Yoga: huit postures simples à faire chaque jour

« Le yoga n’est pas un rapprochement mais un éloignement. Il nous éloigne de cette conception erronée selon laquelle nous aurions été à quelque moment séparés du Divin. En vérité, il n’y a pas, il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais rien d’autre que l’Unité du Tout. » Amma!

Le yoga est-il un simple phénomène de mode ? Pas selon la science ! Voici, parmi beaucoup d’autres, cinq raisons « scientifiques » de se mettre au yoga, une fabuleuse technique de respiration et huit postures simples à accomplir tout au long de la journée… le tout, en pleine conscience !

Préambule

Plusieurs méthodes de yoga sont évoquées dans les lignes qui suivent. En ce qui me concerne, j’ai choisi la mienne, à savoir le Kundalini Yoga que je pratique pour mon plus grand bonheur en suivant l’enseignement de Florence!

Toutes les excellentes raisons pour se mettre au yoga

Le yoga réduit le stress

Le lien entre yoga et stress est probablement le plus reconnu.

Le yoga permet d’atténuer son stress, notamment grâce à la respiration abdominale. Mais au-delà des techniques de respiration qui abaissent physiologiquement le stress lorsqu’il survient, le yoga est un mode de vie qui accueille les émotions trop vives, qu’elles soient positives ou négatives. Le yoga les met à distance et replace l’essentiel au centre. Basé sur l’art du lâcher-prise, il encourage à la sérénité et à la zénitude, à l’opposé exact du stress !

Et en effet, d’après les résultats d’essais ouverts portant sur des sujets en bonne santé, le yoga influence positivement les niveaux d’anxiété, de stress et le bien-être général.

De plus, un article publié dans Medical Hypotheses met en évidence le fait que le yoga pourrait être efficace dans le traitement de patients souffrant d’un stress lié à une dépression, à de l’anxiété, à l’hypertension artérielle et aux maladies cardiaques.

Le yoga aide à renforcer le système immunitaire

Des chercheurs de l’université de Californie ont montré que pratiquer un exercice mêlant yoga et méditation 12 minutes par jour pendant 8 semaines conduit à une réduction de l’activité des protéines liées à l’augmentation de la réaction inflammatoire du système immunitaire,laquelle peut contribuer à une multitude de problèmes de santé chroniques.

Le yoga pour soulager les douleurs dorsales et les torticolis

Le yoga s’avère être un traitement efficace pour les douleurs du dos et de la nuque.

En effet, une étude allemande publiée dans le Journal of Pain a montré que le lyengar yoga, cours où l’on insiste sur l’alignement des membres et, surtout, de la colonne vertébrale, était efficace pour les douleurs de la nuque.

Pour cette étude, 25 personnes ont intégré un groupe de yoga et 28 ont pratiqué d’autres types d’exercices. Au bout de 10 semaines, les personnes ayant intégré le groupe de yoga ont montré une réduction significative de la douleur.

D’autre part, selon une étude du Group Health Research Institute menée sur 228 Américains, les cours de yoga sont liés à une meilleure santé du dos et diminuent l’intensité des douleurs chroniques dans le bas du dos, au même titre que des cours de stretching.

Le type de yoga pratiqué pour l’étude est le viniyoga, qui se caractérise par l’intégration du mouvement à la respiration.

le yoga aide à renforcer les muscles

Chaque posture a un effet tonifiant pour chaque partie du corps. Une fois aguerri(e) aux différentes postures, il est possible de travailler une zone du corps en particulier en fonction des tensions qui s’y sont accumulées (dos, jambes, bras) ou de ce qu’on souhaite tonifier.

La posture du pont sera par exemple à privilégier pour tonifier les cuisses et les fesses. Pour une détente totale du dos, la posture de la pierre pourra être adoptée, etc.

