un simple geste autrefois machinal et peu conscient, vous invitez tout votre Être. Cette façon de faire, de vivre, est valable pour tous vos gestes et actions du quotidien, pour tous les moments que vous passez avec les êtres que vous chérissez, etc. Ainsi, grâce à ce nouveau mode de fonctionnement qui consiste à prendre le temps, vous allez en gagner et l’utiliser de manière plus organisée et plus structurée et bien entendu plus en harmonie avec vous.

Sources:

Offrez-vous le luxe de l’instant présent ! (nouvelle fenêtre)

ëtre au moment présent (nouvelle fenêtre)

Vivre l’instant présent (nouvelle fenêtre)

Relation avec le moment présent : comment la développer et l’améliorer ?

Le 21 avril 2016

Réfléchissons un moment à notre relation avec cet être cher que nous
pourrions appeler le moment présent…

  • • Nous faisons à peine attention à lui, et pensons plutôt à ce que nous devons faire plus tard, à ce qui nous préoccupe, etc.
  • • Si c’est ennuyeux ou désagréable, nous nous en détournons généralement et nous distrayons, rejetant le moment présent.
  • • Nous le jugeons bon ou mauvais, agréable ou désagréable, et nous ne l’aimons pas s’il ne nous amène pas ce que nous voulons.
  • • Nous ne l’acceptons pas comme il est, nous voulons plus, nous sommes inquiets de ce à côté de quoi nous passons, nous pensons que nous devrions faire autre chose.
  • • Quand nous sommes énervés ou frustrés, c’est parce que nous avons une histoire qui se déroule dans notre tête, au lieu de faire attention au moment présent en face de nous.

Imaginez un être cher auquel vous ne faites pas attention, que vous rejetez et jugez comme indigne, que vous n’acceptez pas comme il est, que vous ignorez même quand il est assis juste en face de vous. Cela ne serait probablement pas une super relation.

Évidemment, le moment présent n’est pas une personne avec des sentiments, donc nous ne devrions pas nous en préoccuper tant que ça, hein ? Peut-être, mais j’ai trouvé que développer une bonne relation avec le moment présent mène à moins de stress, plus de paix et de contentement, et à une meilleure relation avec toutes les autres choses de ma vie.

Qu’est-ce que nous pouvons faire pour développer une meilleure relation avec le moment présent ?

Traitez-le avec respect, et accordez-lui l’attention qu’il mérite. Après tout, c’est comme pour une relation avec n’importe qui d’autre ; nous avons un temps limité à passer avec lui, et une fois que ce temps est révolu, nous ne pouvons pas en avoir plus.

Quelques idées :

  • • Essayez de rester plus longtemps avec le moment présent. Essayez de faire attention sans partir dans vos rêveries, aux sensations physiques autour de vous, aux sensations de votre corps, à votre respiration, aux pensées ou aux émotions qui flottent dans votre esprit, etc.
  • • Revenez quand votre esprit vagabonde.
  • • Soyez intéressé et curieux à propos du moment présent, ouvert à ce qui arrive, sans avoir besoin que les choses se passent d’une certaine façon.
  • • Jugez moins et acceptez plus ; les expériences ne sont pas nécessairement « bonnes » ou « mauvaises », elles méritent simplement votre attention et votre intérêt.
  • • Quand vous sentez que vous avez envie d’aller vous distraire, ou que vous imaginez la façon dont les choses devraient se passer, essayez de revenir au moment présent, et faites simplement attention à l’évolution du moment.
  • • Quand les choses sont inconfortables ou désagréables, restez là. Au lieu de fuir, soyez là pour ce moment présent désagréable, avec amour et gentillesse.
  • • Remarquez les moments où votre esprit vagabonde, et revenez, revenez et restez.

Vous pourriez remarquer une transformation instantanée de votre relation avec le moment présent, où vous êtes plus ouvert, curieux, plein d’acceptation et d’attention. Cela peut vous transformer, dans tous les domaines de votre vie.

Ou alors cela pourrait être un changement graduel, où votre confiance dans le moment présent grandit avec le temps, et où vous vous ouvrez lentement à lui avec acceptation et sans peur.

Dans tous les cas, ce que vous trouverez est que vous développez également une meilleure relation avec vous-même. Et tout autour de vous, tout le temps.

Article de Léon BABAUTA
Our Relationship with the Present Moment
Traduction de Roland MOLLÉ pour
Habitudes Zen

Profiter de l’instant présent

Le 14 avril 2016

Je n’arrive pas à profiter de l’instant présent

Votre question
Je n’arrive pas à profiter de l’instant présent

Pourquoi est-ce si difficile pour moi de vivre dans l’instant présent et d’en profiter ? Merci de votre réponse. Evalys21

Christophe Fauré psychiatre et psychothérapeute, vous répond:

Avant de répondre au « pourquoi », il faut sûrement s’interroger sur ce que signifie « profiter de l’instant présent », ou plutôt être dans l’instant présent. Ce serait être vraiment là, avec mon corps et mon esprit, conscient de mon environnement, en prise directe avec le Réel de ce qui se passe maintenant, que ce Réel soit agréable ou désagréable.

