C’est une petite histoire de rien du tout…

Une histoire, puis deux, puis autant que les circonstances voudront bien me donner d’en vivre et d’en raconter ici, pourvu que chacune d’elle illustre à sa manière l’un au moins des cinq idéaux du Reiki, ou l’un des principes de fonctionnement de l’espace quantique ! Alors, pense à revenir souvent sur cette page, peut-être qu’une nouvelle petite histoire de rien du tout t’y tend les bras !

« C’est une petite histoire de rien du tout… », dit Anne Sylvestre

Histoire de paix

Ma journée de travail s’achève et je commande un véhicule pour rentrer à la maison. Je suis prise en charge par un chauffeur bienveillant et attentif. En chemin, j’entends une voix d’homme qui chante a capella quelque chose de profondément beau qui me semble être en langue arabe. Ce n’est pas l’appel à la prière que tout un chacun connaît, mais je sens clairement le caractère spirituel de ce chant. J’interroge: « C’est une prière ? » l’homme, sincèrement touché que je sois tombée juste, me répond: « Bravo ! Mais comment avez-vous deviné ? » Tout à ma joie de lui avoir manifestement fait plaisir, je lui explique: « Vous savez, Cela s’entend tout de suite, que l’on soit musulman, juif, hindou ou autre, dans quelque langue qu’elle se chante, la prière est universelle ! » Tandis que nos cœurs, inconnus l’un de l’autre il y a quelques minutes encore, vibrent déjà à l’unisson de la grande fraternité des êtres spirituels que chacun de nous s’efforce d’être, il me dit: « Oui, c’est vrai, cela me calme… » puis nous restons silencieux, écoutant cette belle voix, puis une brève annonce qui fait place à un nouveau chant, tout aussi sublime que le premier et qui nous accompagne jusqu’à la fin du trajet. moment de grâce…

Histoire de bienveillance

Il n’est pas rare qu’au bas de mon immeuble, je croise en rentrant une bande de sans-abris, plus ou moins toujours les mêmes, avec ou sans la présence d’une femme avec eux. Je ne connais pas forcément leur nom ni la tranche d’âge à laquelle ils appartiennent, mais lorsque je m’adresse à l’un d’eux, ils savent que je les tutoie et que j’aime dire: « Salut jeune homme ! » ce soir, l’un d’eux me dit: « Bonjour Anne ! » ne dérogeant pas à la convention qu’ils connaissent bien maintenant, je réponds, tout en sachan très bien que celui qui vient de me parler n’est pas tout jeune: « Salut jeune homme ! » Voyant les deux tapis de yoga que je rapporte ce soir à la maison, il questionne, sur le ton de la plaisanterie: « C’est pour moi, ça ? » Sur le même ton blagueur, je réponds: « Ah, si tu veux faire du yoga, pourquoi pas ! » Alors il réplique, très calme: « Écoute-moi. » J’entrouvre la barrière pour rentrer mais je reste sur le seuil et lui dit: « Je t’écoute. » Aussitôt, il enchaîne: « Je suis SDF, moi. Je ne suis rien du tout… Tu crois que j’ai le temps de plier les jambes, de m’asseoir en tailleur et de faire du yoga ? » Avec détermination, je reprends: « Que tu sois SDF, d’accord. Que tu n’aies pas le temps de faire du yoga, je veux bien. mais tu n’es pas « rien du tout », tu es un homme ! » À cet instant, je perçois qu’une étincelle s’allume dans nos deux cœurs, une flamme qui brûle chacun de nous deux, nous laissant aux confins de la douleur et d’une sorte de jouissance sacrée. Feignant à l’évidence de ne pas avoir compris, il demande: « Qu’est-ce que tu dis ? » Ce feu divin m’habite à un tel point qu’il m’inspire l’énergie d’insister: « Je dis que d’accord, tu es sDF, d’accord, tu ne penses pas avoir le temps de te mettre en tailleur par terre pour faire du yoga… mais tu n’es pas rien, tu es un homme ! » S’il avait un chapeau, je suis à peu près sûr qu’à cet instant, il l’ôterait de sa tête, tant il semble ne pas en revenir d’entendre des mots auxquels il n’est tellement pas habitué. Il me déclare alors, tout à trac: « merci, Anne, tout mon respect. » Ce à quoi je réponds, le cœur rempli tout à la fois de fierté et de tendresse: « Au revoir, jeune homme. Prends bien soin de toi ! »

