Archives de catégorie : Les cinq idéaux du Reiki illustrés en paroles et musique

Pour illustrer chacun des cinq idéaux du Reiki, un article (texte de fond ou histoire inspirante) et une vidéo musicale appropriée

C’est une petite histoire de rien du tout…

Le 23 juin 2016

Une histoire, puis deux, puis autant que les circonstances voudront bien me donner d’en vivre et d’en raconter ici, pourvu que chacune d’elle illustre à sa manière l’un au moins des cinq idéaux du Reiki, ou l’un des principes de fonctionnement de l’espace quantique ! Alors, pense à revenir souvent sur cette page, peut-être qu’une nouvelle petite histoire de rien du tout t’y tend les bras !

« C’est une petite histoire de rien du tout… », dit Anne Sylvestre

Histoire de paix

Ma journée de travail s’achève et je commande un véhicule pour rentrer à la maison. Je suis prise en charge par un chauffeur bienveillant et attentif. En chemin, j’entends une voix d’homme qui chante a capella quelque chose de profondément beau qui me semble être en langue arabe. Ce n’est pas l’appel à la prière que tout un chacun connaît, mais je sens clairement le caractère spirituel de ce chant. J’interroge: « C’est une prière ? » l’homme, sincèrement touché que je sois tombée juste, me répond: « Bravo ! Mais comment avez-vous deviné ? » Tout à ma joie de lui avoir manifestement fait plaisir, je lui explique: « Vous savez, Cela s’entend tout de suite, que l’on soit musulman, juif, hindou ou autre, dans quelque langue qu’elle se chante, la prière est universelle ! » Tandis que nos cœurs, inconnus l’un de l’autre il y a quelques minutes encore, vibrent déjà à l’unisson de la grande fraternité des êtres spirituels que chacun de nous s’efforce d’être, il me dit: « Oui, c’est vrai, cela me calme… » puis nous restons silencieux, écoutant cette belle voix, puis une brève annonce qui fait place à un nouveau chant, tout aussi sublime que le premier et qui nous accompagne jusqu’à la fin du trajet. moment de grâce…

Histoire de bienveillance

Il n’est pas rare qu’au bas de mon immeuble, je croise en rentrant une bande de sans-abris, plus ou moins toujours les mêmes, avec ou sans la présence d’une femme avec eux. Je ne connais pas forcément leur nom ni la tranche d’âge à laquelle ils appartiennent, mais lorsque je m’adresse à l’un d’eux, ils savent que je les tutoie et que j’aime dire: « Salut jeune homme ! » ce soir, l’un d’eux me dit: « Bonjour Anne ! » ne dérogeant pas à la convention qu’ils connaissent bien maintenant, je réponds, tout en sachan très bien que celui qui vient de me parler n’est pas tout jeune: « Salut jeune homme ! » Voyant les deux tapis de yoga que je rapporte ce soir à la maison, il questionne, sur le ton de la plaisanterie: « C’est pour moi, ça ? » Sur le même ton blagueur, je réponds: « Ah, si tu veux faire du yoga, pourquoi pas ! » Alors il réplique, très calme: « Écoute-moi. » J’entrouvre la barrière pour rentrer mais je reste sur le seuil et lui dit: « Je t’écoute. » Aussitôt, il enchaîne: « Je suis SDF, moi. Je ne suis rien du tout… Tu crois que j’ai le temps de plier les jambes, de m’asseoir en tailleur et de faire du yoga ? » Avec détermination, je reprends: « Que tu sois SDF, d’accord. Que tu n’aies pas le temps de faire du yoga, je veux bien. mais tu n’es pas « rien du tout », tu es un homme ! » À cet instant, je perçois qu’une étincelle s’allume dans nos deux cœurs, une flamme qui brûle chacun de nous deux, nous laissant aux confins de la douleur et d’une sorte de jouissance sacrée. Feignant à l’évidence de ne pas avoir compris, il demande: « Qu’est-ce que tu dis ? » Ce feu divin m’habite à un tel point qu’il m’inspire l’énergie d’insister: « Je dis que d’accord, tu es sDF, d’accord, tu ne penses pas avoir le temps de te mettre en tailleur par terre pour faire du yoga… mais tu n’es pas rien, tu es un homme ! » S’il avait un chapeau, je suis à peu près sûr qu’à cet instant, il l’ôterait de sa tête, tant il semble ne pas en revenir d’entendre des mots auxquels il n’est tellement pas habitué. Il me déclare alors, tout à trac: « merci, Anne, tout mon respect. » Ce à quoi je réponds, le cœur rempli tout à la fois de fierté et de tendresse: « Au revoir, jeune homme. Prends bien soin de toi ! »

Histoire de présence

La dernière page du tome 3 du Chat du Dalaï Lama m’invite à de voir les quitter, non sans un pincement au cœur. Me voilà comme sur le pas de la porte de leur sanctuaire, d’où j’ai reçu des enseignements précieux, autant de bagages que j’emporte. Mais je repars sans me presser, comme pour retarder l’instant suivant. Il est midi. C’est alors que j’entends le bruit si particulier de mon petit moulin à prières. Il se met à tourner au contact du moindre rayon de soleil. Manière, s’il en est, de Sa Sainteté et de sa si jolie petite lionne des neiges, de me saluer, comme s’ils me disaient qu’on ne se quitte jamais tout à fait, que je peux revenir quand je le veux, qu’ils seront toujours, l’un, l’autre ou ensemble, là pour m’accueillir, à bras ou à … ronronnements ouverts !

Histoire douce… comme un doudou !

L comme Lumière,
I comme Ineffable,
S comme Soleil,
A comme Amour.

Ainsi tu te prénomme, petit ange endormi tout contre mon cœur, ta tête posée sur mon épaule. C’est un moment pour toi, pour moi, pour nous ma douce… un moment que nul ne nous volera.

Histoire de… Reiki !

À toi qui vas donner la vie dans moins d’un mois, j’ai eu la chance, pour ne pas dire la grâce, de vous donner un soin Reiki, à toi et à ta poupette qui se mouvait, qui glissait sous mes mains. Mais au fait, toi, qui es-tu ? Sans doute la plus belle personne que j’aie jamais rencontrée… … Juste pour aujourd’hui?…

Histoire de maman

Ce soir, je prodigue un soin à une jeune maman chez elle. Sa toute petite fille souhaite rester par là, auprès d’elle, elle va et vient sagement. Ni sa maman ni moi ne nous y opposons. Bien au contraire, nous l’invitons. Comme je la ressens si douce, si sage, je lui propose de faire comme moi, de poser ses petites mains sur le corps de sa maman, elle s’y exécute. Nous voilà en communion parfaite. A la fin de la séance, alors que je balance doucement le carillon de guérison autour d’elle, tout à coup la magie opère, à tel point que je n’entends plus le va-et-vient de la respiration légère de la petite fille, on dirait que le temps s’est suspendu, le temps d’une vraie pause. J’ai envie de pleurer… Et avant de repartir: « Tu vois, tu pourras continuer, quand tu le voudras, quand ta maman sera peut-être fatiguée, à poser tes mains sur elle, ça lui fera du bien tu sais ! »

Histoire d’anniversaire

Au sortir d’une pièce de théâtre, choisir un endroit sympa pour dîner. Glisser quelques mots à l’oreille du serveur: « Qu’est-ce que tu lui as dit? » « Oh rien! » Alors que l’on est bien installé, il revient prendre la commande. Je réitère à voix basse. « Oui oui, j’ai compris. » Même question, même réponse. Pas dupe, tu n’insistes pas. Juste avant le dessert, extinction inopinée des lumières, tu crois à une panne de courant. À la surprise générale, un gros gâteau garni de bougies traverse la salle. Tu as à peine le temps de penser que c’est sans doute pour une autre table, que l’homme donne le ton puis toute la salle chante à l’unisson: « Joyeux anniversaire ! » Tous des inconnus communiant à notre joie sans même savoir ton prénom que je lance au moment opportun tandis que le serveur dépose l’assiette sur notre table. Rien que pour toi, pour nous, un bonheur incommensurable m’étreint le cœur à l’instant où un tonerre d’applaudissements prolonge ce chant si court et pourtant souverainement beau…

Histoire d’enfants

Entrer dans une classe d’enfants de 9-10 ans, leur dire qui je suis, répondre à leurs questions à propos de la cécité, à leur étonnement aussi… Sortir de leur classe une heure plus tard, me transformer en cœur d’une fleur, sentir que les enfants se pressent autour de moi tandis qu’une frêle fillette ose se blottir et me demander un câlin. Sentir que les enfants se serrent encore davantage, je deviens alors pour un instant fugace mais sublime, le cœur d’une fleur entourée et protégée par ses fragiles pétales…

Histoire de… bienveillance envers la vie !