Comment est-ce que je sais que je suis là ? A travers mes cinq sens : je vois où je suis (le lieu, les objets de mon environnement physique), je sens
où je suis (la température de l’air, le contact de mon corps avec mes vêtements, avec le mobilier – le poids de mon corps dans le fauteuil par exemple), j’entends les sons qui proviennent de mon environnement, je respire et sens les odeurs et enfin, éventuellement, je goûte ce qu’il y a à goûter – un repas, une boisson. Je prends aussi conscience de l’instant présent, en prenant conscience des pensées qui habitent mon esprit, au moment même où mon attention se porte sur elles. Tout cet ensemble sensoriel et ces pensées constituent donc mon expérience d’« être présent à cet instant donné ». Je peux même approfondir
cette connexion à l’instant, en focalisant mon attention sur ma respiration, en suivant simplement l’inspir et l’expir, sans rien faire d’autre que d’observer
ce qui se passe en moi, sans interférer et sans commenter cette expérience de l’instant. Et juste la vivre. Ceci est d’ailleurs le principe même de la méditation.

Si vous ne parvenez pas à vivre l’instant présent, la question se pose alors : où êtes-vous? Manifestement votre corps est là, mais en est-il de même de votre esprit ? Où se portent vos pensées, au point de perdre le contact avec votre expérience de l’instant. Perdues dans le passé, à ressasser un événement passé qui vous obsède, vous culpabilise, vous met en colère ? Dans le futur, dans certains projets d’avenir qui vous « happent » trop en avant ou dans des peurs par rapport à des événements à venir ? Ou encore, déconnecté du présent car vous êtes frustré ou en colère qu’il ne corresponde pas à ce que vous voudriez vivre aujourd’hui (vous aviez espéré une situation qui ne se passe pas, par exemple, et vous niez le présent, en vous en coupant, et en ne le vivant pas car il n’est pas comme vous vouliez qu’il soit) ?

Une autre voie d’exploration est possible. En effet, soit on vit l’instant présent, en lien direct avec la situation pour ce qu’elle est (agréable ou
non); soit on vit l’instant à travers le filtre de ce qu’on pense de soi dans cette même situation. Exemple : j’arrive au bureau. Je me pense nul et pas
à la hauteur de mon job. Personne dans la situation ne me le dit explicitement ; c’est moi-même tout seul qui le pense. J’adhère à cette pensée (que je
ne réévalue pas dans sa pertinence) et je me sens donc effectivement nul et j’agis comme quelqu’un de nul. Je ne suis en lien avec la situation qu’au travers
de ce que je pense de moi dans cette situation, et non pas en lien direct avec elle (la situation présente ne me dit pas que je suis nul). Le cœur du travail psy a effectué là est de prendre conscience des pensées négatives auxquelles j’adhère et d’œuvrer à m’en détacher, pour vraiment être dans l’instant et dans la situation telle qu’elle est réellement…

Tout cela peut paraître un peu compliqué, mais cela vous montre qu’il y a plusieurs pistes pour comprendre pourquoi vous ne pouvez pas profiter de l’instant.
À vous d’aller plus loin maintenant…

Lire l’article original ici (nouvelle fenêtre)

Moment présent : comment se préparer au changement (matin magique)

Le 23 février 2016

Se préparer au changement dans le moment présent

Pour changer l’avenir, il n’y a qu’à changer le présent. Et le vrai avenir commence par un engagement triomphal dans le présent.

(Stuart Avery Gold)

Il y a probablement un changement qui s’apprête à se produire (ou que vous aimeriez voir se produire), et pour lequel vous êtes en train de vous préparer.
Il peut s’agir d’un événement ponctuel – comme un mariage ou une entrevue d’embauche –, ou encore d’un projet qui se déploiera sur une plus grande période.

Quelle est la meilleure façon de se préparer intérieurement pour ces moments clés, selon vous?

