Méditation : comment ses bienfaits peuvent tout changer dans votre vie et huit bonnes raisons de s’y mettre !

L’humanité et la nature sont en pleine agitation. Ce n’est que par la prière et la méditation que nous pouvons changer l’état actuel des choses. La méditation est aussi précieuse que l’or. C’est l’un des meilleurs moyens d’atteindre prospérité matérielle, progrès spirituel, paix et libération. Si avec notre méditation nous développons la compassion, c’est comme de l’or avec un parfum, quelque chose d’inestimable et d’absolument unique. Ne croyez pas que la méditation consiste uniquement à rester assis, les yeux fermés. Un visage souriant, un mot gentil, un regard compatissant, tout cela fait aussi partie de la méditation. Par le biais de la méditation, nos cœurs devraient devenir compatissants. »

(Amma)

« Prends du temps chaque jour pour t’asseoir tranquillement et écouter. »

(Bouddha)

Les recherches actuelles estiment qu’une personne a en moyenne plus de 60.000 pensées par jour, dont 90% sont des répétitions de nos pensées de la veille. De plus, les gens passent près de la moitié de leur temps à s’inquiéter, et pourtant 90% de ces inquiétudes ne se réaliseront jamais… Si seulement nous pouvions gérer notre esprit confus et l’appliquer avec une plus grande efficacité dans l’instant présent… Un remède est pourtant possible: la méditation !

La méditation est une pratique mentale ou spirituelle visant à produire la paix intérieure, la vacuité de l’esprit, des états de conscience modifiés ou l’apaisement progressif du mental voire une simple relaxation.

Elle consiste à amener son attention de façon centripète sur un seul point de référence (objet de pensée ou sur soi).

Selon plusieurs études, le cerveau aurait une certaine plasticité, c’est-à-dire qu’on pourrait l’entraîner comme un muscle. En mettant l’accent sur sa capacité de concentration, sur l’observation de notre propre intérieur, c’est-à-dire nos pensées et émotions, la méditation fait partie de ces entraînements mentaux. Le fait de la pratiquer permettrait d’augmenter la concentration de matière grise dans plusieurs régions du cerveau, comme l’hippocampe gauche ou le cervelet. En outre, les personnes qui ont une longue expérience en méditation présentent un cortex cérébral plus épais que des personnes comparables qui ne pratiquent pas la méditation. Cette différence est encore plus marquée chez les personnes âgées, dont le cortex s’affine progressivement avec l’âge.

Il est donc aujourd’hui scientifiquement prouvé qu’une activité purement spirituelle, indépendamment de sa dimension religieuse, peut avoir un certain pouvoir sur le corps, et notamment sur le cerveau. Mais qu’impliquent ces changements du cerveau sur le fonctionnement du corps et sur le traitement des maladies en général ?

Apprendre et pratiquer la méditation peut nous libérer des soucis inutiles et enrichir notre perception des sens.

Se ressourcer, se retrouver, sortir d’un quotidien stressant et apprendre à
se détendre sont les promesses de la méditation. Découvrez 8 raisons pour
lesquelles il est important de savoir s’arrêter pour méditer. Gros plan sur les
bienfaits de la méditation !

Naturellement, le mental résiste à tous les efforts de la méditation. Et si vous continuez sans écouter le mental, il est assez intelligent et rusé pour vous donner de fausses indications et les appeler méditation. »/

(Osho)

Une demi-heure de méditation est essentielle chaque jour, sauf quand on a une vie très occupée. Dans ce cas, une heure est nécessaire.

(Saint François de Salles)

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La méditation pour faire le bilan positif de sa journée

La méditation est avant tout une prise de contact avec soi-même : il s’agit
de se sonder et de mieux se connaître. Faire le bilan de sa journée lorsqu’on
médite aide à atteindre un état d’apaisement. Le soir, en position allongée
et les yeux fermés, répertoriez 3 évènements positifs dans votre journée. C’est
une première approche de la méditation puisqu’elle consiste à chasser les
pensées stressantes ou nuisibles. Se focaliser sur le positif permet de
mettre
au second plan ce qui est pour nous une source de contrariété et de mieux l’affronter.

La méditation pour réduire le stress et l’anxiété

La méditation a vu ses effets prouvés sur le stress et l’anxiété. En
méditant, on apprend à « se poser ». Pendant quelques minutes, on chasse de
son esprit
ce qu’on est au quotidien au sein de la société : une femme, un père de
famille ou un salarié, pour atteindre l’essence même de ce qu’on est. Ce
sont ces
facteurs externes qui sont source de stress et d’anxiété. Renouer avec
soi-même permet de se détendre réellement en prenant une vraie distance avec
l’extérieur,
ce qui éloigne les facteurs anxiogènes.