Des muscles tonifiés offrent davantage de souplesse, de résistance à l’effort et réduisent le risque de traumatismes

Le yoga est bon pour le cœur

Le yoga est un travail sur la respiration liée à des postures. Il permet de prendre conscience de sa respiration et donc de mieux la maîtriser. Le corps est ainsi mieux oxygéné, les organes sont libérés des tensions, l’organisme peut fonctionner correctement.

Par ailleurs, les techniques de respiration yogi entraînent un renforcement du système cardio-vasculaire et sont donc particulièrement recommandées aux personnes souffrant de troubles cardiaques.

De nombreuses études portent sur les bienfaits du yoga pour le cœur.

Selon une synthèse de 37 essais cliniques (incluant 2768 participants), des chercheurs néerlandais et américains ont montré que le yoga pourrait fournir les mêmes bienfaits dans la réduction des risques cardiovasculaires, qu’une activité plus traditionnelle comme le vélo ou la marche rapide.

Ces résultats vont dans le sens d’une autre synthèse de 13 essais, réalisée en 2004 et portant sur le yoga et les maladies cardiovasculaires, qui concluait que la pratique du yoga pourrait être bénéfique dans la prévention des maladies cardiovasculaires.

Le yoga aide à mieux digérer

La respiration profonde que demande la pratique du yoga, libère des enzymes digestives qui améliorent la digestion et peuvent aider un transit capricieux.

La respiration ventrale relance le massage naturel des organes internes du ventre et aide à évacuer le surplus d’air et donc les ballonnements.

Faire du yoga après le petit-déjeuner ou le déjeuner est donc particulièrement bénéfique pour les personnes ayant des troubles digestifs.

Le yoga améliore la qualité de vie des femmes souffrant d’un cancer du sein

En étudiant 191 femmes atteintes d’un cancer du sein et suivant une chimiothérapie, les chercheurs de l’université du Texas ont trouvé qu’alors que de simples exercices de stretching contraient la fatigue, les patients qui ont participé à des exercices de yoga comprenant des exercices de respiration, de la méditation et des techniques de relaxation présentaient une meilleure santé générale et une meilleure régulation du cortisol (hormone du stress).

En savoir plus sur ce véritable prodige thérapeutique

le yoga permet d’être à l’écoute de son corps et de son esprit

Pour être à l’écoute de son corps et de son esprit

Être à l’écoute de son corps, c’est être conscient de ce qui ce passe dans son corps et donc, avoir l’opportunité de rectifier ce qui ne va pas.

Faire une séance de yoga permet la prise de conscience de son être tout entier : une tension qui apparaît lors de certaines postures, un mental qui divague, des contractions qui persistent, etc.

Être attentif à son corps, à ses pensées, à ses émotions permet de mieux cerner ce dont nous avons réellement besoin (repos, distractions, etc.)

Le yoga permet d’accéder à la méditation

Méditer permet de se recentrer, de ralentir la cadence, de s’écouter, d’apprendre à mieux se connaître, d’accepter ses limites à la fois corporelles et mentales et d’accéder à ses émotions pour pouvoir mieux les comprendre et les gérer. Faire du yoga, c’est s’ouvrir à soi-même, tenter de se comprendre et de vivre davantage en phase avec ses aspirations.

Le yoga améliore les facultés de concentration

Faire du yoga, c’est apprendre à se concentrer sur l’essentiel en vivant le moment présent pleinement.

Lors des postures, une concentration maximale est requise pour faire les bons mouvements, ressentir les limites de son corps, prendre conscience de son souffle, le réguler, coordonner ses gestes et faire le vide en soi.

En ces temps où les conditions de travail nous entraînent à accomplir plusieurs tâches à la fois, une méthode censée rendre plus productif, le cerveau se disperse et devient plus perméable à la distraction. Le yoga permet de se recentrer sur l’ici et maintenant et développe en cela des facultés d’attention et de concentration.