Conversation entre un homme et une petite fille:
L’homme, remarquant la médaille autourt du cou de la petite fille.
« Tu sais qui c’est, sur ta médaille? »
« Oui, c’est le p’tit Jésus. »
« Ah oui! Mais le p’tit Jésus, tu le connais, tu l’as déjà vu? »?
« Oui. »
« Ah! Quand, où? »
« Au ciel. »
L’homme, interloqué:
« Au ciel? Mais… »
« Oui, quand j’étais bébé parce que les bébés, avant, ils sont au ciel… »

À l’âge de l’enfant de cette scène touchante, j’avais moi aussi l’intuition que les bébés étaient des êtres déjà conçus qui choisissaient leur famille après avoir voyagé et observé de fenêtre en fenêtre jusqu’à jeter leur dévolu sur l’une d’elles. Ce bref dialogue y fait donc écho d’autant plus à point nommé que la tradition spirituelle dont est issu le Reiki est porteuse d’une conviction du même ordre…

Histoire de… synchronicité !

Une personne manifestement contente du premier soin qu’elle a reçu de moi, en sollicite un autre. Elle sait précisément quand elle souhaite le recevoir puisqu’il se situe dans la perspective d’un examen qu’elle aimerait bien réussir… Or voilà que je ne suis pas disponible ce jour-là. Tout naturellement, je la confie à toi en lui affirmant que ma consoeur saura s’occuper d’elle à merveille. Pour les besoins de la cause, tu t’enquiers de sa date de naissance et découvres qu’elle et toi êtes toutes deux nées le même jour de la même année, à quelques milliers de kilomètres l’une de l’autre ! Vous avez dit « non séparabilité quantique »… Qu’importe que l’Univers m’invite ou non à faire quelque chose de cette information. Quoi qu’il en soit, comme j’aime à me le dire quelquefois, pour moi, « ça ne veut pas rien dire » !

Histoire de Reiki… pour ne faire qu’un avec l’Univers !

Sur le point de prodiguer son tout premier soin Reiki à un jeune homme, je m’enquiers de savoir s’il souhaite, au cours de celui-ci, travailler plus particulièrement sur une thématique ou un problème précis. Très calmement, il me répond: « La clarté ». Voilà une intention qui ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde ! Le soin se déroule dans des conditions optimales. Au terme de la séance, je lui propose, afin de repartir avec un message laissé pour lui à la discrétion de l’Univers, de tirer l’une de ces cartes que tu découvres, cher lecteur, chaque fois que tu viens visiter la page d’accueil de ce site. Afin que ce tirage soit vraiment le sien, je l’encourage à mélanger lui-même les cartes avant de l’effectuer. C’est alors que le jeune homme tire… « Ta spécialité est la clarté. » Il énonce la suite du texte de la carte qui se conclut par: « Ton symbole est le lynx ». À cet instant, j’ai le sentiment intense d’embrasser l’Univers tout entier…

Histoire d’envol

Le bonheur est là, dans l’instant présent et dans nos cœurs… Il fait beau ce dimanche. Toi et moi sommes assises au soleil dans ce grand parc tandis qu’une mongolfière passe au-dessus de nos têtes. Voilà que, tout comme pour les enfants du conte de Maurice Maeterlinck en quête de l’oiseau bleu qui en réalité était à leur portée, point n’est besoin pour nous de partir dans quelque lointaine campagne et de faire durer l’événement deux heures ou plus encore pour réaliser, le plus simplement du monde, ce rêve que chacune de nous caressait secrètement: nous offrir un baptême de mongolfière… Qui de nous deux a entraîné l’autre dans cette belle aventure, nous ne saurions le dire, mais ce dont je suis sûre, c’est qu’avec toi, j’irais bien jusqu’à Jérusalem !

Histoire d’étoile

Sur l’un des stands du salon que je visite avec une amie, j’entends la démonstration qu’un exposant fait de l’instrument de musique dont il est le créateur. Expliquant au visiteur comment se repérer sur l’instrument pour bien le jouer, il précise: « Toujours l’étoile vers vous. » Nous nous mettons alors à répéter, d’abord sur le ton de la plaisanterie: « Mon étoile vers moi, mon étoile vers moi… » avant de nous rendre compte que cette formule, superbe mantra, change notre vibration de l’instant présent et a le pouvoir, en toute situation, de recentrer notre conscience et la lumière dont elle est censément porteuse. Peut-on rêver méthode plus pure pour travailler sur soi-même?

Histoire d’intention

Je me rends au travail comme chaque matin et me dirige vers le tramway. Un homme me propose son aide que j’accepte volontiers, son intention étant à l’évidence bienveillante. Voyant le tramway arriver, il me dit: « Si vous le voulez bien, je vais vous faire courir ». À la façon dont il s’élance pour cette course, je perçois clairement que son objectif est à présent davantage pour lui-même de ne pas manquer le tramway que d’assurer mon confort. Ce faisant, il peut effectivement me mettre en danger. Sentant que la situation menace de prendre un tour périlleux pour moi, je réponds: « Monsieur, vous me faites peur. » C’est alors qu’un autre paramètre intervient dans l’histoire: avant que nous puissions monter, il faut que le tramway d’en face soit passé. L’homme est donc contraint de renoncer à courir avec moi. Il s’excuse à la hâte et me guide normalement, mais il résulte de tout cela que nous manquons finalement quand même le nôtre. Au lieu d’attendre avec moi le suivant, l’homme lâche manifestement à regret: « Eh bien, je vais faire le reste du chemin à pied. » Puis il ajoute, comme s’il se repentait de m’avoir accompagnée, son intention du début s’étant retournée contre lui: « Après tout, c’est moi qui avais fait ce choix. » Cette « petite histoire de rien du tout » m’interroge: sommes-nous toujours attentifs à garder intacte notre intention première, surtout si elle est juste, lorsque des circonstances imprévues peuvent nous amener à en changer?

Histoire de main et de Reiki

Au terme du soin Reiki que je viens de prodiguer à une jeune femme, celle-ci observe qu’au cours de la musique qui l’accompagnait, un homme chante ce mantra tibétain qui lui a immédiatement parlé: « OM MANI PADME HUM ». De retour à la maison, je me mets en quête de son sens, ce dont l’idée ne m’était jamais venue jusqu’à présent. Me revient alors à la mémoire que l’un des mots qui le constituent, « mani », signifie « joyau ». L’Univers me soufflant parfois des anagrammes remarquables, la petite lampe de mon esprit s’allume soudain: « Mani », en sanskrit, c’est l’anagramme parfaite du mot « main » en Français. Le message de ce signe s’impose: la main du guérisseur, et plus généralement toute main qui fait du bien, est considérée par l’Univers comme un joyau !

Histoire d’angle… ou « on peut aussi le prendre autrement ! »

« Encore un clodo »!
Hier, je descends du tram. une dame se propose de m’aider à traverser mais me signifie qu’avant cela, elle doit d’abord parler. Je ne tarde pas à comprendre à qui elle veut s’adresser. Elle s’arrête à la vitre du chauffeur et, avant que le tram ne redémarre, a le temps de lui dire en montrant du doigt: « À la troisième porte, il y a un homme avec sa bouteille couché au fond de la rame, il ne semble pas très bien. » Ni elle ni moi ne saurons quelle suite aura eue sa demande implicite. Et cette pluie qui n’en finit pas de tomber… Aujourd’hui je reçois un message de mon amie Laetitia évoquant cette journée pluvieuse, mais qui ajoute: « Mais c’est joli le bruit de la pluie… »

Histoire de goûter l’instant présent et les bonheurs simples

Sur le chemin me menant comme chaque soir vers le tramway, je suis arrêtée par une voix enjouée qui s’adresse à moi: « Bonjour Anne, c’est Héloïse! » Rien qu’à l’entendre, je sais déjà qu’aujourd’hui est un jour de joie pour elle. Tandis que nous échangeons quelques mots, je comprends vite pourquoi elle semble à ce point respirer le bonheur. C’est son anniversaire, elle l’a dignement et grandement fêté avec ses collègues. Je m’empresse: « Bon anniversaire Héloïse! » Ce que j’ai à lui offrir est bien peu de chose: je commence par lui faire cadeau d’un sac estampillé Un Moment Pour Toi. Dans l’entreprise où elle travaille, il en existe sans doute du même genre, mais celui-ci représente mon identité et cela suffit à lui faire plaisir. Alors que nos chemins sont sur le point de se séparer, je la gratifie d’un petit lion en peluche acquis à l’occasion du Téléthon, tout en ajoutant avec un grand sourire: « D’habitude, je les offre plutôt aux enfants, mais… 23 ans, vous êtes une vraie gamine ! » Un nouveau rire communicatif et nous nous quittons, heureuses d’avoir fait une fois encore l’expérience que de la simplicité surgissent les plus beaux moments!

Histoire de manger: quand l’Univers me prend au mot !