On présume souvent que le secret est de penser intensément à ce qui s’en vient, de se projeter dans l’avenir autant que possible. Du moins, c’est ce qu’on tend à faire spontanément. Mais est-ce vraiment l’approche la plus constructive? Oh, il est certainement merveilleux de visualiser ce qu’on veut et d’organiser notre vie en fonction du résultat désiré – aucun doute là-dessus. Cela dit, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais quand on prend l’habitude d’être divisé énergétiquement entre le futur et le présent, mi–ancré mi-flottant, on continue de l’être même lorsque nos projets sont en train de se concrétiser. Pensez à un moment où vous avez vécu en fonction de l’avenir, où vous avez retenu votre respiration en attendant un événement… Étiez-vous en pleine possession de vos moyens et apte à savourer pleinement le résultat une fois le jour J arrivé? J’en doute. En général, l’état qu’on cultive maintenant nous suivra où qu’on décide d’aller.

Ainsi, on peut se préparer de diverses façons, et à plusieurs niveaux, pour ce qu’on s’apprête à vivre – il y a des milliers d’excellentes approches. Mais quoi qu’on fasse, le plus important restera toujours de s’enraciner profondément dans ce moment. Car on sait que la clé pour savourer l’avenir et le modeler avec aisance sera de lui être totalement présent… Et la meilleure façon – la seule façon – de s’exercer à être présent plus tard est de l’être maintenant.

Marie-Pier CHARRON

Avoir hâte (matin magique)

Le 26 novembre 2015

Quand ils ne peuvent plus supporter le présent, les humains se réfugient dans l’avenir. Mais ils n’y gagnent rien, car un jour ou l’autre ils seront bien obligés de se rendre à l’évidence : comme cet avenir imaginaire n’avait aucun fondement solide, c’est le vide qu’ils découvrent, et l’angoisse. Qu’ils commencent donc par bien vivre aujourd’hui : ils ont tellement de choses à goûter, à voir, à apprécier, à penser ! Mais pour vivre le moment présent, ils doivent apprendre à s’arrêter, à faire une pause, à ne plus se laisser emporter par la succession des événements et des états intérieurs que ces événements créent en eux. Bien sûr, la vie n’est qu’un flux ininterrompu, mais il faut trouver le moyen de s’arrêter pour mettre un peu d’ordre en soi-même, pour s’accorder à des rythmes plus harmonieux. Et c’est en cela que la méditation est tellement nécessaire. Méditer, c’est ralentir la marche précipitée du temps, afin d’introduire en soi un rythme, une paix, une lumière qui laisseront longtemps leur empreinte.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Attendre, avoir hâte (matin magique du jeudi 26 novembre 2015)

Attendre est un état d’esprit. En résumé, vous voulez l’avenir, mais non le présent. Vous ne voulez pas de ce que vous avez et désirez ce que vous n’avez pas. Avec l’attente, peu importe sa forme, vous suscitez inconsciemment un conflit intérieur entre votre ici-maintenant, où vous ne voulez pas être, et
l’avenir projeté que vous convoitez.

Cela réduit grandement la qualité de votre vie en vous faisant perdre le présent. Il n’y a rien de mal à essayer d’améliorer vos conditions de vie, et
vous pouvez le faire. Par contre, vous ne pouvez améliorer votre vie. La vie passe avant tout. La vie est votre Être intérieur le plus profond. Elle est déjà entière, complète, parfaite.

(Eckhart Tolle)

J’ai finalisé récemment la préparation d’un joli voyage que je ferai cet hiver. Et dès que j’ai eu terminé, j’ai spontanément eu hâte au jour du départ. Vous savez, cette envie de bondir dans l’avenir, dans une réalité encore plus spéciale, encore plus magique. Vous la ressentez peut-être par rapport à certains de vos projets.

J’ai souvent eu hâte à bien des choses. Et ça me semblait ultra sain et positif. J’avais l’impression de visualiser, d’être branchée à une énergie élevée.
Or, cette fois, en observant cette soif qui m’habitait, j’ai été étonnée de sentir toute la violence contenue dedans. Oui, la violence. Une violence envers l’instant présent. Une violence envers la vie elle-même… Cette vie si précieuse qui vient à notre rencontre ici et maintenant.

Savourer pleinement notre quotidien et penser avec joie aux jolis projets qui sont en voie de se concrétiser est une chose. Mais survoler notre réalité actuelle pour aller puiser notre oxygène dans nos visions d’avenir en est une autre. C’est comme si on rejetait ainsi le plus précieux des trésors… le seul véritable trésor. Comme si on réduisait le temple le plus sacré en salle d’attente.

Ainsi, avez-vous tendance à avoir hâte très souvent? À quoi avez-vous hâte, spécifiquement – à quelles visions futures êtes-vous attaché? Et que se passerait-il si vous redirigiez votre émerveillement vers ce que vous vivez présentement?

L’avenir peut nous faire de si belles promesses et sembler si rutilant. Mais au fil du temps, on finit par découvrir que ces grandes bouffées d’anticipation qu’on aime tant sont généralement accompagnées d’un sentiment subtil de vide, d’une sorte de désenchantement. Car bien que notre tête nous fasse miroiter un avenir tellement satisfaisant, notre cœur ne réclame que la simplicité et la perfection de cet instant.