Histoire de présence

La dernière page du tome 3 du Chat du Dalaï Lama m’invite à de voir les quitter, non sans un pincement au cœur. Me voilà comme sur le pas de la porte de leur sanctuaire, d’où j’ai reçu des enseignements précieux, autant de bagages que j’emporte. Mais je repars sans me presser, comme pour retarder l’instant suivant. Il est midi. C’est alors que j’entends le bruit si particulier de mon petit moulin à prières. Il se met à tourner au contact du moindre rayon de soleil. Manière, s’il en est, de Sa Sainteté et de sa si jolie petite lionne des neiges, de me saluer, comme s’ils me disaient qu’on ne se quitte jamais tout à fait, que je peux revenir quand je le veux, qu’ils seront toujours, l’un, l’autre ou ensemble, là pour m’accueillir, à bras ou à … ronronnements ouverts !

Histoire douce… comme un doudou !

L comme Lumière,
I comme Ineffable,
S comme Soleil,
A comme Amour.

Ainsi tu te prénomme, petit ange endormi tout contre mon cœur, ta tête posée sur mon épaule. C’est un moment pour toi, pour moi, pour nous ma douce… un moment que nul ne nous volera.

Histoire de… Reiki !

À toi qui vas donner la vie dans moins d’un mois, j’ai eu la chance, pour ne pas dire la grâce, de vous donner un soin Reiki, à toi et à ta poupette qui se mouvait, qui glissait sous mes mains. Mais au fait, toi, qui es-tu ? Sans doute la plus belle personne que j’aie jamais rencontrée… … Juste pour aujourd’hui?…

Histoire de maman

Ce soir, je prodigue un soin à une jeune maman chez elle. Sa toute petite fille souhaite rester par là, auprès d’elle, elle va et vient sagement. Ni sa maman ni moi ne nous y opposons. Bien au contraire, nous l’invitons. Comme je la ressens si douce, si sage, je lui propose de faire comme moi, de poser ses petites mains sur le corps de sa maman, elle s’y exécute. Nous voilà en communion parfaite. A la fin de la séance, alors que je balance doucement le carillon de guérison autour d’elle, tout à coup la magie opère, à tel point que je n’entends plus le va-et-vient de la respiration légère de la petite fille, on dirait que le temps s’est suspendu, le temps d’une vraie pause. J’ai envie de pleurer… Et avant de repartir: « Tu vois, tu pourras continuer, quand tu le voudras, quand ta maman sera peut-être fatiguée, à poser tes mains sur elle, ça lui fera du bien tu sais ! »

Histoire d’anniversaire

Au sortir d’une pièce de théâtre, choisir un endroit sympa pour dîner. Glisser quelques mots à l’oreille du serveur: « Qu’est-ce que tu lui as dit? » « Oh rien! » Alors que l’on est bien installé, il revient prendre la commande. Je réitère à voix basse. « Oui oui, j’ai compris. » Même question, même réponse. Pas dupe, tu n’insistes pas. Juste avant le dessert, extinction inopinée des lumières, tu crois à une panne de courant. À la surprise générale, un gros gâteau garni de bougies traverse la salle. Tu as à peine le temps de penser que c’est sans doute pour une autre table, que l’homme donne le ton puis toute la salle chante à l’unisson: « Joyeux anniversaire ! » Tous des inconnus communiant à notre joie sans même savoir ton prénom que je lance au moment opportun tandis que le serveur dépose l’assiette sur notre table. Rien que pour toi, pour nous, un bonheur incommensurable m’étreint le cœur à l’instant où un tonerre d’applaudissements prolonge ce chant si court et pourtant souverainement beau…

Histoire d’enfants

Entrer dans une classe d’enfants de 9-10 ans, leur dire qui je suis, répondre à leurs questions à propos de la cécité, à leur étonnement aussi… Sortir de leur classe une heure plus tard, me transformer en cœur d’une fleur, sentir que les enfants se pressent autour de moi tandis qu’une frêle fillette ose se blottir et me demander un câlin. Sentir que les enfants se serrent encore davantage, je deviens alors pour un instant fugace mais sublime, le cœur d’une fleur entourée et protégée par ses fragiles pétales…

Histoire de… bienveillance envers la vie !