Ce matin, je reçois dans ma messagerie une publicité à caractère spirituel qui dit en substance: « Si vous voulez offrir à quelqu’un, une carte-cadeau jeûne randonnée, ou une semaine de jeûne… », Chose intéressante à noter, il n’est indiqué nulle part que je puisse m’offrir à moi-même cette carte-cadeau! Je regarde Monsieur l’Univers bien en face et je lui dis: « Vraiment, à moins qu’une telle offre tombe spécialement à point nommé, je ne me vois pas gratifier quelqu’un d’une carte pour l’inciter à se retenir de manger ! » Bien entendu, je comprends Certes parfaitement le message que veut transmettre cette initiative et la prise de conscience qu’elle cherche à engendrer. Toutefois, j’ai envie de prendre la proposition au premier degré. Non vraiment, donner une carte à quelqu’un pour lui suggérer de ne pas manger… L’Univers, il faut croire, absorbe mes paroles car moins d’une heure plus tard, c’est un SMS qui me parvient cette fois, porteur d’une invitation à faire un don pour… l’action contre la faim! Et l’Univers, à cet instant, me regarde droit dans les yeux: « Très bien, tu ne te sens pas d’offrir en cadeau un appel à la restriction alimentaire. J’entends cela… mais alors belle âme, à l’inverse, es-tu prête à donner pour que quelqu’un qui en a réellement besoin puisse manger? »

C’est l’histoire de quelques enfants intérieurs qui se réveillent…

Un soir, dans une salle de sport, pour patienter, le temps que le prof précédent notre cours termine le sien, je déniche un petit ballon en caoutchouc, très mou, je drible sur place puis le lance à ma voisine d’en face qui attend elle aussi. On se le passe et se le repasse avec comme seule règle du jeu, que le ballon ne doit pas tomber sur le sol. On rit à chaque fois que les mains de l’autre manque l’attraper.Puis s’ajoute une troisième personne, puis une quatrième. Le cercle est complet, le jeu se précise: chacune se tourne vers celle qui le recevra, prononçant juste son prénom. Le ballon doit circuler de plus en plus vite de main en mains sans tomber, on rit.Notre prof, attendant comme nous quatre, nous regarde et sourit aussi. top, jeu terminé, pas de gagnant pas de perdant, juste l’union de quatre enfants intérieurs. Toujours aussi magique!

savourer le moment présent : garder sa capacité d’émerveillement !

Nous sommes samedi et me voilà partie pour l’une de ces journées de promenade dans Paris dont, avec l’amie qui m’accompagne, nous sommes coutumières. Alors que nous cheminons dans la rue et qu’elle me parle de sujets des plus prosaïques, je tombe en arrêt à l’écoute du chant d’une petite fille et d’une dame à la voix si claire que je ne saurais dire s’il s’agit de sa mère ou de sa grand-mère: « Compagnons de la marjolaine », « à vous dirais-je maman »… je me tourne vers mon amie et lui dis, espérant tout autant attirer son attention qu’être entendue de la dame et de l’enfant: « Trop mignon! » Je suis émerveillée devant ce tableau émouvant tant il est touchant de simplicité, tandis que j’observe le décalage entre mon sentiment de l’instant présent et l’attitude de mon accompagnatrice qui semble perdue dans des préoccupations bien à elle. Je remercie mon enfant intérieur d’être toujours vivant en moi, d’entrer en résonance avec la pureté de ces deux voix et de me donner de savourer ce moment dans lequel d’aucuns ne verrait qu’une histoire banale… Tandis que mon amie me semblent demeurer à mille lieues de la beauté de ce charmant spectacle, la dame et la petite fille poursuivent leur magnifique duo. Je ne puis m’empêcher de tourner la tête vers elles une dernière fois avant que nous passions notre chemin.

L’histoire féerique s’offre le luxe d’un deuxième acte… car mon enfant intérieur n’a pas encore fini de faire parler de lui en cette fin de semaine!

« s’il vous plaît, dessine-moi un mouton. »
« Hein? »

C’est dimanche. Après un magnifique atelier de Kkundalini Yoga, nous cheminons vers chez toi. Il fait froid mais le soleil est bien présent. Tu as très envie de me montrer… incroyable mai vrai, des moutons. Ils ont élu domicile avec leurs bergers et leur inséparable chien sur cette petite place devenue corézienne le temps d’un week-end. Au milieu de quelques produits de la région, l’attraction… les fameux moutons. Tous des mâles, ils sont 14. Des moutons qui passent gentiment sous le tunnel formé par le petit groupe que nous sommes, deux par deux, les bras levés tout exprès pour qu’ils se prennent au jeu de cette animation organisée pour eux; des moutons qui se laisent caresser quand on s’agenouille devant eux, des moutons qui viennent manger dans le creux de vos mains, prenant délicatement et vous léchant le creux de la main sans vous faire de mal. L’un d’eux s’approche et ne semble pas pressé de s’enfuir: il colle son flanc contre moi, de mon bras j’entoure son dos, puis je caresse son épaisse toison de laine. Moment incroyablement magique. Un mouton? un vrai de vrai! Merci ma jolie! « S’il vous plaît », tu m’as dessiné… un mouton! …

Des petits grelots comme je les aime !

Ce vendredi matin, je monte dans le tram en direction du travail. Je m’accroche à la barre, pas question de ‘massoir pour deux stations. Au fond de la rame, je repère une maman et ses deux enfants. L’un, un petit garçon, laisse échapper un rire si beau, si pur… comparable à cette lumière inattendue qui, dès qu’elle s’allume, éclaire l’espace. Tandis que l’enfant rit et rit encore, je me laisse pénétrer du son de ce grelot que j’aime, je l’absorbe et ne peux que lui répondre chaque fois par un sourire qui, s’il ne peut le voir car trop de gens nous séparent, n’en est pas moins l’écho de sa propre lumière que je lui renvoie. Mais déjà? Dernier arrêt pour moi, je quitte la rame, le cœur léger…

Passer un moment avec la nature

Ce dimanche matin, tu as envie de m’appeler, il en est de même pour moi. Tu te lèves tard, je me lève tard moi aussi, vers 10 heures. La journée s’écoule, nous sommes occupées chacune de son côté mais avec toujours cette secrète envie. Soudain, en plein milieu de l’après-midi, mon téléphone sonne. Tu me proposes une promenade au bois de Vincennes, pourquoi pas un petit tour en canoë. Ce sera mon baptême, ma jolie, je n’en ai jamais fait.

en quatrième vitesse je te rejoins, nous y voilà. Un homme m’aide à m’installer, toi derrière moi au gouvernail, et te voici qui m’apprends à ramer. J’essaie d’abord du côté droit, et curieusement je rame mieux de l’autre, maintenant la rame de la main droite et faisant le mouvement de l’autre main. Je suis d’abord un peu mal habile, puis peu à peu le geste devient plus fluide. On profite de l’instant, on est juste là, toutes les deux, parmi des inconnus, une barque passe de temps en temps à nos côtés. Nos mouvements plus ou moins bien coordonnés à cause de mon début balbutiant nous ravit, le mouvement de notre barque invite à la méditation. Une pluie fine, une odeur, tout cela est presque indescriptible. Tu diriges la barque sous les arbres. Nous voilà à l’abri, on ne rame plus, on s’arrête juste pour savourer le moment. La barque s’immobilise presque. L’heure passe, un homme solitaire accepte de prendre une jolie photo de nous. Tu souris et moi aussi. L’homme de tout à l’heure m’aide à descendre de la barque, je lui rends la rame. On prend le temps de se restaurer un peu, toujours dans le contentement divin de l’instant. Puis, tranquillement, on revient vers les bruits de la ville en marchant silencieusement ou presque, un mot, une phrase venant tour à tour à l’une ou à l’autre. Notre marche méditative sur un mantra du Kundalini Yoga, on l’accomplit avec conscience. tu sais à quel point je suis heureuse là, maintenant, tout de suite… et toi aussi tu l’es. Le soir tombe, il fait déjà nuit, je te laisse en bas de chez toi. Bonne nuit ma jolie, merci pour ce baptême de canoë au bois de Vincennes, merci pour ce dimanche qui restera unique, sur le lac des Minimes.

J’entre en communion avec l’énergie des arbres

Ce matin d’après la mi-août, il fait doux. Je parcours un passage de mon trajet quotidien que j’ai pris l’habitude d’appeler « le terrain vague ». C’est une portion de trottoir tellement large que pour moi, il est tout sauf sécurisant pour avancer. J’y progresse pourtant, comme je le fais chaque matin. Puis l’espace se rétrécit un peu, je perçois la masse de l’arbre devant lequel je m’arrête. Je pose la main dessus, le caresse: « Bonjour monsieur le platane, soyez salué. » Je ressens sa réponse subtile: « Bonjour belle âme, je suis content de te voir aujourd’hui. » Son écorce est chaleureuse, d’une chaleur qui me rassure. je m’attarde un peu, communiant avec elle. Elle me rappelle la grosse et sécurisante main de papa quand j’étais petite… J’entends que le platane me souhaite une bonne journée, je le remercie et reprends mon chemin, le cœur léger.

À ton tour, ami lecteur, tu peux maintenant méditer, même sans être physiquement en sa présence, en communion avec l’arbre de ton choix, celui auquel tu aimes penser. Télécharge ici cette méditation guidée par ma voix

L’univers écoute-t-il aux portes?