Cinq mots clés pour vivre davantage dans le moment présent

Le 27 juillet 2015

Cinq mots clés pour vivre davantage dans le moment présent

Vivre dans l’instant présent? Bien plus facile à dire qu’à faire! À moins d’être un moine Bouddhiste, il est pratiquement impossible de demeurer dans le moment présent en tout temps dans la vie de tous les jours. C’est pourtant une solution efficace pour réduire le stress du quotidien. Dans son livre Mettre en pratique le pouvoir du moment présent, Eckhart Tolle explique que le stress est provoqué par le fait qu’on soit « ici » (présent) tout en voulant être « là » (future). Voici 5 mots-clés qui m’aident à vivre un peu plus l’instant présent.

1. Respiration

Le simple fait de faire une pause dans la journée et prendre le temps de respirer consciemment nous aide à se détendre. Prenez un exemple banal : vous attendez en ligne pour payer à l’épicerie et la personne devant vous ne semble pas presser de défaire son panier. Vous avez votre journée dans le corps et vous êtes impatient de rentrer chez vous. Au lieu de laisser le stress monté, prenez 3 à 5 grandes respirations par le nez en vous concentrant sur l’air qui entre dans les poumons et qui en ressort. En plus de son effet calmant, cela permettra à votre mental de revenir au moment présent.

2. Pensée

Bien souvent, l’inquiétude est causée par l’inconnu. Nous élaborons des scénarios dans notre tête, même si nous ignorons totalement le dénouement de la situation. D’une part, il faut comprendre que nos pensées sont fabriquées par le mental, elles ne reflètent pas des faits dans la réalité. Pour réduire son anxiété envers le future, éliminez les « si » dans votre tête et de revenez aux faits. D’autre part, ne sous-estimez pas la puissance de la pensée positive. Elle façonne notre perception de la vie; en étant positif, vous verrez les choses sous un meilleur angle.

3. Recadrage

Le recadrage nous permet de dédramatiser la situation lorsqu’on ressent le stress nous envahir. Par exemple, vous avez une pile de dossiers à régler et votre patron vous demande de régler une situation urgente. Sur le coup, la panique monte intérieurement et c’est la fin du monde! Appuyez sur « pause » et revenez au point 1 : Respirer. Deuxièmement, posez-vous la question, est-ce que ma vie ou celle des autres en dépend ? Si la réponse est non, personne ne mourra si vous ne terminer pas ce que vous avez à faire dans la journée même.

4. Lâcher-prise

En théorie, le lâcher-prise semble assez simple. Selon Eckhart Tolle, il s’agit de « la profonde sagesse qui nous porte à laisser couler le courant de la vie plutôt que d’y résister ». Le mettre en pratique est plus compliqué. Il faut commencer par accepter le fait que nous contrôlons peu de variables dans la vie. Pour nous aider à lâcher-prise et apprécier le moment présent, on peut se changer les idées en pratiquant une activité que l’on aime : lecture, yoga, cinéma, etc.

5. Gratitude
La plus belle façon de vivre dans le moment présent, c’est d’être reconnaissant pour ce qu’on a plutôt que de penser à ce qu’il nous manque. En fait, on devrait prendre l’habitude de remercier la vie pour ce qu’elle nous donne avant de lui demander quelque chose de nouveau. Il existe plusieurs exercices pour exprimer sa gratitude. Par exemple, vous pouvez écrire dans un journal ou cahier le nom de cinq personnes ou choses pour lesquelles vous avez été reconnaissants dans votre journée. Cet exercice peut également être fait sous forme de méditation : en fermant les yeux, visualisez une personne ou chose différente à chaque respiration et offrez-lui votre gratitude.

Ne vous mettez pas de pression à vouloir toujours être dans le moment présent! Le fait de reconnaitre qu’on s’y échappe, soit en pensant à notre passé ou au future, est déjà une bonne prise de conscience de l’instant présent. ☺

Pavla DUBEAU

Problèmes: en finir avec ce qui nous occupe l’esprit

Le 7 juillet 2015

Pourvu qu’on ait la santé ! On peut toujours se pendre après.

(proverbe yiddish)

On essaie d’aller de l’avant, mais il y a toujours ces soucis en tête. Il est commun de s’inquiéter. Alors on s’inquiète. Cela nous prend du temps et de l’énergie. On a toujours eu ces pensées, et on se dit que c’est normal. Mais en y réfléchissant, ça ne l’est pas. Il faut vraiment reconsidérer ses problèmes et les voir différemment. C’est possible, c’est simple. Voici mes 5 clés de réflexion quand un nouveau problème surgit. 5 raisons qui me font voir la vie différemment, et qui me font arrêter de m’en faire, pour rien.