Conversation entre un homme et une petite fille:
L’homme, remarquant la médaille autourt du cou de la petite fille.
« Tu sais qui c’est, sur ta médaille? »
« Oui, c’est le p’tit Jésus. »
« Ah oui! Mais le p’tit Jésus, tu le connais, tu l’as déjà vu? »?
« Oui. »
« Ah! Quand, où? »
« Au ciel. »
L’homme, interloqué:
« Au ciel? Mais… »
« Oui, quand j’étais bébé parce que les bébés, avant, ils sont au ciel… »

À l’âge de l’enfant de cette scène touchante, j’avais moi aussi l’intuition que les bébés étaient des êtres déjà conçus qui choisissaient leur famille après avoir voyagé et observé de fenêtre en fenêtre jusqu’à jeter leur dévolu sur l’une d’elles. Ce bref dialogue y fait donc écho d’autant plus à point nommé que la tradition spirituelle dont est issu le Reiki est porteuse d’une conviction du même ordre…

Histoire de… synchronicité !

Une personne manifestement contente du premier soin qu’elle a reçu de moi, en sollicite un autre. Elle sait précisément quand elle souhaite le recevoir puisqu’il se situe dans la perspective d’un examen qu’elle aimerait bien réussir… Or voilà que je ne suis pas disponible ce jour-là. Tout naturellement, je la confie à toi en lui affirmant que ma consoeur saura s’occuper d’elle à merveille. Pour les besoins de la cause, tu t’enquiers de sa date de naissance et découvres qu’elle et toi êtes toutes deux nées le même jour de la même année, à quelques milliers de kilomètres l’une de l’autre ! Vous avez dit « non séparabilité quantique »… Qu’importe que l’Univers m’invite ou non à faire quelque chose de cette information. Quoi qu’il en soit, comme j’aime à me le dire quelquefois, pour moi, « ça ne veut pas rien dire » !

Histoire de Reiki… pour ne faire qu’un avec l’Univers !

Sur le point de prodiguer son tout premier soin Reiki à un jeune homme, je m’enquiers de savoir s’il souhaite, au cours de celui-ci, travailler plus particulièrement sur une thématique ou un problème précis. Très calmement, il me répond: « La clarté ». Voilà une intention qui ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde ! Le soin se déroule dans des conditions optimales. Au terme de la séance, je lui propose, afin de repartir avec un message laissé pour lui à la discrétion de l’Univers, de tirer l’une de ces cartes que tu découvres, cher lecteur, chaque fois que tu viens visiter la page d’accueil de ce site. Afin que ce tirage soit vraiment le sien, je l’encourage à mélanger lui-même les cartes avant de l’effectuer. C’est alors que le jeune homme tire… « Ta spécialité est la clarté. » Il énonce la suite du texte de la carte qui se conclut par: « Ton symbole est le lynx ». À cet instant, j’ai le sentiment intense d’embrasser l’Univers tout entier…

Histoire d’envol

Le bonheur est là, dans l’instant présent et dans nos cœurs… Il fait beau ce dimanche. Toi et moi sommes assises au soleil dans ce grand parc tandis qu’une mongolfière passe au-dessus de nos têtes. Voilà que, tout comme pour les enfants du conte de Maurice Maeterlinck en quête de l’oiseau bleu qui en réalité était à leur portée, point n’est besoin pour nous de partir dans quelque lointaine campagne et de faire durer l’événement deux heures ou plus encore pour réaliser, le plus simplement du monde, ce rêve que chacune de nous caressait secrètement: nous offrir un baptême de mongolfière… Qui de nous deux a entraîné l’autre dans cette belle aventure, nous ne saurions le dire, mais ce dont je suis sûre, c’est qu’avec toi, j’irais bien jusqu’à Jérusalem !