Hier soir dans les couloirs du métro, un joli son me parvient. Je lance aussitôt: « On dirait une marimba. » « C’est plutôt un balafon », me répond ma fille Melissa. Alors je repense à toi, mon amie Shalini, qui as quitté ce monde il y a quelques années: « Je sais que toi, tu en avais un et que tu savais en jouer. Je suis sûre que tu me le montrerais avec joie si cela t’était encore possible »… Une nuit et presque une journée passent. En cette fin d’après-midi, je me trouve chez une personne à qui je prodigue une séance d’Access Bars. Sans rien savoir de mon épisode de la veille, elle me montre, comme elle dit, son instrument de musique qui ressemble à une soucoupe volante et dont elle affirme qu’elle ne sait pas jouer. Je l’observe et surtout, je m’émerveille de ses doigts qui courent tout autour du cercle, aussi légers que les notes qu’ils produisent. Je fais de même, on joue ensemble, puis je choisis de l’écouter, plutôt… et la magie opère. Je ne sais plu comment s’appelle son instrument, mais pour sûr, il est bien de la famille des balafons. est-ce toi, Shalini, qui réponds ainsi à ma pensée d’hier?

L’univers ne connaît pas la distance

Jeudi soir 11 août.

Je viens de m’allonger, l’esprit tourmenté. Alors que je pense à toi très fort, un SMS me parvient, il est de toi, tu m’écris: « C’est la nuit des étoiles filantes, dors bien ». Alors je t’imagine les regarder passer, ces étoiles filantes, faire un vœu, les compter une à une peut-être… puis, insensiblement, je m’endors.

Nous voici vendredi matin. Comme tu peux le faire aussi, toi qui lis ces lignes, je me rends sur la page d’accueil du présent site et je tire ma carte du jour. Elle me dit: « ton symbole est l’étoile filante ». Celle-là, je le sais déjà, va me réchauffer le cœur toute cette journée !

Je montre de la bienveillance envers toute vie

Mais l’histoire de cette journée n’est pas encore finie! Arrivée dans mon bureau, j’entends le bourdonnement d’un insecte qui, j’en suis sûre, n’est pas une mouche. Pourtant, je me surprends à ne pas éprouver le moindre sentiment de peur. Je constate que même si j’entrouvre la fenêtre, la bestiole ne sort pas. Si elle reste avec moi, me dis-je, c’est qu’elle non plus ne me craint pas. Elle n’a donc aucune raison de me faire quoi que ce soit… Tout se passe comme si quelque chose en moi avait déjà acquis la conviction qu’il s’agissait d’une abeille, une espèce habituellement végétarienne comme chacun le sait. En début d’après-midi, je prodigue un massage Amma assis à l’une de mes collègues. Pendant toute la durée de sa présence, la petite créature ne se fait pas entendre. Une fois le massage achevé, voilà que le bourdonnement reprend. Je rappelle donc la collègue qui, constatant qu’il s’agit bel et bien d’une abeille, se saisit d’une feuille de papier pour lui indiquer le chemin de la sortie. Ma visiteuse de cette matinée décide de prendre gentiment cette direction, je l’espère en quête de nourriture et de ses sœurs sans lesquelles elle ne saurait avoir d’existence propre. Décidément, des anges me sont envoyés par l’Univers pour m’aider à surmonter les vicissitudes de ce bas monde !

J’exprime de la gratitude

En cette fin d’après-midi, (il doit être aux environs de 17:10), je me dirige jusqu’au tramway. Une dame me propose de faire un bout de trajet avec moi, puis je me retrouve de nouveau seule. C’est alors que je rencontre une famille: deux enfants et leurs parents. Ils ne parlent pas Français ou à peine, excepté la fillette qui spontanément, plonge sa petite main dans la mienne. Elle a 11 ans, m’explique que sa maman tient la main de son petit frère. Elle se retourne, dit à ses parents que l’on a un bout de trajet en commun. Ils ont un bus à attendre tandis que je dois poursuivre mon chemin. Je dépose un baiser dans les cheveux de la petite, la remercie ainsi que ses parents. Ma pensée pour elle ne me quittera pas de la soirée.

Je m’émerveille devant tout ce qui vit.

L’été vient tout juste de nous saluer. Ce matin, je me demande, entre soleil et pluie, lequel va prédominer: les deux, peut-être? Alors que j’entre dans une rue encore déserte, un jardinier me dit bonjour, me montre qu’il arrose comme ça, toutes les jardinières d’un secteur de la ville. Les bégonias qu’il soignent sont magnifique, tandis qu’il me parle, je pose les mains sur les plantes, parcoure la jardinière de long en large, les caresse amoureusement et me fige un instant pour leur donner du Reiki.
« Vous en avez, un joli métier, c’est beau de s’occuper de la nature en pleine ville… »
« Oh vous savez, j’en ai un peu assez quand même, 58 ans, j’attends la retraite! »
Pourtant je ressens le respect et, si ce n’est la passion, le soin avec lequel il opère. Tout en continuant ma conversation avec lui, tantôt je caresse, tantôt je prodigue le Reiki à ce petit bout de nature que l’univers vient de mettre à ma portée. Je suis infiniment heureuse, quelque chose d’indescriptible traverse mon être tout entier. Tandis que l’homme me parle en continuant d’arroser la jardinière, je reçois moi aussi sur le visage et dans le cou, un peu de cette eau divine. On se salue, on se sépare, le devoir m’appelle…

Les cinq idéaux du Reiki illustrés par quelques citations d’Amma

Le 20 août 2015

Quelques citations d’Amma propres à illustrer la philosophie des cinq idéaux du Reiki formulés par Mikao Usui

Juste pour aujourd’hui, je me libère de toute préoccupation.

Lorsque le présent est tellement beau et riche, à quoi bon se soucier de l’avenir? Laissez donc l’avenir se déployer de lui-même à partir du présent.

Un souci excessif de la sécurité physique et insuffisant de la sécurité spirituelle, telle est la marque du monde d’aujourd’hui.

Juste pour aujourd’hui, je me libère de toute colère.

La colère est tout aussi toxique pour le mental que pour le corps.

« La source de la colère n’est jamais à l’extérieur mais à l’intérieur. Ce n’est pas une autre personne qui en est la cause, mais nos blessures émotionnelles passées.

Juste pour aujourd’hui, je travaille honnêtement et sur moi-même

Si vous accomplissez votre travail en l’envisageant comme le but de votre vie, votre action devient sacrée.

« Le mot « impossible » est une malédiction pour le genre humain. Efforcez-vous de mettre fin à cette malédiction, travaillez dur, et vous verrez que rien n’est impossible. »

Juste pour aujourd’hui, je manifeste de la gratitude : j’honore mes parents, mes maîtres et mes ancêtres.

La reconnaissance est une attitude humble, ouverte et priante qui vous rend plus réceptif à la grâce divine.

Soyez reconnaissant envers chacun, la création tout entière, même vos ennemis et ceux qui vous insultent. Tous vous aident à grandir.

Juste pour aujourd’hui, je montre de la bienveillance envers toute vie.

Un mot gentil, un regard compatissant, un petit coup de main, tout cela peut apporter de la lumière dans la vie des autres, et par là même dans la nôtre.

Dès le début de la journée, nous devrions adopter une attitude d’amour et de respect. Saluez humblement vos proches en quittant la maison, parlez-leur avec amour et respect. Témoignez de l’affection à vos enfants. Montrez de l’amour envers les plantes et les animaux.

Bienveillance envers tout ce qui vit

Le 13 avril 2015

Juste pour aujourd’hui: je montre de la bienveillance et du respect envers toute forme de vie

« Nous ne différons en rien de la Nature. Nous en sommes partie intégrante et interdépendante. Chacune de nos vies dépend du bien-être de l’ensemble. c’est pourquoi il est de notre premier devoir de prendre soin, avec amour, de tout ce qui vit. » (Amma)

Un matin, un petit garçon se promenait sur la plage déserte avec son grand-père. Ils entretenaient tous deux une conversation très enrichissante. Le petit garçon était particulièrement curieux de nature et posait beaucoup de questions à son grand-père, lequel était doté d’une très grande sagesse.

Toutes les deux minutes, le grand-père se penchait, ramassait quelque chose par terre qu’il rejetait aussitôt dans l’océan. Intrigué, après la dixième fois, le petit garçon s’est arrêté de marcher et a demandé à son grand-père : « Que fais-tu, grand-papa ? »

– Je rejette les étoiles de mer dans l’océan.

– Pourquoi fais-tu cela, grand-papa ?

– Vois-tu, mon petit fils, c’est la marée basse, et toutes ces étoiles de mer ont échoué sur la plage. Si je ne les rejette pas à la mer, elles vont mourir parce que dans quelques heures elles sécheront sous les rayons chauds du soleil.