La méditation pour améliorer son sommeil

Souvent, l’insomnie est liée au fait de « trop penser ». Nous avons tendance
à ressasser un certain nombre de pensées négatives tout au long de la
journée.
Au moment du coucher, lorsque nous n’avons plus rien d’autre à faire que
laisser notre esprit aller, les pensées nuisibles et superflues prennent
plus
de place : il devient alors difficile de s’endormir. Méditer permet de faire
une pause avec ces pensées en maintenant son attention sur autre chose (un
paysage agréable, un son, etc…) pour se détendre réellement et ainsi, s’endormir
plus facilement.

La méditation pour apprendre à être heureux

Pour beaucoup d’entre nous le quotidien est agité : vie de famille, travail,
problèmes financiers, études… des domaines où l’être humain est sans arrêt
en quête de reconnaissance. C’est notre perception des évènements qui nous
permet d’être heureux ou de ne pas l’être. Si être heureux ne dépend pas de
ce qu’on nous donne, mais de notre vision du bonheur, pour certains, être
heureux est donc plus facile que pour d’autres. La quête du bonheur doit
passer
par un travail sur soi-même et sur une réelle relativisation du quotidien
afin de prendre la vie avec du recul : la méditation y contribue.

Débat : la méditation guérit-elle seule ou en compléments d’autres traitements plus conventionnels ?

La méditation comme complément aux traitements conventionnels

Aujourd’hui, plusieurs établissements de santé publics et privés – dont la majorité se trouve aux Etats-Unis – incorporent la méditation à leur programme thérapeutique1. La technique de méditation proposée est généralement la Mindfulness Based Stress Reduction (MBSR), c’est-à-dire la réduction du stress basée sur la méditation de pleine conscience. Cette technique a été introduite par le psychologue américain Jon Kabat-Zinn2. Cette technique de méditation encourage à accueillir et observer les moments de stress quotidiens sans les juger. La réaction habituelle est de vouloir fuir les émotions négatives en s’absorbant dans une activité ou en pensant à autre chose, mais cela aurait tendance à les aggraver. Pratiquer quotidiennement la MBSR stimulerait ainsi les parties du cerveau qui jouent un rôle dans le processus de mémorisation, la régulation des émotions, ou encore la capacité à prendre du recul, de façon à ce que les patients puissent profiter de la vie, indépendamment des circonstances3.

La méditation comme traitement à part entière

De manière générale, la méditation stimulerait l’activité du cortex préfrontal gauche, la partie du cerveau qui est responsable des sentiments positifs tels que l’empathie, l’estime de soi ou le bonheur, tout en diminuant les sentiments négatifs comme le stress, la colère ou l’anxiété. De plus, elle réduirait les sensations de douleur grâce à son action sur le cortex cingulaire antérieur, l’insula et le thalamus. A titre d’exemple, les adeptes expérimentés de la méditation Zen ont développé une résistance accrue à la douleur2. Cela suppose que rien n’empêche une personne malade de pratiquer la méditation de manière indépendante et autonome, mais cela nécessite une régularité importante, une grande motivation et surtout du temps.

En fait, il faut retenir que la méditation permet surtout d’accompagner le malade vers l’acceptation de sa maladie pour la supporter de la façon la plus confortable possible. La réduction de la sensibilité à la douleur ou au stress, par exemple, ne supprime pas la cause de la douleur ni la maladie. Elle ne guérit donc pas directement la maladie, mais elle peut insuffler un autre regard sur elle, un état d’esprit qui, lui, peut favoriser la guérison. Elle peut tout de même difficilement se substituer à un traitement conventionnel, d’autant plus que ceux-ci ne permettent pas toujours d’accéder à la « guérison », dans le sens du retour à l’état qui précédait la maladie. Les deux approches sont donc complémentaires.

La méditation pour être en meilleure santé

Des études ont montré l’efficacité de la méditation (de pleine conscience, notamment1) dans les problèmes de peau, les douleurs chroniques, les troubles respiratoires, ou encore les problèmes du coeur.

Une étude réalisée à l’université de Calgary2 a notamment révélé que des patients atteints du cancer auraient ressenti des améliorations significatives de leur humeur et de différents symptômes liés au stress, ainsi qu’une réduction de la sensation de fatigue. D’autres études traitant des effets positifs de la méditation sur les patients atteints de cancer sont également disponibles3,4. Une autre étude réalisée à Pittsburgh5 sur des patients souffrant de lombalgie chronique montre qu’ils auraient quant à eux développé une plus grande tolérance à la douleur et une meilleure forme physique, sachant que le fait de rester immobile a tendance à aggraver la lombalgie. La méditation aurait également permis d’améliorer l’efficacité des traitements aux ultraviolets chez les patients atteints de psoriasis. Cela s’explique sans doute par le fait que le psoriasis est généralement la manifestation physique d’un excès de stress.

Elle aurait donc non seulement des vertus « curatives » mais également préventives : une autre recherche6 a montré qu’une pratique régulière de la méditation, à raison d’une séance hebdomadaire pendant 8 semaines, augmenterait la production d’anticorps de l’organisme. Cela peut s’expliquer par le lien qui unit les émotions positives et les réactions immunitaires. En outre, la méditation améliore l’intéroception (= conscience qu’une personne a de son propre corps, de ses sensations physiques) de la personne qui le pratique. Ainsi, elle est plus réceptive aux différents signaux – notamment négatifs – que lui envoie son corps, et peut se rétablir plus rapidement que les autres en cas de maladie grâce au renforcement de son système immunitaire.