Histoire d’étoile

Sur l’un des stands du salon que je visite avec une amie, j’entends la démonstration qu’un exposant fait de l’instrument de musique dont il est le créateur. Expliquant au visiteur comment se repérer sur l’instrument pour bien le jouer, il précise: « Toujours l’étoile vers vous. » Nous nous mettons alors à répéter, d’abord sur le ton de la plaisanterie: « Mon étoile vers moi, mon étoile vers moi… » avant de nous rendre compte que cette formule, superbe mantra, change notre vibration de l’instant présent et a le pouvoir, en toute situation, de recentrer notre conscience et la lumière dont elle est censément porteuse. Peut-on rêver méthode plus pure pour travailler sur soi-même?

Histoire d’intention

Je me rends au travail comme chaque matin et me dirige vers le tramway. Un homme me propose son aide que j’accepte volontiers, son intention étant à l’évidence bienveillante. Voyant le tramway arriver, il me dit: « Si vous le voulez bien, je vais vous faire courir ». À la façon dont il s’élance pour cette course, je perçois clairement que son objectif est à présent davantage pour lui-même de ne pas manquer le tramway que d’assurer mon confort. Ce faisant, il peut effectivement me mettre en danger. Sentant que la situation menace de prendre un tour périlleux pour moi, je réponds: « Monsieur, vous me faites peur. » C’est alors qu’un autre paramètre intervient dans l’histoire: avant que nous puissions monter, il faut que le tramway d’en face soit passé. L’homme est donc contraint de renoncer à courir avec moi. Il s’excuse à la hâte et me guide normalement, mais il résulte de tout cela que nous manquons finalement quand même le nôtre. Au lieu d’attendre avec moi le suivant, l’homme lâche manifestement à regret: « Eh bien, je vais faire le reste du chemin à pied. » Puis il ajoute, comme s’il se repentait de m’avoir accompagnée, son intention du début s’étant retournée contre lui: « Après tout, c’est moi qui avais fait ce choix. » Cette « petite histoire de rien du tout » m’interroge: sommes-nous toujours attentifs à garder intacte notre intention première, surtout si elle est juste, lorsque des circonstances imprévues peuvent nous amener à en changer?

Histoire de main et de Reiki

Au terme du soin Reiki que je viens de prodiguer à une jeune femme, celle-ci observe qu’au cours de la musique qui l’accompagnait, un homme chante ce mantra tibétain qui lui a immédiatement parlé: « OM MANI PADME HUM ». De retour à la maison, je me mets en quête de son sens, ce dont l’idée ne m’était jamais venue jusqu’à présent. Me revient alors à la mémoire que l’un des mots qui le constituent, « mani », signifie « joyau ». L’Univers me soufflant parfois des anagrammes remarquables, la petite lampe de mon esprit s’allume soudain: « Mani », en sanskrit, c’est l’anagramme parfaite du mot « main » en Français. Le message de ce signe s’impose: la main du guérisseur, et plus généralement toute main qui fait du bien, est considérée par l’Univers comme un joyau !

Histoire d’angle… ou « on peut aussi le prendre autrement ! »

« Encore un clodo »!
Hier, je descends du tram. une dame se propose de m’aider à traverser mais me signifie qu’avant cela, elle doit d’abord parler. Je ne tarde pas à comprendre à qui elle veut s’adresser. Elle s’arrête à la vitre du chauffeur et, avant que le tram ne redémarre, a le temps de lui dire en montrant du doigt: « À la troisième porte, il y a un homme avec sa bouteille couché au fond de la rame, il ne semble pas très bien. » Ni elle ni moi ne saurons quelle suite aura eue sa demande implicite. Et cette pluie qui n’en finit pas de tomber… Aujourd’hui je reçois un message de mon amie Laetitia évoquant cette journée pluvieuse, mais qui ajoute: « Mais c’est joli le bruit de la pluie… »