– Je comprends, a répliqué le petit garçon, « mais grand-papa, il doit y avoir des milliers d’étoiles de mer sur cette plage, tu ne peux pas toutes les sauver. Il y en a tout simplement trop. Et de plus, grand-papa, le même phénomène se produit probablement à l’instant même partout sur des milliers de plages à travers le monde. Ne vois-tu pas, grand-papa, que tu ne peux rien y changer ? »

Le grand-père a souri et s’est penché, il a ramassé une autre étoile de mer. En la jetant à la mer, il a répondu ceci à son petit fils :
« Tu as peut-être raison, mon garçon, mais pour celle-là, ça change tout ! »

Tout comme le grand-père de cette histoire, il va de soi que nul d’entre nous ne peut changer le monde à soi tout seul; toutefois, chacun peut faire une différence décisive en manifestant sa bienveillance à l’égard d’une vie, une à la fois. Dans cent ans, l’argent que tu auras laissé sur ton comqe en banque n’aura probablement plus aucune importance, ni le genre de maison que tu habitais, et moins encore le modèle de voiture que tu conduisais. Comme le dit Amma, le lopin de terre que tu revendiques comme étant à toi a appartenu à beaucoup d’autres avant toi. À présent, ses anciens propriétaires sont inhumés dedans! » C’est peut-être aujourd’hui à ton tour de jouer le rôle du propriétaire, mais rappelle-toi qu’un jour, tu devras aussi disparaître. En revanche, ce qui restera de toi, ce qui pourrait bien faire toute la différence dans ce monde, c’est la bienveillance dont tu auras fait preuve dans la vie ne serait-ce que d’un seul des êtres qui l’habitent.

Extrait d’un vibrant appel au respect de la vie sous toutes ses formes publié sur sa page Facebook par Thomas d’Ansembourg à partir d’un texte de Benoît Coppée, auteur, poète et scénariste belge./

Je veux marcher dans la forêt. Je veux faire des rituels qui rendent hommage aux saisons, aux solstices, ces choses qui nous dépassent et sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Le sacré, il nous manque le sacré. La plante est sacrée. La petite fleur de ton jardin est sacrée. L’animal est sacré. L’escargot du fond de ton jardin est sacré. La vie est sacrée. Le ver de terre est sacré. L’abeille est sacrée. Ô, l’abeille. Nous aurions dû arrêter le monde illico -comme on l’arrête aujourd’hui- le jour précis où on a observé la chute de l’abeille. Je croirai dans le politique lorsqu’il annoncera que la priorité de l’Etat est de sauver les abeilles. Et qu’au départ de cette lutte, on reverra « tout ». C’est possible de « tout » revoir au départ de la protection d’une abeille. On reverra les circuits courts. On reverra les pesticides. On reverra la 5G. On reverra les valeurs du travail. On apprendra à nos enfants la beauté du travail de l’apiculteur. On reverra les fleurs, les arbres, l’eau. On apprendra à nos enfants à admirer, à respecter, à célébrer, à goûter, à discerner. Il y a autant de sortes de miels qu’il existe de fleurs. On apprendra la pollinisation. On reverra les valeurs de la solidarité. On reverra l’accueil des migrants. Un jour, j’ai tué une abeille, de peur qu’elle ne me pique. Un homme à côté de moi m’a dit : « C’est une abeille que tu viens de tuer… » Je garde de ce moment un très grand sentiment de honte. On reverra « tout ». C’est le respect qui nous manque. C’est l’apprentissage du beau qui nous manque. Viens, mon enfant, regarde l’abeille. Regarde la graine qui donne la plante. Viens, mon enfant, regarde la plante qui donne la graine. Regarde l’abeille. Ce sont des cours d’esthétique qui nous manquent. Ce sont des cours d’apiculture qui nous manquent.

Lire l’intégralité du texte ici

« Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation qui n’est pas de produire et de consommer sans fin, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes. »

(Pierre Rabhi)

Travail sur soi : Le pouvoir de l’acceptation et du moment présent

Le

Le pouvoir de l’acceptation et du moment présent

Juste pour aujourd’hui: je travaille honnêtement et sur moi-même

Vous avez probablement lu ou entendu dire maintes fois que seul le moment présent est important. Et bien que ce concept semble simple à comprendre, il
n’est pas toujours facile de l’intégrer dans notre vie. Mais si nous partons de la prémisse que notre expression dans ce corps physique ne représente qu’une
petite partie de notre être, qui est multidimensionnel, cela peut nous aider à voir les choses d’un point de vue plus élevé que celui de l’égo et la personnalité.
Nous sommes l’auteur de l’histoire de notre vie et si nous reconnaissons ce principe comme vrai, alors cela signifie tout simplement que nous avons le
pouvoir d’en modifier le scénario !

Pour pouvoir modifier notre histoire personnelle, il est essentiel de faire la paix avec le passé et d’arriver à accepter sans résister les circonstances
qui sont présentes dans notre vie. Car, quelles qu’elles soient, c’est le point de départ du futur. Accepter notre réalité, c’est accepter de vivre le
moment présent tel qu’il est, c’est accepter d’être ce que nous sommes en ce moment, d’être là où nous en sommes sur notre chemin de vie. C’est se sentir
en paix avec soi-même, en admettant que nous sommes sur le chemin que nous avons choisi (sur un certain plan de notre conscience) afin de nous conduire
à notre prochaine étape d’expansion et d’évolution.

Cependant, la réalité se vit et se module dans le moment présent. Elle n’est pas déterminée par les circonstances extérieures, elle est plutôt malléable
et c’est l’observation de nos circonstances ainsi que nos choix et nos réactions en réponse à ces circonstances qui donnent un caractère particulier à
notre réalité.

Commencez par faire la paix avec votre passé, laissez aller les regrets et les jugements. Si vous persistez à porter votre regard sur le passé, ruminant
sans cesse des sentiments négatifs sur vous-même, d’autres personnes ou encore certaines circonstances difficiles, regrettant vos choix et décisions, vous
contribuez à garder présentes des conditions qui n’existent plus vraiment.

Reconnaissez plutôt ce que vous avez appris de ces expériences. Si la même occasion vous était présentée aujourd’hui, vous agiriez différemment, n’est-ce
pas ? Cela signifie que vous avez élargi votre conscience, que vous avez appris ou compris quelque chose sur un aspect de la condition humaine. À d’autres
moments, quand vous regardez vers le passé avec regret en vous remémorant de meilleures périodes de votre vie, c’est que vous n’arrivez pas à voir les
possibilités de transformation que vous amènent vos circonstances actuelles. Dans tous les cas, garder le passé vivant en portant votre attention sur de
vieilles énergies de ressentiment, de colère, de regret, de tristesse ou autres, contribue au maintien d’une réalité désagréable dans votre vie. Vous faites
alors de votre présent un moment difficile et sans issue en vous accrochant à des pensées récurrentes, basses et négatives.

Quant au futur, il ne se vit qu’au présent, c’est-à-dire que lorsque les circonstances futures se concrétisent dans votre vie, elles le sont dans le présent.
Or il importe de réaliser que votre futur est déterminé par ce que vous êtes dans le moment présent. Tout ce que vous observez et ressentez actuellement
contribue à créer votre futur. C’est pourquoi si votre présent est rempli de regrets face au passé ou d’inquiétudes face au futur, non seulement vous faites
de votre réalité présente quelque chose de différent de ce qu’elle est vraiment, mais vous contribuez à perpétuer des circonstances semblables dans votre
vie. Le simple fait de porter votre attention sur quelque chose de façon soutenue ou prolongée donne à cette probabilité une possibilité d’actualisation
plus grande, voyez-vous. L’inquiétude amplifie donc la possibilité que les circonstances que vous craignez le plus se matérialisent. C’est pourquoi, attirer
un futur plus heureux commence par se sentir plus heureux dès maintenant, dans le présent. Car ce sont vos pensées et votre ressenti sur votre situation
actuelle qui forment le moule avec lequel vous construisez votre futur.

Cette attitude constituant à revivre le passé ou à s’inquiéter pour le futur peut être changée en un instant lorsque vous en prenez conscience. C’est en
faisant de nouveaux choix par rapport à vos habitudes de pensées que vous pouvez commencer à changer immédiatement votre réalité.

Pour attirer des circonstances plus positives, plus harmonieuses, plus sereines et aimantes, il est nécessaire de faire en sorte que votre vibration actuelle
soit la plus élevée possible. Mais, votre changement ne s’accomplit pas seulement en portant votre attention sur des pensées positives ou des objets ou
activités que vous aimez, cela s’accomplit aussi en éliminant l’énergie basse que vous émettez par les critiques, les plaintes et les résistances à ce
qui vous arrive en ce moment. Si vous n’arrivez pas à vous sentir heureux dans vos circonstances actuelles, efforcez-vous d’abord de vous sentir neutre
en vous délestant de la négativité et des peurs qui encombrent votre champ énergétique.

Dans tous les cas, qu’il s’agisse d’un travail que vous n’aimez pas, d’une grave maladie physique, d’une relation dans laquelle vous vous sentez piégé,
de la perte d’un être cher, d’un sentiment d’injustice ou de honte face à une situation – peu importe les circonstances difficiles que vous traversez –
la première chose à faire est de cesser de résister à cette situation et de l’accepter telle qu’elle est. La résistance (« Pourquoi est-ce que je vis cela
? Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour attirer cela ? ») crée une obstruction à la lumière divine qui ne peut alors circuler librement dans votre
être pour vous aider à vous transformer. Efforcez-vous d’atteindre un sentiment d’acceptation et de paix intérieure.

