Le moment présent

Le 17 novembre 2014

L’avare qui amasse sa fortune mais néglige les valeurs les plus importantes de la vie est une figure méprisée à juste titre dans le folklore et la littérature.

Tenter de s’accrocher à l’instant est un acte tout aussi désespéré.

Appréciez plutôt la richesse de la vie à mesure qu’elle se déploie et que les expériences s’offrent à vous.

L’instant passe, la beauté s’efface ; la vie suit son cycle perpétuel de naissance, de mort et de renaissance.

Laissez les instants précieux s’imprimer dans votre esprit, sans regrets, et ne passez pas votre vie dans la chambre forte de la mémoire à chérir les richesses

que vous y aurez accumulées : recherchez et accueillez les instants nouveaux au lieu de revivre les instants fanés.

Source : Barbara Ann Kipfer / 1001 façons de vivre le moment présent

Le moment présent est toujours supportable. Ce qui est intolérable, c’est ce qui doit survenir dans cinq minutes ou dans quelques jours.

Ce que nous sommes en train de faire ne nous fatigue pas, mais nous sommes exténués en pensant au travail qui nous attend. Si les gens réfléchissaient

qu’ils ne peuvent faire qu’une chose à la fois et que par conséquent, ils n’ont qu’une chose à faire à un moment donné, la fatigue serait moins générale

dans le monde. On ne peut accomplir le lundi que le travail du lundi ; quant à la tâche du mardi, cela regarde le mardi.

Une saine fatigue est causée par un travail sain physique ou mental, et il suffit généralement d’une nuit de repos pour réparer ses forces.

La tension nerveuse a une origine tout à fait différente. Elle vient de ce qu’on s’efforce de faire aujourd’hui le travail de demain ; le comble, c’est

de travailler pendant la nuit après une journée bien remplie.

La Loi de la Vie exige que l’on vive dans le présent et ceci s’applique à la fois au temps et au lieu. Fixez votre attention sur ce qui vous occupe au

moment présent et sur le lieu où vous êtes effectivement.

Que votre corps ne soit pas à New-York tandis que votre esprit vagabonde en Californie ou vice-versa. Que votre corps ne soit pas occupé à midi alors que

pour votre esprit, il est déjà six heures du soir.

Accomplissez votre tâche de la journée, puis arrêtez-vous. Le surmenage, en fin de compte, n’est pas productif.

À chaque heure suffit sa tâche.

Emmet Fox

Trois portes mènent au pouvoir du moment présent :

La Porte du corps intérieur / La Porte du silence / La Porte de l’acceptation.

« Dites toujours « oui » au moment présent. Qu’y aurait-il de plus futile, de plus insensé, que de résister intérieurement à ce qui est déjà ? Qu’y a-t-il

de plus fou que de s’opposer à la vie même, qui est maintenant, toujours maintenant ? Abandonnez-vous à ce qui est. Dites « oui » à la vie et vous la verrez

soudainement se mettre à fonctionner pour vous plutôt que contre vous. »

Se détacher du passé ne veut pas dire l’oublier. Vos souvenirs, vos expériences, aussi douloureuses soient-elles, font partie de vous, vous ont formés tel

que vous êtes. Mais ces souvenirs ne sont plus la réalité d’aujourd’hui. Les choix que vous faites aujourd’hui, faites-les avec vos besoins de l’instant

présent et futur. Vous ne changerez jamais le passé, vivez maintenant et construisez-vous !

1) Laissez mourir le passé à chaque instant. Vous n’en avez pas besoin. N’y faites référence que lorsque c’est absolument de mise pour le présent. Ressentez

le pouvoir de cet instant et la plénitude de l’Être.

2) Si la qualité de votre conscience à ce moment-ci détermine le futur, qu’est-ce qui détermine la qualité de votre conscience ? Votre degré de présence.

Par conséquent, le seul domaine à partir duquel le véritable changement peut s’opérer et où le passé peut se dissoudre, c’est le présent.

3) Ne pas chercher la paix. Ne cherchez pas à trouver un quelconque autre état que celui dans lequel vous êtes dans l’instant présent. Sinon, vous instaurerez

un conflit intérieur et une résistance inconsciente.

Pardonnez-vous de ne pas être en paix. Dès l’instant où vous acceptez totalement l’absence de paix, celle-ci se métamorphose en paix. Tout ce que vous

acceptez totalement vous conduit a la paix. C’est le miracle du lâcher-prise. Quand vous acceptez ce qui est, chaque moment est le meilleur qui soit. C’est

cela l’illumination.

4) Chaque fois que vous remarquerez que la négativité se manifeste en vous, sous une forme ou une autre, ne la voyez pas comme un échec dans votre démarche

mais plutôt comme un précieux signal qui vous dit : « Réveille-toi! Sors de ta tête! Sois présent! »

En fait, la moindre irritation est significative et doit être reconnue et approfondie. Sinon, il y aura une accumulation de réactions passées sous silence.

Exercice 1 : Utilisez pleinement vos sens

Soyez véritablement là où vous êtes. Regardez autour de vous. Simplement, sans interpréter. Voyez la lumière, les formes, les couleurs, les textures. Soyez

conscient de la présence silencieuse de chaque objet, de l’espace qui permet à chaque chose d’être.

Écoutez les bruits sans les juger. Entendez le silence qui les anime. Touchez quelque chose, n’importe quoi, et sentez et reconnaissez son essence.

Observez le rythme de votre respiration. Sentez l’air qui entre et qui sort de vos poumons, sentez l’énergie de vie qui circule dans votre corps. Laissez

chaque chose être, au-dedans comme au-dehors.

Reconnaissez en chaque chose son « être-là ». Plongez totalement dans le présent.

De la sorte, vous laissez derrière vous le monde assourdissant de l’abstraction mentale, du temps. Vous sortez de la folie de ce mental qui vous dépouille

de votre énergie vitale et qui empoisonne et détruit la Terre. Vous sortez du rêve qu’est le temps pour arriver dans le présent.

Exercice 2 : Prenez conscience de votre respiration

Sentez le mouvement de l’air qui entre et sort de vos poumons. Ressentez le champ énergétique en vous. Tout ce que vous n’aurez jamais à affronter et à

envisager dans la vie réelle, c’est cet instant. Alors que vous ne pouvez le faire dans le cas de projections mentales imaginaires.

Demandez-vous quel « problème » vous avez à l’instant, et non celui que vous aurez l’an prochain, demain ou dans cinq minutes Qu’est-ce qui ne va pas en

ce moment ?

Vous pouvez toujours composer avec le présent, mais vous ne pourrez jamais composer avec le futur. Et vous n’avez pas à le faire. La réponse, la force,

l’action ou la ressource justes se présenteront lorsque vous en aurez besoin. Ni avant, ni après.

Exercice 3 : Lorsque vous dites « non »

Lorsque vous dites « non » à quelqu’un ou à une situation, faites en sorte que votre choix origine non pas d’une réaction, mais d’une prise de conscience,

d’un discernement clair de ce qui est juste ou pas pour vous dans le moment. Que ce « non » ne soit pas une réaction.

Qu’il soit un « non » de grande qualité, libre de toute négativité, qui ne créera donc pas de souffrance ultérieure.

Si vous ne réussissez pas à lâcher prise, passez immédiatement à l’action : dites le fond de votre pensée aux personnes concernées, faites quelque chose

qui modifiera la situation ou bien encore, dissociez-vous totalement de la situation. Assumez la responsabilité de votre vie.

– Eckhart Tolle, Le pouvoir du moment présent

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