Le yoga contribue à l’acquisition d’un mental d’acier

Le yoga permet d’atteindre la plénitude et la satisfaction. Les postures et les exercices sont graduels : sans brûler les étapes, en allant à son rythme, les progrès sont palpables. Une posture impossible à tenir au début devient facile à réaliser au bout de quelques semaines ou mois.

Le contentement est au rendez-vous, l’estime de soi aussi, ce qui fait que la vie est vécue de façon positive. Les événements malheureux de la vie sont aussi plus facilement surmontables car le yoga développe la force mentale de celui ou celle qui le pratique régulièrement.

Le yoga peut aider à garder une jolie silhouette

Le yoga ne fait pas maigrir à proprement parler, mais il contribue à garder la ligne et une silhouette harmonieuse. Le corps, plus tonique, se tient droit naturellement, le port de tête est plus altier, la démarche plus légère, les mouvements moins saccadés. L’allure générale est plus fluide et plus souple. Sans kilos en moins sur la balance, la silhouette est plus élancée et donne une impression de légèreté.

Mais il arrive aussi que la pratique régulière du yoga entraîne une perte de poids réelle, davantage grâce à une prise de conscience et des ajustements de son quotidien qu’à une dépense énergétique conséquente.

Le yoga participe à une meilleure hygiène de vie

Si le yoga ne permet pas une perte de poids en tant que telle, il contribue à l’amélioration de son hygiène de vie, ce qui en soi peut faire maigrir.

La démarche du yoga s’inscrit dans un équilibre global qui exclut les excès et de manière générale, tout ce qui est mauvais pour le corps et le mental. En pratiquant régulièrement, on prend davantage conscience de son corps et on devient plus réceptif et plus sensible aux excès en tous genres (gras, sucres, excitants, etc.). Conséquences : l’alimentation devient plus équilibrée, la condition physique est meilleure et le moral au top !

Article complet, notes et références ici (nouvelle fenêtre)

Ou encore cet article écrit par Audrey Dulieux

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Cancer et bienfaits du yoga (nouvelle fenêtre)

Les leçons de vie du yoga

Dans un reportage publié dans La Nouvelle République en partenariat avec le magazine Psychologies, Anne-Laure GANAC montre, avec l’appui d’experts reconnus, que le yoga n’est pas qu’une gymnastique permettant d’acquérir souplesse et équilibre. C’est une véritable voie de développement spirituel. Non-violence, méditation, persévérance…

Étymologiquement, yoga signifie « union, intégration » en sanskrit. Pourquoi, alors, s’échiner à vouloir mettre les jambes derrière le cou ou à faire la planche en tenant sur une main si la démarche de fond est spirituelle ? «Parce que nous avons un corps! Et, que nous le voulions ou non, que nous l’aimions ou non, nous n’avons pas d’autre choix que de faire avec lui toute notre vie », répond Charles Bensusen, enseignant de yoga. Pratiquer asanas (les postures) et pranayamas (les exercices de respiration) permet de faire du corps un allié sur ce chemin de libération, en le renforçant, en l’assouplissant, en apprenant à en connaître les potentialités et les véritables limites…

Autrement dit, c’est dans la pratique régulière, assidue, approfondie que nous expérimentons, avec nos sens, le fondement de ces principes. Ainsi, et pour utiliser une formule qui pourrait être un aphorisme de yogi, la pratique n’est pas tout le yoga, mais pratiquer, c’est tout. « Mais cette pratique, précise Charles Bensusen, peut ne pas être asana : une méditation, une marche… l’essentiel est qu’il s’agisse d’une pratique faite de manière régulière et avec concentration dans laquelle, peu à peu, l’on verra s’exprimer ces principes.»

Une philosophie sur le tapis

Dans la majorité des salles, l’enseignement se limite aux asanas (ou postures, troisième de ces « étapes »), agrémentées parfois d’exercices de respiration, de méditation, voire de quelques références aux textes, selon la personne qui donne le cours. Il n’empêche : comme le dit Lionel Coudron, professeur et fondateur de l’Institut de yogathérapie, le tapis est le lieu de mise en pratique de toute la philosophie du yoga. « On effectue chaque asana dans l’esprit des dix règles de cette philosophie. C’est en cela que ce n’est pas une gym, mais un outil de transformation intérieure et un mode de vie », qui, parfois, s’impose comme une révélation.

