Problèmes: en finir avec ce qui nous occupe l’esprit

Pourvu qu’on ait la santé ! On peut toujours se pendre après.

(proverbe yiddish)

On essaie d’aller de l’avant, mais il y a toujours ces soucis en tête. Il est commun de s’inquiéter. Alors on s’inquiète. Cela nous prend du temps et de l’énergie. On a toujours eu ces pensées, et on se dit que c’est normal. Mais en y réfléchissant, ça ne l’est pas. Il faut vraiment reconsidérer ses problèmes et les voir différemment. C’est possible, c’est simple. Voici mes 5 clés de réflexion quand un nouveau problème surgit. 5 raisons qui me font voir la vie différemment, et qui me font arrêter de m’en faire, pour rien.

1. S’inquiéter ne sert à rien.

Non, vraiment. Vous pouvez vous persuader du contraire, du fait que vous inquiéter va être utile pour votre problématique, que cela va faire avancer les choses, ou encore que c’est inévitable, mais bon, vraiment, cela ne sert à rien. Vous ne serez pas plus avancés ensuite, et votre problème n’aura pas disparu pour autant. Vous aurez simplement passé du temps à cela. Une petite précision : cela ne sert à rien à court terme…mais cela n’a non plus aucun intérêt à long terme. Je préfère préciser.

2. Le stress tue la créativité

De manière générale, lorsque l’on est soucieux et stressé, c’est vraiment à ce moment là que la créativité, que les idées ne viennent pas. Pas à cause du manque de temps, pas à cause du problème à régler en soit, simplement à cause du stress. Hormis le « petit stress » qui peut être productif (se donner des dates limites afin de pouvoir se concentrer), le stress tue ordinairement la créativité. Sachez reconnaitre ce moment la prochaine fois que vous le rencontrerez. Ce n’est pas lorsque l’on est dans une boite close, sans fenêtre, que les idées affluent. Alors prenez l’air. Donnez vous un peu de temps, un peu de liberté. Laissez votre esprit divaguer un peu, laissez le libre, et attendez que les idées viennent. La créativité ne se commande pas, elle se libère.

3. La plupart des problèmes n’existent pas

Ce ne sont que des projections dans le futur. On s’imagine que cela va empirer, on pense fortement que le problème va arriver. Mais clairement, il n’est pas là. Il n’existe pas dans le présent. Alors on se focalise sur le futur et on prend à notre charge des inquiétudes qui ne sont pas réelles. Évidemment, à ce titre, il est facile d’imaginer beaucoup de problèmes. Vous souhaitez vraiment vous inquiéter : listez les problèmes qui pourraient arriver dans votre vie les 15 prochaines années, dans les 50 prochaines années. Quand votre liste atteindra 100 points, vous comprendrez alors que cela ne rime à rien.

4. Remplacez « problèmes » par « opportunités »

Il y a donc les problèmes qui n’existent pas encore. Mais pour ceux qui sont réellement là, que peut on faire? Si la situation existe belle et bien aujourd’hui alors… alors, elle est imparable. Vous pouvez être soulagé d’une part, vu que le problème est déjà arrivé. Il ne s’agit plus d’une possibilité conditionnelle, mais bel et bien d’un état de fait. Dans ce cas, je vous renvoie au point 1, et je vous propose de remplacer simplement le mot « problème » par le mot « opportunité » dans votre tête. Vous aurez à assumer la chose dans tous les cas, alors pourquoi ne pas la voir différemment, comme un possible élan? Je peux vous citer un nombre incalculable de personnes qui ont connu de franches réussites suite à un gros problème. Vraiment, un gros problème. Il ne tient qu’à vous de faire partie de ces personnes là. Croyez en la résilience.

5. Bonjour, j’ai un problème.

Enfin, sachez que vos soucis se reflètent en vous. Je suis persuadé que vous aussi vous avez cette personne dans votre quotidien (un ami? un collègue ?) qui est toujours soucieux. Toujours dépassé, toujours à exposer ses problèmes sans fin. Vous le savez avant même qu’il ne commence à vous parler, vous l’écoutez, mais vous vous dites clairement qu’il n’a qu’à se bouger les fesses. Vous n’aimez pas ces comportements? Moi non plus. Personne n’apprécie les personnes qui ne pensent que par leurs soucis. Qui ne voient pas tout le reste. Pourtant, je pense que chacun de nous est cette personne, certaines fois. Alors charge à nous de ne plus l’être. Nous avons peu de temps, et beaucoup de passions. Alors concentrons nous sur ce qui importe. Le reste ne mérite pas notre attention. Vraiment.