Histoire de goûter l’instant présent et les bonheurs simples

Sur le chemin me menant comme chaque soir vers le tramway, je suis arrêtée par une voix enjouée qui s’adresse à moi: « Bonjour Anne, c’est Héloïse! » Rien qu’à l’entendre, je sais déjà qu’aujourd’hui est un jour de joie pour elle. Tandis que nous échangeons quelques mots, je comprends vite pourquoi elle semble à ce point respirer le bonheur. C’est son anniversaire, elle l’a dignement et grandement fêté avec ses collègues. Je m’empresse: « Bon anniversaire Héloïse! » Ce que j’ai à lui offrir est bien peu de chose: je commence par lui faire cadeau d’un sac estampillé Un Moment Pour Toi. Dans l’entreprise où elle travaille, il en existe sans doute du même genre, mais celui-ci représente mon identité et cela suffit à lui faire plaisir. Alors que nos chemins sont sur le point de se séparer, je la gratifie d’un petit lion en peluche acquis à l’occasion du Téléthon, tout en ajoutant avec un grand sourire: « D’habitude, je les offre plutôt aux enfants, mais… 23 ans, vous êtes une vraie gamine ! » Un nouveau rire communicatif et nous nous quittons, heureuses d’avoir fait une fois encore l’expérience que de la simplicité surgissent les plus beaux moments!

Histoire de manger: quand l’Univers me prend au mot !

Ce matin, je reçois dans ma messagerie une publicité à caractère spirituel qui dit en substance: « Si vous voulez offrir à quelqu’un, une carte-cadeau jeûne randonnée, ou une semaine de jeûne… », Chose intéressante à noter, il n’est indiqué nulle part que je puisse m’offrir à moi-même cette carte-cadeau! Je regarde Monsieur l’Univers bien en face et je lui dis: « Vraiment, à moins qu’une telle offre tombe spécialement à point nommé, je ne me vois pas gratifier quelqu’un d’une carte pour l’inciter à se retenir de manger ! » Bien entendu, je comprends Certes parfaitement le message que veut transmettre cette initiative et la prise de conscience qu’elle cherche à engendrer. Toutefois, j’ai envie de prendre la proposition au premier degré. Non vraiment, donner une carte à quelqu’un pour lui suggérer de ne pas manger… L’Univers, il faut croire, absorbe mes paroles car moins d’une heure plus tard, c’est un SMS qui me parvient cette fois, porteur d’une invitation à faire un don pour… l’action contre la faim! Et l’Univers, à cet instant, me regarde droit dans les yeux: « Très bien, tu ne te sens pas d’offrir en cadeau un appel à la restriction alimentaire. J’entends cela… mais alors belle âme, à l’inverse, es-tu prête à donner pour que quelqu’un qui en a réellement besoin puisse manger? »

C’est l’histoire de quelques enfants intérieurs qui se réveillent…

Un soir, dans une salle de sport, pour patienter, le temps que le prof précédent notre cours termine le sien, je déniche un petit ballon en caoutchouc, très mou, je drible sur place puis le lance à ma voisine d’en face qui attend elle aussi. On se le passe et se le repasse avec comme seule règle du jeu, que le ballon ne doit pas tomber sur le sol. On rit à chaque fois que les mains de l’autre manque l’attraper.Puis s’ajoute une troisième personne, puis une quatrième. Le cercle est complet, le jeu se précise: chacune se tourne vers celle qui le recevra, prononçant juste son prénom. Le ballon doit circuler de plus en plus vite de main en mains sans tomber, on rit.Notre prof, attendant comme nous quatre, nous regarde et sourit aussi. top, jeu terminé, pas de gagnant pas de perdant, juste l’union de quatre enfants intérieurs. Toujours aussi magique!

savourer le moment présent : garder sa capacité d’émerveillement !