Imaginez que le flot d’énergie universelle actuellement déversée sur l’humanité pour aider chaque être à se transformer est comme une rivière. Puis imaginez
que vous êtes un rameur sur cette rivière. Lorsque vous ramez dans le même sens que le courant, la rivière vous emporte et vous avez peu d’efforts à faire
pour avancer. Mais lorsque vous ramez en direction inverse du courant, vous devez faire des efforts intenses pour avancer, vous devez vous battre contre
le courant et vous restez souvent sur place. Vous vous fatiguez et vous vous découragez. Et finalement, lorsque vous abandonnez cette bataille contre le
courant, que vous ne résistez plus à la situation, la rivière vous entraine de nouveau avec elle et vous vous sentez de nouveau en cohérence avec les forces
universelles qui vous amènent avec sûreté vers votre destination. Résistez à une situation dans votre vie, c’est ramer à contrecourant en refusant d’avancer
avec la lumière qui vous guide, c’est refuser de voir le rôle que vous jouez dans une situation donnée.

C’est pourquoi l’acceptation est un élément essentiel du processus de changement. Cependant, ne faites pas l’erreur de confondre « acceptation » et « résignation
». La résignation est un sentiment négatif où il n’y a plus d’espoir de changement. Vous vous résignez à une situation, car vous croyez qu’il est impossible
de la transformer. Accepter la situation présente telle qu’elle est signifie plutôt que vous reconnaissez que c’est ce que vous avez fait de mieux jusqu’à
présent, mais que vous désirez, espérez et croyez au changement !

Accepter ce qui est présent en éliminant les résistances signifie que vous naviguez dans le même sens que le courant de la lumière universelle. Vous reconnaissez
que toute situation que vous vivez vous amène une occasion de faire de nouveaux choix, de prendre de nouvelles décisions, de corriger votre tir. Elle vous
permet de maitriser vos peurs ou de transformer des croyances limitatives sur vos capacités et sur la condition d’être humain.

Ce qui se passe souvent, c’est que vous n’avez pas osé changer quelque chose dans votre vie dès les premiers signes d’un déséquilibre. Vous avez ignoré
les signes reçus de votre système de guidance que cette situation n’était pas pour votre plus grand bien (émotions désagréables, serrements de cœur, intuitions)
par peur du changement, par manque de confiance, à cause de certaines croyances limitatives, etc. Et bien sûr, au fil du temps, vous avez accumulé plus
de ressentiment, plus de colère, plus d’insatisfaction, plus de sentiment d’injustice jusqu’à ce que cette situation devienne intolérable et que ces émotions
soient constamment présentes en vous. Quelle que soit sa difficulté apparente, aucune situation dans laquelle vous êtes placé n’est trop difficile. Elle
peut sembler l’être, mais vous devez savoir que vous avez la capacité de la dépasser, que vous avez en vous et autour de vous le soutien dont vous avez
besoin.

Pour commencer à se transformer, certaines situations requièrent simplement que vous changiez votre perspective ou votre point de vue. Une simple prise
de conscience de votre attitude négative envers cette situation afin de l’accepter vous entrainera dans une toute nouvelle énergie face à ces circonstances.
Par exemple, dès que vous remarquez que vous critiquez, que vous vous plaignez, que vous n’êtes pas content, demandez-vous s’il est possible de transformer
immédiatement cette énergie négative en une énergie positive ? La première étape est de commencer par accepter la situation telle qu’elle est dans le moment
présent. Pour vous aider, prenez trois grandes inspirations par le nez, en expirant par la bouche. Puis, placez-vous dans le courant d’énergie de la lumière
en demandant à vous relier à votre Conscience supérieure et à la Source, demandez à votre famille spirituelle de vous guider et de vous aider à comprendre
et à dépasser la situation. Puis déclarez à haute voix que vous êtes prêt à accepter cette situation, que vous comprenez qu’elle est dans votre vie pour
vous offrir une occasion de changement et que l’accepter constitue la première étape pour la transformer.

Si vous n’arrivez pas à accepter votre situation actuelle facilement, vous pouvez commencer par travailler à éliminer les émotions difficiles que vous
ressentez. Que ce soit de la colère, du ressentiment, de l’impuissance, que vous vous sentiez déprimé ou honteux, éliminer toutes ces émotions désagréables
et leurs causes sous-jacentes vous amènera petit à petit à faire la paix avec votre situation actuelle, quelle qu’elle soit. Apprenez à vous reconnecter
avec vos émotions, avec ce que vous ressentez réellement pour être capable de déloger les trames énergétiques qui sont bloquées dans vos cellules. Si vous
avez besoin d’aide pour ce travail, une séance de Coaching créatif peut vous aider à retrouver équilibre et sérénité intérieure.

Par exemple, si vous n’aimez pas votre travail, mais que vous ne pouvez le quitter parce que vous avez besoin de ce revenu pour vivre, commencez par l’accepter
et reconnaitre ce qu’il vous apporte de positif. Rien ne sert de le critiquer puisque vous ne pouvez le changer immédiatement. Il s’agit ici de devenir
conscient de tout ce qui se passe en vous et de chacune vos réactions afin d’éliminer les critiques inutiles et les jugements qui ne génèrent rien de positif.
Vous reconnaissez que cette énergie négative vous maintient plutôt dans une situation désagréable. Et alors que vous cessez de porter une attention négative
sur la situation, commencez à imaginer ce que vous aimeriez réellement être ou faire. Ne vous préoccupez pas du « comment » ou « quand ». Il ne s’agit
pas ici de trouver la solution, il s’agit plutôt de nourrir votre désir réel et profond, de lui permettre de faire surface. Laissez de côté les contraintes,
les obligations, les peurs et commencez simplement à écouter ce que votre cœur vous dit. Imaginez seulement…

Puis ressentez de nouvelles possibilités prendre naissance en vous, sentez une nouvelle énergie circuler dans votre être. Nourrissez votre désir et solidifiez
votre nouvelle position en vous recentrant constamment sur votre cœur, en prenant conscience de votre être complet, de la conscience pure et divine qui
vous habite. Demandez à vous connecter avec cette énergie qui est la vôtre et reprenez votre place de créateur.

Bien sûr, accepter le moment présent implique aussi de vous accepter vous-même tel que vous êtes, totalement et inconditionnellement. Travaillez à éliminer
complètement l’auto critique, l’auto jugement, tous les sentiments négatifs à votre égard. Rappelez-vous que vous êtes un être de lumière, avec une conscience
multidimensionnelle, faisant une expérience humaine. Ne limitez pas votre perception de votre être à votre seule expression physique. Pour vous aider à
vous accepter et à accepter les expériences présentes dans votre vie, je vous recommande cet exercice sur l’amour de soi.

Avec beaucoup d’amour

Dominique LACROIX

Lire l’article original ici (nouvelle fenêtre)

Gratitude : quatre moyens pour l’exprimer

Le

Quatre moyens d’exprimer sa gratitude

J’exprime et manifeste de la gratitude envers autrui. J’honore mes parents, mes maîtres et mes ancêtres.

« Pour celui qui, habituellement, honore et respecte les aînés, quatre choses croissent : l’âge, la beauté, le bonheur et la force. »

(Dhammapada)

La gratitude est le secret de la Vie . L’essentiel est de remercier pour tout.Celui qui a appris cela sait ce que vivre signifie . Il a pénétré le profond du mystère de la Vie .

(Albert Schweitzer)

Exprimer sa gratitude et ressentir les émotions qui y sont liées est une
expérience magique et de tous les instants. Lire aussi cet article sur le pouvoir de guérison insoupçoné de cette vertu intemporelle (nouvelle fenêtre)

Avant toute chose, j’aimerais refaire un point sur ce qu’est vraiment la
gratitude. C’est un mot à la mode actuellement mais que se cache-t-il
derrière celui-ci ?

Je vous propose aujourd’hui un petit voyage au cœur d’un des sentiments les
plus nobles qui existe.

Qu’est ce que la gratitude ?

Proche de l’amour, de la joie, la gratitude exprime un sentiment qui vient
du cœur. D’une façon simpliste, la gratitude est l’acte qui correspond à
remercier pour tout ce que l’on souhaite dans notre vie.

Remercier est quelque chose que l’on apprend très jeune. C’est presque un
art de vivre, un automatisme pour la plupart des gens. Et c’est une
excellente chose.

Ce qui l’est un peu moins, c’est que pour beaucoup, cela devient machinal.
On ne remercie pas toujours avec le cœur mais parce que c’est ce qui doit
être fait.

Je remercie parce qu’on m’a dit qu’il fallait remercier depuis tout jeune.

Mais la véritable gratitude qui consiste à remercier avec le cœur, parfois à
l’extrême, en remerciant pour les petites et les grandes choses, a un côté
magique.

La magie entre en jeu lorsque vous apprenez à voir le côté positif de chaque
chose. Car vous pouvez remercier pour les moments agréables comme pour les
moments désagréables. L’idée est de toujours avoir en tête que rien n’arrive
par hasard et que si quelque chose se manifeste dans votre vie, vous pouvez
en tirer quelque chose de bénéfique.

Exprimer sa gratitude est une formule adoptée par tous les grands leaders
qui ont compris que pour avancer, il faut savoir tout surmonter. Et
témoigner sa gratitude en toute circonstance nous met dans cet état d’esprit
qui nous conduit vers plus de légèreté, de bonheur, de dynamisme et de
réussite !