1. S’inquiéter ne sert à rien.

Non, vraiment. Vous pouvez vous persuader du contraire, du fait que vous inquiéter va être utile pour votre problématique, que cela va faire avancer les choses, ou encore que c’est inévitable, mais bon, vraiment, cela ne sert à rien. Vous ne serez pas plus avancés ensuite, et votre problème n’aura pas disparu pour autant. Vous aurez simplement passé du temps à cela. Une petite précision : cela ne sert à rien à court terme…mais cela n’a non plus aucun intérêt à long terme. Je préfère préciser.

2. Le stress tue la créativité

De manière générale, lorsque l’on est soucieux et stressé, c’est vraiment à ce moment là que la créativité, que les idées ne viennent pas. Pas à cause du manque de temps, pas à cause du problème à régler en soit, simplement à cause du stress. Hormis le « petit stress » qui peut être productif (se donner des dates limites afin de pouvoir se concentrer), le stress tue ordinairement la créativité. Sachez reconnaitre ce moment la prochaine fois que vous le rencontrerez. Ce n’est pas lorsque l’on est dans une boite close, sans fenêtre, que les idées affluent. Alors prenez l’air. Donnez vous un peu de temps, un peu de liberté. Laissez votre esprit divaguer un peu, laissez le libre, et attendez que les idées viennent. La créativité ne se commande pas, elle se libère.

3. La plupart des problèmes n’existent pas

Ce ne sont que des projections dans le futur. On s’imagine que cela va empirer, on pense fortement que le problème va arriver. Mais clairement, il n’est pas là. Il n’existe pas dans le présent. Alors on se focalise sur le futur et on prend à notre charge des inquiétudes qui ne sont pas réelles. Évidemment, à ce titre, il est facile d’imaginer beaucoup de problèmes. Vous souhaitez vraiment vous inquiéter : listez les problèmes qui pourraient arriver dans votre vie les 15 prochaines années, dans les 50 prochaines années. Quand votre liste atteindra 100 points, vous comprendrez alors que cela ne rime à rien.

4. Remplacez « problèmes » par « opportunités »

Il y a donc les problèmes qui n’existent pas encore. Mais pour ceux qui sont réellement là, que peut on faire? Si la situation existe belle et bien aujourd’hui alors… alors, elle est imparable. Vous pouvez être soulagé d’une part, vu que le problème est déjà arrivé. Il ne s’agit plus d’une possibilité conditionnelle, mais bel et bien d’un état de fait. Dans ce cas, je vous renvoie au point 1, et je vous propose de remplacer simplement le mot « problème » par le mot « opportunité » dans votre tête. Vous aurez à assumer la chose dans tous les cas, alors pourquoi ne pas la voir différemment, comme un possible élan? Je peux vous citer un nombre incalculable de personnes qui ont connu de franches réussites suite à un gros problème. Vraiment, un gros problème. Il ne tient qu’à vous de faire partie de ces personnes là. Croyez en la résilience.

5. Bonjour, j’ai un problème.

Enfin, sachez que vos soucis se reflètent en vous. Je suis persuadé que vous aussi vous avez cette personne dans votre quotidien (un ami? un collègue ?) qui est toujours soucieux. Toujours dépassé, toujours à exposer ses problèmes sans fin. Vous le savez avant même qu’il ne commence à vous parler, vous l’écoutez, mais vous vous dites clairement qu’il n’a qu’à se bouger les fesses. Vous n’aimez pas ces comportements? Moi non plus. Personne n’apprécie les personnes qui ne pensent que par leurs soucis. Qui ne voient pas tout le reste. Pourtant, je pense que chacun de nous est cette personne, certaines fois. Alors charge à nous de ne plus l’être. Nous avons peu de temps, et beaucoup de passions. Alors concentrons nous sur ce qui importe. Le reste ne mérite pas notre attention. Vraiment.

Vivre une vie pleine de joie !

Le 7 juin 2015

« La joie est dans tout ce qui nous entoure, il suffit de savoir l’extraire. »

(Confucius)

« Il est joyeux dans cette vie, il est joyeux après cette vie, dans tous les mondes, celui qui fait le bien est joyeux. «J’ai fait le bien», encore plus est-il joyeux, allant vers les états heureux. »

(Bouddha)

« On est dans la joie quand tous les gestes habituels sont des gestes de joie, quand c’est une joie de travailler pour sa nourriture. Quand on est dans une nature qu’on apprécie et qu’on aime, quand chaque jour, à tous les moments, à toutes les minutes, tout est facile et paisible. Quand tout ce qu’on désire est là ».