Médecin, Lionel Coudron explique ce qui permet à cette pratique vieille de plusieurs millénaires de nous changer : «Les habitudes prises dans notre façon de nous tenir, de respirer, de marcher, de garder la mâchoire serrée agissent sur notre état de santé et émotionnel. Ce sont autant de blocages que les asanas et exercices de respiration lèvent, en y remettant du mouvement, de la fluidité. Et cela, par extension, permet de lâcher prise, de faire confiance…»

Voilà la transformation: non pas devenir un autre, mais redonner voix à la douceur, au calme qui est en soi. Se sentir au plus près d’un état d’harmonie, où la tranquillité du corps retrouve celle de l’esprit, c’est cela, étymologiquement, le yoga : l’« union ». Du soi physique avec le soi mental, mais aussi avec les autres et l’univers.

Pratiquer, sans rien attendre

Et c’est ainsi que cette fameuse « transformation du monde » devient imaginable. « Puisque nous sommes sans cesse en interconnexion, reprend Lionel Coudron, si chacun de nous changeait pour plus de calme et de paix, ce serait bientôt une véritable contamination ! » Encore faut-il être prêt à s’investir.
Transpirer une heure par semaine sur son tapis en tentant d’attraper ses gros orteils, c’est dépaysant, certes, mais il y a peu de chances que cela mène à une transmutation. L’un des maîtres du yoga moderne, Pattabhi Jois, répétait aux élèves qui lui demandaient conseil pour avancer sur la voie du yoga : « Practice and all is coming. » S’exercer régulièrement et pas seulement quand une heure se libère dans notre agenda ou quand le cœur nous en dit : c’est la condition sine qua non pour bénéficier de ses effets. Et c’est la plus difficile, précise Lionel Coudron : « Fatigue, manque d’énergie, anxiété de performance sont les principales barrières à la pratique transformatrice. » Y aller quand même, sans rien attendre en retour, c’est cela, vivre selon l’esprit du yoga.

S’ils sont souvent tout ce que le grand public connaît du yoga, asana et pranayama ne sont que deux des huit piliers définis dans les « Yoga Sûtra » de Patañjali, texte fondateur du yoga. Les autres sont yama (cinq principes qui éclairent le rapport aux autres), niyama (cinq principes posés dans le rapport à soi), pratyahara (la maîtrise des sens), dharana (la concentration), dhyana (la méditation) et samadhi (l’état final d’unité).
Résumer le yoga à la seule pratique des postures revient donc à dénaturer cette philosophie pour en faire tout au plus une gymnastique joliment exotique… Néanmoins, vouloir s’approprier les principes de yama et de niyama comme autant de règles de conduite auxquelles se soumettre ne serait pas plus juste. Ce serait même tout à fait contre l’esprit du yoga, qui repose sur le lâcher-prise », ajoute Charles Bensusen, pour qui « ces principes ne doivent pas être considérés comme des règles religieuses, mais comme la nature intrinsèque d’une personne pratiquant le yoga ».

Le yoga est une méditation en mouvement. C’est du moins ce que c’est supposé être. Mais si vous pensez à votre liste de courses ou à ce que vous allez faire à dîner pendant votre séance, le yoga perd un peu de son intérêt pour devenir une simple séance de sport. Cela nous arrive à tous de temps en temps et c’est normal, il ne faut pas s’en vouloir mais plutôt essayer de se recentrer.

Comment pratiquer le yoga en pleine conscience

Voici 4 astuces pour rester centré ou se recentrer lors de votre pratique !