La méditation permet de travailler à la base du stress et de l’anxiété et de
les apaiser. On sait que le
stress peut rendre malade.
Bien que le stress cause rarement seul une maladie, il aggrave les facteurs
de risque des maladies cardiovasculaires, du cancer, de l’hypertension ainsi
que de troubles mentaux comme ceux de l’alimentation, la dépression, les
phobies, les crises de paniques, etc…

La méditation, au vu de tous les bienfaits qu’elle présente sur la gestion du stress, des émotions négatives, est évidemment indiquée dans les troubles psychologiques tels que le stress ou l’anxiété généralisée. Une étude réalisée sur des personnes souffrant d’anxiété généralisée7 a montré que 8 semaines de pratique de la MBSR avaient permis de réduire significativement l’anxiété, comparativement à un groupe témoin.

L’observation de ses émotions et la prise de recul qu’implique la méditation sont donc d’une grande aide contre les troubles psychologiques. Elle permettrait d’ailleurs également de prévenir les rechutes dépressives.

La méditation pour réduire les douleurs chroniques

La méditation aiderait le cerveau à mieux « s’organiser » pour lutter contre
la douleur1. Les adeptes de la méditation feraient face à une douleur tout
aussi intense que les non pratiquants, mais le travail qu’ils opèrent sur
leurs émotions leur permettrait de moins la ressentir. C’est pour cette
raison
que la méditation est vivement recommandée pour les personnes atteintes d’un
cancer, pour les femmes souffrant de fibromyalgie ou pour les personnes
âgées touchées par les douleurs chroniques.

Note

1. Grant JA, Courtemanche J, Rainville P, A non-elaborative mental stance
and decoupling of executive and pain-related cortices predicts low pain
sensitivity
in Zen meditators, Pain, 3 novembre 2010, [Epub ahead of print].

La méditation pour une meilleure mémoire

Par le même processus que celui de neutralisation de la douleur, la
méditation permet d’avoir une meilleure mémoire. Il s’agit d’un entraînement
de l’esprit.
Lorsque l’esprit est préoccupé par des pensées parasites ou simplement quand
on se sent débordé, il est plus difficile de se concentrer et donc de
retenir
certaines choses à court et long terme.

La méditation pour lâcher prise

La méditation est souvent perçue comme une activité difficile parce qu’elle
nécessite de lâcher prise et de laisser ses pensées défiler, sans se laisser
captiver. Penser est une qualité propre à l’Homme dont il est impossible de
se défaire. La méditation enseigne à s’éloigner de ses pensées en se
focalisant
sur une pensée neutre, comme un son, « aum » par exemple, un objet ou une
image mentale. Certains adeptes de la méditation n’arrivent pas à se défaire
de leurs pensées mais affirment qu’elles n’empêchent pas de méditer tant
qu’on arrive à prendre une distance suffisante et à sentir qu’on lâche
prise.

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La méditation de pleine conscience

La méditation de pleine conscience est un état de conscience dans le moment présent, quand notre esprit est détendu et conscient de ce que nous vivons. En d’autres termes, être plus présent à nous-même et au monde qui nous entoure en y consacrant toute notre attention.

Elle permet de prendre conscience de nos pensées, de nos émotions, de nos sensations, au simple fait de respirer, et prendre conscience de toutes ces choses qui sont autour de nous mais que nous ne voyons plus, trop absorbés par ce qui nous préoccupe. Bref en gros, prendre conscience que nous sommes là, maintenant.

La pratiquer peut à elle seule changer beaucoup de choses dans notre vie. Elle est adaptée pour tout le monde et simple à comprendre. Et surtout elle se pratique partout et peu importe la situation !

Exemple : Plusieurs fois dans la journée, arrêtez tout ce que vous faites et prenez quelques secondes juste pour respirer. Concentrez-vous uniquement sur votre respiration, ne pensez à rien et écoutez-vous simplement respirer. Que ressentez-vous ? Que ce ne sont pas juste vos poumons qui respirent, mais votre corps tout entier !

Le fait est que nous passons la majorité de notre temps à « faire » (faire à manger, regarder son téléphone portable, regarder la télé…) et on oublie de plus en plus « d’être » ce que l’on est. Nous ne savons plus nous arrêter un court instant et revenir dans le moment présent en « étant » nous tout simplement.

La pratique de la méditation de pleine conscience peut nous aider à améliorer notre concentration, à traverser plus sereinement des moments difficiles, à gérer le stress, à augmenter notre efficacité, notre confiance en soi…

Chaque action de la vie quotidienne peut se transformer en méditation de pleine conscience si elle est vécue pleinement. Dans tous les cas, elle peut littéralement changer notre rapport au monde et à la vie.

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