(Jean GIONO, « Que Ma Joie Demeure »)

 » Ne te lasse pas de crier ta joie d’être en vie et tu n’entendras plus d’autres cris. »

(Proverbe Touareg)

« Vous avez tous vécu quelques moments de joie, de bonheur… Alors, recherchez ces moments. Même s’il n’y en a eu que trois ou quatre dans votre existence, ou seulement un, revenez-y souvent, rappelez-vous le lieu, les circonstances, les personnes… Efforcez-vous de retrouver les mêmes pensées, les mêmes sentiments, les mêmes sensations. Peu à peu, vous aurez l’impression de vivre à nouveau ces états avec la même intensité que s’ils vous étaient donnés, là, maintenant, réellement, pour la première fois. L’essentiel n’est jamais dans ce qui vous vient de l’extérieur, mais dans ce que vous ressentez intérieurement. Recherchez donc tous les moments où vous avez compris, senti la beauté, le sens de la vie. Que tous ces moments soient à votre disposition pour les jours où vous en aurez besoin. Là encore vous possédez une méthode de travail. Et faites même en sorte que, parmi ces souvenirs, vous puissiez avoir le choix. Car de la même façon que, suivant les circonstances, telle ou telle musique s’accorde mieux avec votre état intérieur, tel souvenir vous aidera et vous apportera plus qu’un autre ce dont vous avez besoin pour le moment. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

à lire aussi: La puissance du sourire intérieur comme instrument de transformation (nouvelle fenêtre)

Vivre une vie pleine de joie!

Comment savez-vous si vous vivez en accord avec votre but ? Quand votre moment présent commence à vous sembler parfait.

Quand vous vivez en accord avec votre but, votre relation au temps change considérablement. Vous ne rechercherez plus le bonheur quelque part dans le futur.
Vous cesserez de vous dire « Une fois que tel truc arrivera alors je serai là où je veux être. Alors je serai heureux. » À la place vous regarderez votre
présent et vous direz « C’est exactement là où je veux être en ce moment, et nulle part ailleurs. Rien ne pourrait être plus parfait que ce moment précis.
»

L’émotion qui accompagne cet état est la joie. La joie résulte de l’acceptation totale de votre moment présent. Chaque fois que vous projetez votre conscience
loin du moment présent et que vous recherchez le bonheur dans un autre endroit ou un autre moment, vous laissez la joie derrière vous. Quand tous les aspects
de votre être acceptent totalement là où vous êtes en ce moment-même, vous ne pouvez rien ressentir d’autre que de la joie.

Il y a des chances que vous n’ayez pas encore atteint cet état. Mais y arriver est largement dans vos capacités. Vous pouvez l’atteindre en suivant votre
boussole intérieure. En évaluant votre état émotionnel actuel et en le comparant à cet état de joie, vous pouvez avoir un aperçu de la distance à parcourir
pour atteindre cet état. Vous pouvez identifier là où vous en êtes à tout moment sur
l’échelle des niveaux de conscience.
La paix intérieure est juste au-dessus de la joie. La neutralité est un peu en dessous. Bien en-dessous il y a la colère. Et beaucoup plus bas il y a la
peur. Plus vous sentez que vous manquez de pouvoir, plus vous êtes loin de la joie, et plus vous résistez à ce qui existe.

Si vous êtes loin de la joie, vous ne pouvez pas simplement sauter à cet état immédiatement et y rester pour longtemps. Vous pourriez être capable de le
vivre de façon temporaire, par la méditation par exemple, mais les circonstances de votre vie vont rapidement vous faire retomber à votre niveau précédent.
Mais avec une intention consciente, vous pouvez finir par atteindre cet état et en faire votre niveau par défaut. Et la façon dont vous pouvez faire cela
est de réorienter sans cesse votre vie en direction de la joie en prenant de meilleures décisions.

Chaque fois que vous êtes face à une décision, même une très insignifiante comme ce que vous allez manger à votre prochain repas, choisissez l’option qui
vous rapproche le plus de la joie. Ce sera l’option qui vous donnera l’impression d’avoir le plus de pouvoir. Ce ne sera pas nécessairement celle qui vous
fera sentir joyeux, en particulier si vous êtes dans un état très négatif. Si vous êtes actuellement déprimé, vous pourriez n’avoir aucun choix qui produira
de la joie pour le moment. Mais vous aurez un choix qui vous fera vous sentir plus en contrôle et plus vivant que les autres, et c’est le choix qui tournera
votre vie en direction de la joie.

Si vous ressentez de la peur et de l’inquiétude, peut-être que la meilleure action que vous pourrez trouver vous fera vous sentir envieux ou en colère.
C’est parfaitement normal. L’envie et la colère sont tous deux supérieurs à la peur ; elles sont plus proches de la joie. Il vaut mieux agir par colère
que par peur, car cela vous fera avancer sur le chemin de la joie. Et bientôt vous serez capable de progresser au-delà de la colère.