1. Ecoutez votre respiration

Durant la pratique on adopte la respiration Ujjayi, la respiration victorieuse. Elle produit un léger son semblable au bruit des vagues. Concentrez-vous sur ce son, essayez de faire durer les expirations aussi longtemps que les inspirations, d’adopter une respiration lente et profonde pour vous recentrer comme en méditation. Essayer de coordonner vos inspirations et expirations avec le mouvement.

Je respire UJJAYI (écouter l’audio ici):

2. Focalisez votre regard sur un point

En yoga, on parle de drishti, c’est l’endroit où l’on doit poser son regard dans une posture. Selon la posture, le drishti varie (en direction du nez, des pouces, du nombril…). On peut comparer cela à la méditation sur un objet.

3. Ne pas trop se relâcher

Même si on est là pour se détendre, il faut pensez à garder une certaine attitude : le dos droit et les abdos engagés. Les plus initiés pourront verrouiller les bandhas (verrous) c’est-à-dire légèrement contracter le périnée, la sangle abdominale et la gorge.

4. Être à l’écoute de son corps

Faire attention à son corps permet de savoir quand l’on peut produire un effort supplémentaire et quand il vaut mieux s’arrêter. Cela permet également de situer son corps dans l’espace, de pouvoir vérifier son alignement et au besoin de pouvoir se réajuster.

Il est déjà difficile de faire deux choses à la fois, alors comment en faire quatre ? Cela demande d’être pleinement dans l’instant présent. Il ne faut penser ni à la posture d’avant, ni à la posture d’après et encore moins aux courses ! Cependant il peut être difficile de se concentrer sur ces quatre choses en même temps. On peut commencer une fois qu’on se sent à l’aise dans une posture, qu’on est donc à l’écoute et actif dans la posture, à porter une attention accrue à sa respiration puis à son regard. Tout cela en continuant de profiter de ce moment de bien-être que l’on s’accorde, car après tout c’est d’abord pour cela qu’on fait du yoga !

Yoga, pleine conscience et vie dans l’instant présent, plus de ressources (nouvelle fenêtre)

Cerrtes, se rendre à son cours de yoga n’est pas toujours chose aisée. Quand on doit rester tard au bureau, ou pour un tas d’autres raisons, l’heure que l’on avait prévu de consacrer au chien qui regarde en bas passe parfois à la trappe. Mais rien n’empêche de faire quelques exercices au cours de la journée. À vrai dire, on peut aussi retirer des effets bénéfiques à prendre quelques minutes pour faire le pont, le guerrier ou ouvrir les hanches.

Voici huit postures de yoga à accomplir chaque jour. Oui, oui, même au bureau ! Vos collègues vont trouver ça bizarre ? Et alors ?

Au réveil

le chat

Le chat est le moyen idéal de réveiller la colonne vertébrale quand vous avez dormi sept ou huit heures (ce qu’on vous souhaite). Mettez-vous à quatre pattes, en position neutre. Faites le dos rond en regardant vos cuisses. Respirez, ramenez la colonne vertébrale à l’horizontale, puis relevez la tête en laissant le ventre redescendre. Répétez le mouvement quatre fois.

Le chien qui regarde en bas

Cette posture étire le dos, les jambes et les bras. C’est un tantinet plus intense que le chat, mais tout aussi efficace pour se réveiller. Mettez-vous à quatre pattes, la colonne vertébrale à l’horizontale, en position neutre. Repliez les orteils, levez le bassin et mettez la tête entre vos bras en regardant vos cuisses. Posez les talons et pédalez pour réveiller les muscles ischio-jambiers et les mollets. Maintenez la posture pendant trois respirations puis revenez en position initiale.

En milieu de matinée/

La flexion avant debout

Si vous avez passé la matinée assis, une flexion avant debout est un excellent moyen – bien que très discret – de vous étirer les jambes et le dos. Levez-vous et tenez-vous bien droit, puis relâchez les épaules. Inclinez lentement le buste, sans chercher à tout prix à toucher vos orteils. Si vous n’y parvenez pas, pliez les genoux. Si vos doigts effleurent facilement le sol, essayez de plier un genou puis l’autre pour décontracter les ischio-jambiers. Redressez-vous lentement, vertèbre après vertèbre, en veillant à terminer par le cou et la tête. Si vous vous sentez d’attaque, recommencez.

