Sur la pointe du Reiki : paroles de praticien !

La période de mes débuts comme praticienne de Reiki demeure, dans mon souvenir, celle d’un foisonnement de tranches de vie remarquables que je dois à cette merveilleuse force de l’esprit. Mon expérience ne faisait alors que commencer et je ne soupçonnais pas encore à quel point j’aurais l’occasion à de nombreuses reprises de vérifier par moi-même le fait que lors d’une séance, le praticien Reiki éprouve au moins autant de bienfaits que le receveur lui-même. J’ai un grand plaisir à me remémorer fréquemment ces moments de grande qualité sur le plan du rapport humain mais fugaces puisqu’ils se sont déroulés dans le cadre de salons où je proposais des instants de découverte du Reiki. Ces séances de courte durée avaient lieu dans un espace ouvert au public et les brèves conversations qui s’y déroulaient n’impliquaient généralement pas l’intimité des receveurs, l’histoire personnelle de chacun n’étant qu’effleurée puisque la durée de la séance était plus courte qu’une séance habituelle. À la différence d’une séance classique couverte par un respect rigoureux du secret des échanges entre praticien Reiki et receveur, ces découvertes proposées sur les salons prenaient place dans un cadre qui par définition, ne se prêtait guère à la confidentialité. Le recul aidant, cher lecteur, le temps me semble à présent venu de te faire partager les plus significatives d’entre elles. je me le permets aussi parce que les exemples qui suivent illustrent moins des problèmes particuliers que des situations somme toutes assez communes dans lesquelles chaque fois, un sourire et une réponse inspirée par la simple bienveillance a permis de trouver une issue heureuse.

Paroles de… praticien Reiki !

Valérie et Laurence

Elles sont amies et se présentent ensemble au stand que j’occupe pour recevoir un « instant Reiki ». La première à passer est Laurence. Alors que nous échangeons quelques mots avant la séance, je décèle en elle un être magnifique mais fragile, en proie à des phases de tristesse et d’abattement. Elle accueille le Reiki avec beaucoup d’ouverture d’esprit et en semble satisfaite. Puis vient le tour de Valérie qui, au fil des quelques mots d’entretien qu’elle m’accorde, finit par me parler davantage de sa relation amicale avec Laurence que d’elle-même, m’expliquant que son mode de fonctionnement consiste, pour reprendre ses propres termes, à la « secouer » pour tenter de la dynamiser. À son tour, Valérie reçoit le Reiki et s’en trouve visiblement contente. Soudain, au terme de la séance, quelque chose de plus grand que moi, issu sans aucun doute de la puissance de nos deux esprits, me pousse à lui dire que peut-être, Laurence aurait moins besoin d’être « secouée » ou « boostée » que de tendresse pour renouer avec son énergie naturelle. Oubliant totalement le monde qui circule dans le salon autour de nous, j’ajoute spontanément: « Voulez-vous que je vous montre ce qui pourrait vraiment lui faire du bien, à votre Laurence ? » Lui laissant à peine le temps de me répondre, je la serre dans mes bras et poursuis: « Il serait peut-être intéressant que vous fassiez comme ça avec Laurence ! » Ce faisant, je sais parfaitement que ce que je lui donne là n’est pas ma recette mais celle que leur accueil à toutes deux, déployant cette force de l’esprit qui nous fait sortir de nous-mêmes, m’a inspirée sans que j’aie même à y penser.

Soraya

Autre moment, autre inspiration tout aussi inattendue issue de l’énergie du reiki. Soraya est infirmière et, avant de recevoir son instant Reiki, elle m’explique qu’elle a chaque jour l’impression de ne pas faire assez pour les malades qu’elle soigne. Même le plus grand dévouement dont elle puisse être capable ne la satisfait pas. Chaque fois qu’elle se lève le matin et se regarde dans le miroir, elle n’a qu’une envie, se donner des claques… Percevant fortement que j’ai pourtant devant moi une très belle personne, j’ouvre le dialogue:
« Soraya, quelqu’un vous a-t-il déjà dit que vous êtes une belle personne? »
Visiblement, elle ne s’attendait pas à cette question qui la laisse sans voix. Je continue:
« Imaginez un enfant qui aurait envie, juste maintenant, d’un bon gros bonbon tendre, simplement parce qu’à l’instant présent cela lui ferait du bien. Est-ce que vous penseriez à lui donner une claque? » Je connais bien sûr d’avance la réponse: non, pour sûr. Alors j’ajoute: « Eh bien, ce que vous ne faites pas aux autres, pourquoi vouloir vous le faire à vous-même? » La force plus grande que moi, dont je parlais précédemment, me vient en renfort et met dans ma bouche les mots qui suivent:
« Vous savez, Soraya, si vous vous sentez aujourd’hui imparfaite et que vous espérez devenir parfaite selon l’idée de la perfection qui est la vôtre, ce n’est même pas la peine, vous mourrez imparfaite ! Alors voici ce que je vous propose: dès demain matin, vous allez commencer comme d’habitude à vous regarder dans la glace… et là, vous allez dire: « Je suis une belle personne. »
Soraya reçoit ses quelques minutes de Reiki, puis avant de nous quitter, je demande: « Alors, qu’allez-vous dire à votre miroir dès demain matin? » « Que je suis une belle personne », ose-t-elle timidement. J’espère bien sûr qu’elle aura pensé à ce moment partagé, le lendemain matin, à l’heure du rituel du miroir. Mais le plus important pour moi est d’avoir eu l’occasion de lui transmettre le message et de le lui faire redire, ne serait-ce qu’une fois ! Je n’imaginais pas qu’un jour, votre site de Reiki et de bien-être s’enrichirait de cet article sur la place du miroir dans notre vie, et moins encore que bien plus tard, au cours d’un stage de développement personnel, je tirerais une carte qui dit : « Je m’engage à me regarder chaque matin dans un miroir et à me dire : « Je suis magnifique et je m’aime ! »

Natacha

Dans la vie d’un praticien Reiki passent des personnes dont les questionnements sont résolument de nature spirituelle. Tel est le cas de Natacha qui, au seuil de sa mini-séance de ce jour, m’explique que sa grande difficulté du moment est d’être encline à la colère parce qu’elle a l’impression de ne pas savoir ce qu’elle est venue faire dans ce monde. À nouveau, reliant l’énergie de son propre esprit à celle de l’Univers qui ne demande qu’à lui venir en aide, je lui suggère, sachant que ce n’est pas par hasard qu’elle a choisi de s’approcher du Reiki: « Il peut être bon pour vous d’interroger l’Univers. L’Univers aime les demandes claires et ne les laisse pas sans réponse. Si vous demandez sincèrement à l’Univers ce que vous êtes venue faire ici, et si vous gardez toujours l’esprit ouvert comme maintenant, je suis sûre qu’il vous répondra. » Et d’ajouter, avec un sourire complice: « Ce jour-là, vous penserez à moi! »

Cher lecteur, ce sont là trois exemples tirés d’une chronique que tout praticien Reiki ou presque pourrait faire sienne, pour te montrer combien en venant recevoir une séance de Reiki, tu offres à la personne qui te la prodigue, outre ta confiance qui est à elle seule plus précieuse que l’or, l’occasion de déployer cette force de l’esprit qui fait que ni l’un ni l’autre, nous n’en repartirons jamais les mains vides !

Voulez-vous savoir comment j’en suis venue au Reiki ? Cliquez ici !