Vous pouvez remercier pour tout dans la vie. Et on dit parfois que la
gratitude est un muscle à développer. Vous pouvez devenir un maître de la
pensée positive en développant ce muscle. L’intérêt ? Se sentir bien à
chaque instant et surmonter beaucoup plus facilement les épreuves de la vie.

Voyons désormais 4 façons d’exprimer et de témoigner sa gratitude.

Témoigner sa gratitude pour ce que l’on a toujours eu

Voici un premier moyen que l’on oublie souvent car c’est l’évidence même. On
a depuis la naissance de nombreux atouts et attributs qui font de nous une
merveille du genre humain (voir l’article je suis un miracle). Et c’est
aussi tout ce qu’on a toujours eu, et comme on l’a toujours eu, on a
tendance à en oublier la valeur…

Voici quelques exemples :

  • Le corps dans lequel on vit : on a 2 jambes, 2 bras, une tête bien faite,
  • des mains qui peuvent palper et ressentir, des yeux, des oreilles, d’une
    façon générale, tout ce qui nous permet d’user de nos 5 sens.
  • Un système immunitaire qui nous permet de combattre les petits virus en tout
    genre.
  • Un cerveau qui nous permet de créer et de focaliser sur ce que l’on veut.
  • ,Un cœur qui bat.
  • Des poumons qui respirent.
  • Avoir un toit au dessus de sa tête.
  • Avoir de quoi boire et manger chaque jour.
  • Appuyer sur un bouton pour allumer la lumière.
  • Lever un robinet pour faire couler l’eau, le tourner et ça fait de l’eau
    chaude !
  • De l’électricité à toute heure de la journée.
  • Un ordinateur pour faire tout ce que l’on peut faire avec un ordinateur et
    une connexion internet qui nous permet de bénéficier de trésors d’informations.
  • Une famille et des amis de confiance.
  • De l’argent pour subvenir au moins à tous nos besoins.
  • Des magasins accessibles pour acheter tout ce que l’on veut à quasiment
    toute heure de la journée.
  • Des médecins et des hôpitaux en cas de pépins accessibles également.
  • Vivre dans un pays libre.
  • Vivre, tout simplement.
  • Pouvoir admirer la beauté de ce qui nous entoure chaque jour.

Il y aurait tant d’autres choses à citer. L’idée est que parmi toutes ces
choses, vous en possédez certainement au moins 90%. Et certaines personnes
dans le monde donneraient cher pour avoir la même chose.

On a une chance inouïe d’avoir tout ça et de pouvoir vivre dans ces
conditions. Alors je sais que certaines tribus vivant loin de tout sont
peut-être plus heureuses. Mais elles sont aussi et surtout plus heureuses
parce qu’elles voient et apprécient la valeur de ce qu’elles ont. Alors que
nous qui avons tout l’oublions souvent.

Exprimer sa gratitude pour ce que l’on a chaque jour

Un second moyen est de remercier pour ce que l’on vit chaque jour en se
remémorant tous les moments agréables que l’on a vécus dans la journée. Cela
commence par :

  • Le temps qu’il a fait./
  • Les contacts que l’on a eus.
  • Les personnes que l’on a rencontrées.
  • Les sourires que l’on a croisés.
  • La nourriture que l’on a mangé, la nourriture saine, les bons petits plats,
    ou ceux avec lesquels on s’est fait vraiment plaisir.
  • Les bons moments que l’on a passés en faisant du sport, en allant boire un
    verre avec des amis.
  • Les moments complices avec notre partenaire.
  • Les moments où l’on a ri.
  • L’argent que l’on a gagné.
  • Ce que l’on a donné aux autres : argent, temps, aide…
  • Les choses que l’on a achetées.
  • Les endroits que l’on a découverts.
  • Ce que l’on a accomplit dans nos projets ou au travail.
  • Là où l’on s’est amélioré.
  • Les prises de conscience que l’on a eues.

Oui, nous vivons chaque jour énormément d’expériences différentes. Bien que
parfois, on a le sentiment de vivre les mêmes journées, elles sont toutes
différentes.

En reprenant l’habitude de voir le positif chaque jour sur des petites et
des grandes choses, alors vous allez changer votre regard sur votre vie.
Elle va prendre une toute autre dimension, simplement en modifiant votre
façon de la percevoir.

Remercier la vie pour ce que l’on n’a pas (encore)

Ça vous paraît certainement loufoque ! Pourquoi remercieriez-vous pour des
choses que vous n’avez pas dans votre vie ? Pourquoi remercier d’être riche
alors que vous êtes endetté ? Pourquoi remercier que vous êtes dans une
relation de couple merveilleuse, alors que vous prenez que des râteaux
depuis 3 ans ?

Pourtant, ça pourrait être une des clés qui permet de changer cette spirale
négative dans laquelle vous êtes peut-être.

La gratitude est aussi cette faculté qui permet de remercier pour ce qui est
en train d’arriver dans notre vie. Lorsque l’on focalise sur des objectifs
particuliers et que l’on s’engage à les réaliser en agissant chaque jour
dans leur direction, alors on peut remercier pour cela ! On peut remercier d’avancer
vers ces objectifs. Et on peut remercier de les voir arriver dans notre
expérience de vie !

Ceci s’appelle la magie. La magie de croire, d’avoir confiance en soi et en
la vie, la magie de réaliser ce pour quoi on est né sur terre.

Ceci est une des clés de la gratitude que je révèle en détails dans mon
livre 7 secrets cachés sur la loi de l’attraction, si vous souhaitez en
apprendre plus

Exprimer sa gratitude pour nos tares…

Vous êtes aveugle ? Vous avez certainement compensé sur d’autres sens.
Gratitude pour cela.

Vous êtes fauché ? Gratitude à la vie de vous montrer ce que vous ne voulez
plus pour pouvoir enfin vous focaliser sur ce que vous voulez vraiment.

Vous êtes seul ? Gratitude pour ces moments à vous que vous connaissez et
qui vous permette d’améliorer la relation que vous avez vis-à-vis de
vous-même.

Vous avez perdu vos 2 jambes ? Gratitude pour vous donner l’occasion de
réfléchir précisément à ce pour quoi la vie vous a amené à cela. Qu’est ce
que cela doit vous apporter ? Comment pouvez-vous en tirer partie ? Il y a
certainement un secret caché à découvrir et qui vous permettra de passer
votre vie à la vitesse supérieure d’un point de vue création.

Vous n’avez pas de diplôme ? Gratitude pour cela. C’est l’opportunité d’aller
chercher les personnes qui vous apprécie et vous embaucherait pour ce que
vous valez vraiment, et non pas en se basant sur des diplômes parfois
illusoires. Et cela vous pousserait certainement à lancer votre propre
business également, ce qui est toujours une expérience très valorisante.

Vous l’aurez compris. On peut véritablement exprimer sa gratitude pour tout
ce qui ne va pas (en apparence) dans notre vie. Car ceci n’est qu’une vision
erronée. Bouh, ça va pas, et vas-y que je pleure à grosses larmes et que je
me sente nul et le plus naze de tous les pourris. Oui, mais non.

J’ai toujours eu du mal à être compatissant pour les personnes qui se
plaignent car de mon point de vue, cela ne vient que d’une mauvaise
focalisation.

C’est encore et toujours le dilemme entre voir le verre à moitié plein ou à
moitié vide. Certains vous diront que c’est la même chose. D’autres
prendront soin à le voir toujours plein !

Témoigner sa gratitude pour tout

Vous l’aurez compris, la gratitude est un état d’esprit que vous pouvez
appliquer à tout moment de votre vie. Je dirais même une philosophie de vie.

Lorsque vous prenez l’habitude d’être connecté à ce pour quoi vous êtes
reconnaissant, alors naturellement, vous vous connecter au sentiment le plus
noble de l’univers : l’amour. L’amour inconditionnel.

Cet article n’a pas pour but de vous donner toutes les techniques qui
permettent d’exprimer sa gratitude et j’en donnerai certainement dans d’autres
articles. Mais avant tout de vous montrer pourquoi et pour quoi ? Quel est
le but d’exprimer sa gratitude et dans quels domaines l’appliquer ?

Vous le savez maintenant. Le but est de vous reconnecter à des sentiments
élevés qui briseront naturellement les barrières que vous pouvez avoir en
restant dans des émotions basses.

Et vous ? Exprimez-vous votre gratitude envers la vie et pour tout ? Ou les
événements de la vie ont tendance à vous bousculer plus que nécessaire ?

Dorian VALLET

À découvrir également tout ce qui fait de la gratitude un élément précieux de votre bien-être au travail

Colère : comment la maîtriser et s’en libérer ?

Le

Colère : comment la maîtriser et s’en libérer

« C’est ayant tué la colère qu’on peut dormir en paix. »

(Bouddha)

Quand vous décidez d’endiguer votre colère ou votre haine, il n’est pas suffisant de faire un vœu pieux. Même si cela peut aider, ce simple souhait ne vous mènera pas très loin. Vous devez faire un effort concerté pour suivre une discipline assumée en pleine conscience. Vous devrez l’appliquer à tout moment de votre vie pour réduire la force de votre colère et renforcer son contraire, l’altruisme. Telle est la voie pour discipliner l’esprit.