Après le déjeuner

La pince

Les flexions avant en position assise facilitent la digestion. Asseyez-vous bien droit, jambes tendues devant vous, puis faites glisser vos paumes le long des jambes, jusqu’aux orteils. Si vous ne pouvez pas les atteindre, posez les mains sur vos tibias ou pliez les genoux. Maintenez la position pendant trois respirations avant de ramener vos mains et de vous redresser.

En milieu d’après-midi

Le guerrier n° 2 (ou Virabhadrâsana II en sanscrit)

Si vous avez un coup de barre vers 16 heures, optez pour le guerrier n° 2 plutôt que de vous précipiter sur le sucre ou la caféine. C’est une posture énergisante qui dopera vos dernières heures de travail. Commencez par prendre une position de combat, un pied en avant, l’autre tourné vers l’extérieur. Prenez appui sur le talon arrière et levez les bras. Pliez le genou avant et tendez les bras devant vous. Assurez-vous que votre talon avant est aligné avec le milieu de votre pied arrière et regardez droit devant. Tenez la position le temps de trois respirations, puis ramenez les bras en position initiale.

Ou bien encore, suivez les conseils de cette vidéo du HuffPost américain qui montre quelques mouvements simples et efficaces pour votre corps, comme la posture de la montagne (Tadasana en sanskrit) ou celle de la cigogne (Uttanâsana).


Yoga : 5 Postures pour éviter le coup de barre… par LeHuffPost

Le soir

Le pigeon

Parce que nous accumulons beaucoup de tension dans les hanches, elles sont généralement très contractées en fin de journée. Pour relâcher la tension et vous détendre, adoptez la posture du pigeon. Partez du chien qui regarde en bas, levez une jambe, pliez le genou et placez le tibia à la perpendiculaire, tout en maintenant vos hanches à la même hauteur. Si c’est difficile – ce qui est le cas pour la plupart d’entre nous – placez une couverture sous
votre hanche et glissez jusqu’à ce que votre front repose sur le tapis. Tenez la posture pendant cinq respirations avant de revenir au chien jambe levée, puis au chien qui regarde en bas.

L’enfant

L’enfant est une posture de relaxation idéale qui vous mettra en condition pour une nuit de sommeil réparateur. Dans la position du chien qui regarde en bas, posez doucement les genoux au sol de chaque côté du tapis (ce qui aide à ouvrir le bassin), et prenez cinq profondes inspirations, le front posé sur le tapis.

Cet article, publié à l’origine sur Le Huffington Post (États-Unis), a été traduit de l’anglais par Odile Van de Moortel.
Article source avec ilustrations et liens pour en savoir plus ici

Quelques autres postures de yoga simples pour les débutants

La position assise

Pour la position assise, on peut choisir de s’asseoir en tailleur, le plus simple pour les non-initiés ; en lotus (jambe droite pliée, pied droit en haut de la cuisse gauche, jambe gauche pliée et pied le plus près possible du corps sur la cuisse droite. Les genoux doivent toucher le sol) ; en demi-lotus (jambe droite en haut de la cuisse gauche sur le sol, pied gauche sur la cuisse droite. Les deux genoux doivent rester au sol) ; ou encore, assis sur les talons (sur les genoux, jambes rassemblées).

L’important ici est de garder :

  • • le buste bien droit et vertical ;
  • • la tête, le cou et le dos alignés ;
  • • les épaules et les abdominaux relâchés ;
  • • les mains sur les genoux, paumes tournées vers le haut ;
  • • les yeux fermés.