Nous sommes samedi et me voilà partie pour l’une de ces journées de promenade dans Paris dont, avec l’amie qui m’accompagne, nous sommes coutumières. Alors que nous cheminons dans la rue et qu’elle me parle de sujets des plus prosaïques, je tombe en arrêt à l’écoute du chant d’une petite fille et d’une dame à la voix si claire que je ne saurais dire s’il s’agit de sa mère ou de sa grand-mère: « Compagnons de la marjolaine », « à vous dirais-je maman »… je me tourne vers mon amie et lui dis, espérant tout autant attirer son attention qu’être entendue de la dame et de l’enfant: « Trop mignon! » Je suis émerveillée devant ce tableau émouvant tant il est touchant de simplicité, tandis que j’observe le décalage entre mon sentiment de l’instant présent et l’attitude de mon accompagnatrice qui semble perdue dans des préoccupations bien à elle. Je remercie mon enfant intérieur d’être toujours vivant en moi, d’entrer en résonance avec la pureté de ces deux voix et de me donner de savourer ce moment dans lequel d’aucuns ne verrait qu’une histoire banale… Tandis que mon amie me semblent demeurer à mille lieues de la beauté de ce charmant spectacle, la dame et la petite fille poursuivent leur magnifique duo. Je ne puis m’empêcher de tourner la tête vers elles une dernière fois avant que nous passions notre chemin.

L’histoire féerique s’offre le luxe d’un deuxième acte… car mon enfant intérieur n’a pas encore fini de faire parler de lui en cette fin de semaine!

« s’il vous plaît, dessine-moi un mouton. »
« Hein? »

C’est dimanche. Après un magnifique atelier de Kkundalini Yoga, nous cheminons vers chez toi. Il fait froid mais le soleil est bien présent. Tu as très envie de me montrer… incroyable mai vrai, des moutons. Ils ont élu domicile avec leurs bergers et leur inséparable chien sur cette petite place devenue corézienne le temps d’un week-end. Au milieu de quelques produits de la région, l’attraction… les fameux moutons. Tous des mâles, ils sont 14. Des moutons qui passent gentiment sous le tunnel formé par le petit groupe que nous sommes, deux par deux, les bras levés tout exprès pour qu’ils se prennent au jeu de cette animation organisée pour eux; des moutons qui se laisent caresser quand on s’agenouille devant eux, des moutons qui viennent manger dans le creux de vos mains, prenant délicatement et vous léchant le creux de la main sans vous faire de mal. L’un d’eux s’approche et ne semble pas pressé de s’enfuir: il colle son flanc contre moi, de mon bras j’entoure son dos, puis je caresse son épaisse toison de laine. Moment incroyablement magique. Un mouton? un vrai de vrai! Merci ma jolie! « S’il vous plaît », tu m’as dessiné… un mouton! …

Des petits grelots comme je les aime !

Ce vendredi matin, je monte dans le tram en direction du travail. Je m’accroche à la barre, pas question de ‘massoir pour deux stations. Au fond de la rame, je repère une maman et ses deux enfants. L’un, un petit garçon, laisse échapper un rire si beau, si pur… comparable à cette lumière inattendue qui, dès qu’elle s’allume, éclaire l’espace. Tandis que l’enfant rit et rit encore, je me laisse pénétrer du son de ce grelot que j’aime, je l’absorbe et ne peux que lui répondre chaque fois par un sourire qui, s’il ne peut le voir car trop de gens nous séparent, n’en est pas moins l’écho de sa propre lumière que je lui renvoie. Mais déjà? Dernier arrêt pour moi, je quitte la rame, le cœur léger…

Passer un moment avec la nature

Ce dimanche matin, tu as envie de m’appeler, il en est de même pour moi. Tu te lèves tard, je me lève tard moi aussi, vers 10 heures. La journée s’écoule, nous sommes occupées chacune de son côté mais avec toujours cette secrète envie. Soudain, en plein milieu de l’après-midi, mon téléphone sonne. Tu me proposes une promenade au bois de Vincennes, pourquoi pas un petit tour en canoë. Ce sera mon baptême, ma jolie, je n’en ai jamais fait.