Ne vous en voulez pas si un état apparemment négatif comme la colère est le mieux que vous puissiez rassembler à ce moment de votre vie. Vous ne pouvez
pas en attendre plus de vous-même, c’est le maximum. La colère passera, et vous serez bientôt capable de grimper l’échelle vers des états plus positifs.
Si vous êtes dans un état profondément négatif comme la dépression, vous devrez passer par les états négatifs au-dessus du vôtre avant d’atteindre les
positifs. Donc passer de la dépression à la colère est une étape très positive dans la bonne direction.

Si vous procédez de cette manière dans toutes les décisions que vous prenez, vous finirez par atteindre un état de joie. Cela pourrait prendre du temps,
mais vous finirez par l’atteindre et par en faire votre état par défaut.

La joie est en fait votre état naturel. Les bébés entrent très facilement dans cet état parce qu’ils sont totalement dans le moment présent. Ils ne se
cherchent pas dans le passé ou le futur.

Quand vous êtes joyeux, votre vie se déroule avec facilité et légèreté. L’existence n’est plus une lutte. Pourquoi ? Parce que quand vous cessez de résister
au moment présent, vous cessez de vous créer des problèmes. La résistance crée des problèmes internes comme le stress, la peur, et la maladie, mais cela
crée aussi des problèmes externes comme le conflit, la rareté, et l’injustice. Quand vous apprenez à choisir la direction qui crée le plus de joie dans
votre vie, votre vie deviendra une expérience joyeuse à tout moment. Et bien sûr il est facile d’accepter et d’apprécier un moment présent dans lequel
vous vous sentez joyeux, donc cet état va se perpétuer de lui-même. Des sentiments joyeux créent des actions joyeuses qui produiront plus de sentiments
joyeux.

L’état de joie vous permet d’arrêter de vous inquiéter à propos de votre survie, d’arrêter d’avoir peur de ce qui pourrait arriver ou non, et d’arrêter
de combattre le moment présent. Il vous sera de plus en plus facile de satisfaire vos besoins. Cela vous permettra de diriger votre conscience vers l’extérieur
et d’interagir avec le monde sans peur. Les gens vous paraîtront bien moins menaçants. Même les étrangers vous souriront plus parce qu’ils vous renverront
votre joie. Les gens positifs seront attirés par vous comme par un aimant, et vous aurez bientôt une vie remplie de relations motivantes. Tout le soutien
dont vous avez besoin viendra de vous. Et cela, à son tour, vous donnera l’énergie et la motivation nécessaires pour adopter votre véritable but.

Prenez simplement des décisions qui vous rapprochent le plus possible de la joie, même si elles en semblent très distantes de prime abord, et bientôt vous
trouverez que votre vie sera plus joyeuse. Mais vous avez votre libre arbitre, donc à tout moment vous pouvez décider de vous rapprocher de la joie ou
de vous en éloigner. Le choix vous appartient.

Steve PAVLINA

Article original en Anglais ici (nouvelle fenêtre)

Invitation à la pratique avec cet exercice proposé par Santé Corps/Esprit (nouvelle fenêtre)

Rendez-vous avec la Vie

Le 2 juin 2015

«

Vous avez rendez-vous avec votre vie dans le présent. Si vous ratez ce rendez-vous, vous risquez aussi de rater votre vie.»

(Thich Nhat Hanh)

Matin Magique

Vous êtes exactement où vous êtes censé être, présentement. Vous êtes à la bonne place, et au bon moment.

Je sais, ce n’est probablement pas l’impression que vous avez. Nous vivons généralement avec le sentiment profond d’être une erreur, de faire une erreur, et de vivre des erreurs. On n’est jamais tout à fait comme on devrait être, les choses ne sont jamais tout à fait comme elles devraient être, et on ne sera arrivé à la vraie destination que dans un petit moment. Ou un long moment.

Bien sûr, il y a une raison pour laquelle cette impression nous semble si réelle, si justifiée. C’est qu’il y a toujours de bons arguments qui nous viennent à l’esprit : notre objectif du moment n’est pas encore concrétisé, on ne se sent pas bien, un danger potentiel semble sur le point de se pointer, etc. Mais voici le hic, avec cette logique : si on déclare que ce sont là de bonnes raisons de considérer ce moment comme défectueux, cela veut dire qu’on accepte de vivre notre vie entière comme un défaut, comme un problème à régler. Car vous savez tout comme moi que la douleur, les objectifs non concrétisés, les dangers potentiels ne sont pas prêts de s’en aller. Même quand tout se passe bien, il y a toujours au moins une petite ombre au tableau.