Une posture assise est parfaitement indiquée pour commencer ou conclure une séance de yoga en se concentrant sur sa respiration. Elle peut aussi être pratiquée pendant que vous lisez, mangez ou regardez la télé. Ces postures apaisent l’esprit, le corps et le souffle. Elles vous incitent à bien vous tenir.

La posture de l’arbre

La posture de l’arbre (Vrikshasana), consiste à placer le pied droit contre la racine de la cuisse gauche et à se tenir debout sur l’autre pied.

  • • Tenez-vous debout, pieds parallèles et légèrement écartés ;
  • • Mettez votre poids sur votre pied gauche, la jambe bien tendue ;
  • • Placez la plante de votre pied droit contre l’intérieur de votre cheville gauche ;
  • • Ouvrez le genou droit sur le côté, puis remontez votre pied jusqu’à la cuisse;
  • • Placez vos mains jointes devant votre poitrine, doigts serrés et pouces écartés ;
  • • Redressez votre tête et contractez l’abdomen et les muscles du fessier ;

Vous pouvez ensuite rester comme cela, ou continuer :

  • • Placez vos mains jointes au-dessus du sommet de votre crâne sans le toucher ;
  • • Tirez les coudes vers l’arrière en gardant les épaules basses ;
  • • Étirez-vous bien vers le haut sans quitter l’axe vertical ;
  • • Respirez bien et maintenez la position quelques instants ;

  • • Faites la même chose de l’autre côté.

Cette posture calme l’esprit, augmente les capacités de concentration, travaille l’équilibre et fortifie la musculature des pieds et des jambes.

On peut voir dans cette posture une symbolique de la verticalité de l’homme, en équilibre entre la terre et le ciel, entre les racines (la terre, le monde matériel) et la spiritualité (le ciel).

La posture du cobra

La posture du Cobra, en sanscrit Bhujangasana, est une posture allongée où l’on démarre à plat ventre.

Voici comment procéder :

  • • Allongez-vous à plat ventre, idéalement sur un tapis de yoga ;
  • • joignez les pieds jambes tendues sans forcer ;
  • • Placez les mains de part et d’autre de votre corps, à la hauteur des épaules, les avant-bras posés au sol ;Ü
  • • Levez lentement le buste ;
  • • Marquez un petit temps d’arrêt et respirez ;
  • • Vous pouvez regarder droit devant vous ou regarder le plafond.

Cette posture renforce la colonne vertébrale, raffermit les fesses, stimule les organes de l’abdomen et étire la poitrine, les poumons, l’abdomen et les épaules. Elle aide également à réduire le stress et la fatigue, soulage la sciatique et aurait des vertus contre l’asthme.

Évitez cette posture si vous êtes blessé(e) au dos, si vous avez le syndrome du canal carpien ou si vous êtes enceinte.

Le guerrier n° 1

Pour effectuer la posture du guerrier n° 1 (Virabhadrâsana I), commencez en posture du chien tête en bas, c’est-à-dire en « V » inversé, pieds et main au sol.

  • • Approchez le genou droit de votre nez et placez le pied droit en avant entre vos mains, paumes au sol ;
  • • Tournez votre pied gauche vers l’extérieur, jambe gauche tendue ;
  • Ü

  • • Appuyez le poids de votre corps sur vos pieds et étirez les bras vers le plafond, au-dessus de votre tête ;
  • • Regardez légèrement vers le haut, en ouvrant votre poitrine, respirez bien puis recommencez cet enchaînement du côté gauche.

Cette posture renforce les muscles du dos et des jambes, raffermit les abdominaux, aide à la digestion, améliorer la concentration, redonne de l’énergie et traite la sciatique.

Elle est déconseillée aux personnes souffrant d’hypertension, de maladies cardiaques ou de problèmes au niveau des genoux ou des chevilles.

Le guerrier est une posture de renforcement qui permet de travailler les muscles du dos, des bras, des jambes, des chevilles et des hanches. Elle améliore également l’équilibre.

Article complet et illustrations ici (nouvelle fenêtre)

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