en quatrième vitesse je te rejoins, nous y voilà. Un homme m’aide à m’installer, toi derrière moi au gouvernail, et te voici qui m’apprends à ramer. J’essaie d’abord du côté droit, et curieusement je rame mieux de l’autre, maintenant la rame de la main droite et faisant le mouvement de l’autre main. Je suis d’abord un peu mal habile, puis peu à peu le geste devient plus fluide. On profite de l’instant, on est juste là, toutes les deux, parmi des inconnus, une barque passe de temps en temps à nos côtés. Nos mouvements plus ou moins bien coordonnés à cause de mon début balbutiant nous ravit, le mouvement de notre barque invite à la méditation. Une pluie fine, une odeur, tout cela est presque indescriptible. Tu diriges la barque sous les arbres. Nous voilà à l’abri, on ne rame plus, on s’arrête juste pour savourer le moment. La barque s’immobilise presque. L’heure passe, un homme solitaire accepte de prendre une jolie photo de nous. Tu souris et moi aussi. L’homme de tout à l’heure m’aide à descendre de la barque, je lui rends la rame. On prend le temps de se restaurer un peu, toujours dans le contentement divin de l’instant. Puis, tranquillement, on revient vers les bruits de la ville en marchant silencieusement ou presque, un mot, une phrase venant tour à tour à l’une ou à l’autre. Notre marche méditative sur un mantra du Kundalini Yoga, on l’accomplit avec conscience. tu sais à quel point je suis heureuse là, maintenant, tout de suite… et toi aussi tu l’es. Le soir tombe, il fait déjà nuit, je te laisse en bas de chez toi. Bonne nuit ma jolie, merci pour ce baptême de canoë au bois de Vincennes, merci pour ce dimanche qui restera unique, sur le lac des Minimes.

J’entre en communion avec l’énergie des arbres

Ce matin d’après la mi-août, il fait doux. Je parcours un passage de mon trajet quotidien que j’ai pris l’habitude d’appeler « le terrain vague ». C’est une portion de trottoir tellement large que pour moi, il est tout sauf sécurisant pour avancer. J’y progresse pourtant, comme je le fais chaque matin. Puis l’espace se rétrécit un peu, je perçois la masse de l’arbre devant lequel je m’arrête. Je pose la main dessus, le caresse: « Bonjour monsieur le platane, soyez salué. » Je ressens sa réponse subtile: « Bonjour belle âme, je suis content de te voir aujourd’hui. » Son écorce est chaleureuse, d’une chaleur qui me rassure. je m’attarde un peu, communiant avec elle. Elle me rappelle la grosse et sécurisante main de papa quand j’étais petite… J’entends que le platane me souhaite une bonne journée, je le remercie et reprends mon chemin, le cœur léger.

À ton tour, ami lecteur, tu peux maintenant méditer, même sans être physiquement en sa présence, en communion avec l’arbre de ton choix, celui auquel tu aimes penser. Télécharge ici cette méditation guidée par ma voix

L’univers écoute-t-il aux portes?

Hier soir dans les couloirs du métro, un joli son me parvient. Je lance aussitôt: « On dirait une marimba. » « C’est plutôt un balafon », me répond ma fille Melissa. Alors je repense à toi, mon amie Shalini, qui as quitté ce monde il y a quelques années: « Je sais que toi, tu en avais un et que tu savais en jouer. Je suis sûre que tu me le montrerais avec joie si cela t’était encore possible »… Une nuit et presque une journée passent. En cette fin d’après-midi, je me trouve chez une personne à qui je prodigue une séance d’Access Bars. Sans rien savoir de mon épisode de la veille, elle me montre, comme elle dit, son instrument de musique qui ressemble à une soucoupe volante et dont elle affirme qu’elle ne sait pas jouer. Je l’observe et surtout, je m’émerveille de ses doigts qui courent tout autour du cercle, aussi légers que les notes qu’ils produisent. Je fais de même, on joue ensemble, puis je choisis de l’écouter, plutôt… et la magie opère. Je ne sais plu comment s’appelle son instrument, mais pour sûr, il est bien de la famille des balafons. est-ce toi, Shalini, qui réponds ainsi à ma pensée d’hier?

L’univers ne connaît pas la distance

Jeudi soir 11 août.