Quand on parle de la souffrance, on fait généralement référence aux émotions qui nous habitent en réaction aux difficultés qu’on rencontre. Et effectivement, on peut vivre beaucoup de douleur ainsi. Or, les blessures les plus profondes ne sont pas celles qu’on vit en réaction à nos expériences, mais celles qu’on s’inflige en choisissant de s’en déconnecter – en opposant une résistance à la réalité intérieure et extérieure du moment. Chaque fois qu’on juge ce qui nous habite, chaque fois qu’on tente de fuir vers l’avant, chaque fois qu’on voit le présent comme une erreur, c’est une petite déchirure qu’on crée. C’est un peu comme si on s’arrachait à notre mère – à notre mère la Vie. Une mère apparemment très imparfaite, parfois, mais la seule mère que l’on a.

Accueillir pleinement la vie, exactement telle qu’elle se présente en ce moment. Je me demande si ce n’est pas la définition la plus juste du bonheur. Parfois, je me demande même si ce n’en est pas la seule vraie définition, finalement. Car on peut avoir les plus beaux rêves du monde, et les plus belles promesses d’avenir qui soient… Mais comment pourrait-il y avoir la moindre possibilité de bonheur ailleurs qu’ici et maintenant?

Vivre l’instant présent, pourquoi ?

Le 26 mai 2015

Pris dans la vie intense et tourbillonnante qui nous entoure, nous nous projetons constamment vers l’avenir et nous oublions de vivre l’instant présent.

Une étude de Harvard démontre que nous passons 47% du temps à penser à autre chose que le moment présent, ce qui nous rendrait malheureux.

Il n’est pas rare d’entendre dire, le week-end prochain :

  • J’en profiterai pour faire du sport,
  • Pour prendre soin de moi,
  • Pour prendre un peu de temps pour ma famille,
  • Etc.

Parce que là, je n’ai pas le temps.

Et jour après jour, nous remettons au lendemain nos bonnes résolutions, tout ce qui nous permettrait de profiter de l’instant présent et d’en ressentir les bienfaits au quotidien.

Le pire, c’est d’entendre des personnes de moins de 30 ans dirent : « Quand je prendrai ma retraite:

  • J’en profiterai pour me faire plaisir,
  • Pour faire des voyages,
  • Pour m’occuper de mes petits-enfants,
  • Pour aller au restaurant,
  • Pour prendre soin de moi,
  • Etc. »

Et je n’invente rien, j’ai réellement entendu toutes ces phrases et peut-être que moi-même à une époque, j’ai certainement dû prononcer certaines d’entre
elles.

Comprendre l’importance du moment présent.

Même s’il est bon de se projeter et de prévoir l’avenir, il n’est pas bon de vouloir attendre pour vivre l’instant présent intensément et pour profiter de
chaque moment que la vie nous accorde.

Si je vous dis ça aujourd’hui, c’est que trop de personnes regrettent de ne pas avoir fait les choses quand il fallait, et que vivre avec des regrets, ce n’est pas bon.

Hier, je suis allé à un enterrement et une fois de plus, j’ai entendu les mêmes paroles, les mêmes regrets, comme: « j’aurais dû prendre un peu plus de temps
pour parler avec lui ».

Oui, c’est vrai que nous ne prenons jamais le temps de vivre, de bien faire les choses, d’accorder du temps à ceux que nous aimons, et par-dessus tout, de prendre un peu de temps pour nous.

C’est bien de vouloir courir après la réussite, les succès, la gloire, les choses futiles, mais il est bien plus important d’accorder du temps aux personnes que nous aimons et qui compte pour nous.

Vivre l’instant présent, c’est vivre sa vie.

Vivre l’instant présent, c’est tout ça et bien plus encore. Alors n’oubliez pas de temps en temps de vous arrêter et de penser à tout ce qui est vraiment important pour vous: ,prendre du temps pour vos proches, votre famille ou vos amis.

Ne pas oublier de dire « je t’aime » à votre compagne ou compagnon, faire plaisir à vos enfants en leur accordant un peu de temps, de temps en temps.

Vous déconnectez du travail et ne pas tout remettre à une date ultérieure que vous n’êtes pas sûr d’atteindre.

Vivre l’instant présent c’est être bien dans sa tête et dans son corps, entouré par des personnes qui vous aiment et qui vous apprécient.

Parfois, certaines choses qui vous arrivent vous aident à retrouver le sens des priorités. Hier, j’ai compris que certaines choses étaient bien plus importantes que d’autres et que je ne devais pas oublier que chaque instant est précieux et que je ne devais pas le gaspiller inutilement.

Et vous, avez-vous décidé de vivre le moment présent et d’apporter les changements indispensables à votre vie ?

Roland MOLE

Lire l’article source ici