Je viens de m’allonger, l’esprit tourmenté. Alors que je pense à toi très fort, un SMS me parvient, il est de toi, tu m’écris: « C’est la nuit des étoiles filantes, dors bien ». Alors je t’imagine les regarder passer, ces étoiles filantes, faire un vœu, les compter une à une peut-être… puis, insensiblement, je m’endors.

Nous voici vendredi matin. Comme tu peux le faire aussi, toi qui lis ces lignes, je me rends sur la page d’accueil du présent site et je tire ma carte du jour. Elle me dit: « ton symbole est l’étoile filante ». Celle-là, je le sais déjà, va me réchauffer le cœur toute cette journée !

Je montre de la bienveillance envers toute vie

Mais l’histoire de cette journée n’est pas encore finie! Arrivée dans mon bureau, j’entends le bourdonnement d’un insecte qui, j’en suis sûre, n’est pas une mouche. Pourtant, je me surprends à ne pas éprouver le moindre sentiment de peur. Je constate que même si j’entrouvre la fenêtre, la bestiole ne sort pas. Si elle reste avec moi, me dis-je, c’est qu’elle non plus ne me craint pas. Elle n’a donc aucune raison de me faire quoi que ce soit… Tout se passe comme si quelque chose en moi avait déjà acquis la conviction qu’il s’agissait d’une abeille, une espèce habituellement végétarienne comme chacun le sait. En début d’après-midi, je prodigue un massage Amma assis à l’une de mes collègues. Pendant toute la durée de sa présence, la petite créature ne se fait pas entendre. Une fois le massage achevé, voilà que le bourdonnement reprend. Je rappelle donc la collègue qui, constatant qu’il s’agit bel et bien d’une abeille, se saisit d’une feuille de papier pour lui indiquer le chemin de la sortie. Ma visiteuse de cette matinée décide de prendre gentiment cette direction, je l’espère en quête de nourriture et de ses sœurs sans lesquelles elle ne saurait avoir d’existence propre. Décidément, des anges me sont envoyés par l’Univers pour m’aider à surmonter les vicissitudes de ce bas monde !

J’exprime de la gratitude

En cette fin d’après-midi, (il doit être aux environs de 17:10), je me dirige jusqu’au tramway. Une dame me propose de faire un bout de trajet avec moi, puis je me retrouve de nouveau seule. C’est alors que je rencontre une famille: deux enfants et leurs parents. Ils ne parlent pas Français ou à peine, excepté la fillette qui spontanément, plonge sa petite main dans la mienne. Elle a 11 ans, m’explique que sa maman tient la main de son petit frère. Elle se retourne, dit à ses parents que l’on a un bout de trajet en commun. Ils ont un bus à attendre tandis que je dois poursuivre mon chemin. Je dépose un baiser dans les cheveux de la petite, la remercie ainsi que ses parents. Ma pensée pour elle ne me quittera pas de la soirée.

Je m’émerveille devant tout ce qui vit.

L’été vient tout juste de nous saluer. Ce matin, je me demande, entre soleil et pluie, lequel va prédominer: les deux, peut-être? Alors que j’entre dans une rue encore déserte, un jardinier me dit bonjour, me montre qu’il arrose comme ça, toutes les jardinières d’un secteur de la ville. Les bégonias qu’il soignent sont magnifique, tandis qu’il me parle, je pose les mains sur les plantes, parcoure la jardinière de long en large, les caresse amoureusement et me fige un instant pour leur donner du Reiki.
« Vous en avez, un joli métier, c’est beau de s’occuper de la nature en pleine ville… »
« Oh vous savez, j’en ai un peu assez quand même, 58 ans, j’attends la retraite! »
Pourtant je ressens le respect et, si ce n’est la passion, le soin avec lequel il opère. Tout en continuant ma conversation avec lui, tantôt je caresse, tantôt je prodigue le Reiki à ce petit bout de nature que l’univers vient de mettre à ma portée. Je suis infiniment heureuse, quelque chose d’indescriptible traverse mon être tout entier. Tandis que l’homme me parle en continuant d’arroser la jardinière, je reçois moi aussi sur le visage et dans le cou, un peu de cette eau divine. On se salue, on se sépare, le devoir m’appelle…