(Dalaï Lama, petit Livre de Sagesse, 365 pensées et méditations quotidiennes, anthologie établie et présentée par bernard baudouin)

Juste pour aujourd’hui, je me libère de toute colère

Une colère, c’est un coup de vieux. Un sourire, c’est une cure de Jouvence.

(proverbe chinois)

Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un. C’est vous qui vous brûlez.

(Bouddha)

Histoire inspirante

Leçon d’un père à son fils sur la colère

Il était une fois un jeune garçon colérique. Son père lui donna un sac de clous et lui dit d’en planter un dans la clôture du jardin chaque fois qu’il perdrait patience avec quelqu’un. Le premier jour il planta 33 clous dans la clôture.

Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés diminua progressivement : il avait découvert qu’il était plus facile de se contrôler que de planter des clous.

Finalement arriva un jour où le jeune garçon ne planta aucun clou dans la clôture. Alors il dit fièrement à son père que pour ce jour, il n’avait planté aucun clou.

Son père lui demanda alors d’enlever un clou dans la clôture pour chaque jour où il n’aurait pas fait de colère. Les jours passèrent et finalement le garçon en arriva à dire à son père qu’il avait enlevé tous les clous de la clôture. Son père le conduisit devant la clôture et lui dit : « Mon fils, tu as remporté ton combat contre la colère, mais regarde tous les trous qu’il y a dans la clôture. Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu es en colère et que tu dis des choses méchantes, tu laisses une blessure comme celle-là. Gare à toi car, tes mots laissent des traces indélébiles. »

(Auteur inconnu)

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Comment maîtriser sa colère ?

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« les hommes coléreux se font à eux-mêmes un lit d’orties. »

(Samuel Richardson)

Mais alors, en pratique, comment faire pour maîtriser notre colère? Ce >dossier de Passeport Santé nous propose 8 conseils simples pour mieux y parvenir.

Selon une étude publiée dans la revue scientifique American Psychologist, la colère augmente la vulnérabilité aux maladies, compromet le bon fonctionnement du système immunitaire, augmente le taux d’acide gras dans le sang, exacerbe la douleur physique, et augmente le risque de mourir d’une maladie cardio-vasculaire ! De bonnes raisons d’apprendre à la contrôler.

Donnez-vous le droit de vivre cette colère

Lorsque vous vous apercevez que vous êtes en train de vivre de la colère, d’abord, prenez plusieurs bonnes respirations. Ensuite, acceptez l’idée que ce sentiment est humain, tout simplement. Surtout, ne vous en voulez pas de ressentir cette colère, il est tout à fait normal de réagir lorsque quelqu’un touche une de nos « plaies », physique ou psychologique. Mais souvenez-vous qu’il n’est pas obligatoire de répondre à toutes les situations immédiatement. Prenez le temps de réfléchir à la situation et de vous calmer.

Cherchez la source de votre colère

Êtes-vous en colère contre quelqu’un d’autre ou contre vous-même ? Avez-vous communiqué clairement ce que vous vouliez ? Vous êtes-vous exprimé avant d’exploser ? Avez-vous agi sans réfléchir ? Avez-vous du mal à accepter de ne pas tout contrôler ? Pourquoi cet événement précis vous met-il en colère ? Accusez-vous quelqu’un d’autre de quelque chose que vous faites vous-même ?

Une excellente manière d’éliminer les excès de colère est de les affronter. Il faut chercher à l’intérieur de soi-même, quelles sont les causes de cette rage. Prenez un rendez-vous chez un psychologue si vous pensez que vous ne pouvez pas lutter seul contre votre colère.

Apprenez à dire ce que vous ressentez

Certaines personnes refoulent leurs émotions, souvent parce qu’elles ont appris qu’il était mal élevé d’exprimer sa colère. Pourtant, dire ce que l’on ressent permet de mettre un nom sur ses émotions et d’évacuer au fur à mesure au lieu d’exploser un jour.

Lorsque vous voulez vous exprimer sur ce que vous ressentez, apprenez à le faire en utilisant le « je ». N’accusez pas avec des « tu m’énerves », « tu es toujours en retard »… Mais utilisez plutôt des phrases comme « je ressens ça », « ça me fait mal quand… ». Ce type d’échange est plus positif.

Dans la mesure du possible, évitez les gens, endroits, situations qui vous mettent en colère

Bien sûr, il ne s’agit pas de vivre en ermite pour s’écarter de toutes les sources de stress et d’anxiété ! Néanmoins, prenez le temps de regarder dans votre vie quotidienne si vous pouvez identifier des personnes, des activités, des moments de la journée, des endroits ou des situations qui vous irritent.

C’est le trajet en voiture du matin et les bouchons quotidiens qui vous stressent, car ils vous mettent en retard ? Peut-être pouvez-vous envisager les transports en commun.

Vous avez un ami toxique, toujours négatif, toujours à vous rabaisser… C’est peut-être l’occasion de faire un tri dans vos relations ou d’avoir une sérieuse discussion avec cette personne.

Votre appartement vous apporte ennuis sur ennuis (fuites d’eau, grosses factures…). Peut-être est-il temps d’en changer !Voyez si les sources de colère et d’irritation peuvent être évitées.

Relaxez-vous au quotidien

Les thérapies ou méthodes qui permettent de se relaxer peuvent faire des merveilles pour apaiser les tensions, la colère et tous les sentiments négatifs. Vous pouvez y parvenir en faisant de la méditation, du yoga, du tai-chi ou en essayant la sophrologie par exemple.

Pratiquez une activité physique

Les endorphines produites lors d’exercices physiques peuvent vous aider à vous calmer et bouger vous aide à trouver un exutoire à votre colère. Ainsi, des exercices physiques réguliers vont vous aider à mieux gérer vos émotions en général.

Mais attention toutefois : une récente étude a montré que la colère associée à la pratique intense d’un sport amplifiait considérablement le risque de faire un infarctus. Alors, ne forcez pas trop !

Dormez suffisamment

La plupart des adultes ont besoin d’environ 7 à 8 heures de sommeil par nuit pour être en forme. Et on connait les nombreux effets néfastes du manque de sommeil. Et parmi eux, l’incapacité à gérer correctement ses émotions. En effet, nous avons tous déjà été à fleur de peau après une très mauvaise nuit. Une quantité de sommeil adéquate peut vous aider à améliorer votre humeur et à diminuer votre colère.

Pratiquez l’autosuggestion

L’autosuggestion, c’est: changer sa façon de penser à quelque chose de négatif pour y penser de manière positive.

Les phrases construites dans une forme positive et formulées au présent de l’indicatif doivent être préférées aux phrases à connotation négative et formulées au futur simple. Il s’agit ensuite de répéter régulièrement ces pensées positives afin de les intégrer, peu à peu, au subconscient.

Pour aller plus loin, quelques conseils pour une gestion naturelle de cette émotion

Préoccupation : comment s’en libérer ?

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Les 7 clés de la libération intérieure pour transformer le chaos en cadeau !

Juste pour aujourd’hui, je me libère de toute préoccupation

« L’avenir est le plus souvent un objet de soucis pour les humains : ils se demandent s’ils ne vont pas manquer d’argent, s’ils auront de quoi manger, se loger, etc. Tellement pris par ces préoccupations, ils négligent des questions beaucoup plus importantes, commettent des fautes qu’ils devraient immédiatement réparer mais ne réparent pas, et comme tout cela s’accumule, le moment arrive où ils sont submergés, écrasés.
Pour éviter de tomber dans cet engrenage, il est nécessaire de méditer la parole de Jésus : « Ne vous inquiétez pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. » Le lendemain aura soin de lui-même, cela signifie que si vous veillez chaque jour à ce que tout votre comportement soit impeccable, le lendemain apparaîtra automatiquement dégagé ; et vous serez disponible pour réaliser vos projets, tout en continuant à être vigilant pour ne rien laisser traîner. Ainsi, chaque jour nouveau vous trouvera libre, bien disposé, prêt à travailler, à étudier, à vous réjouir, et toute la vie prendra une couleur extraordinaire de bonheur et de bénédiction. C’est en veillant à tout régler aujourd’hui que vous vous préparez un bon lendemain. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

La vie est cadeau!

Tout va mal dans votre vie ? Vous êtes miné par le stress ? Le poids des soucis qui s’accumulent au quotidien vous pèse de plus en plus ? Vous en avez par-dessus la tête de toutes ces innombrables préoccupations d’ordre professionnel, financier, familial ou interrelationnel qui vous rongent, vous angoissent et, parfois même, vous empêchent de dormir la nuit ? Que faire lorsque c’est le chaos en vous et autour de vous ? Courir chez un psy ? Vous gaver de pilules ? Fuir sur une île déserte ? Tout plaquer et repartir à zéro ?
Imaginez ceci : se pourrait-il que chaque problème porte en lui sa solution et que chaque situation conflictuelle n’existe, en réalité, que dans le but de favoriser l’émergence de votre potentiel intérieur insoupçonné ? S’il vous arrive de vous demander d’où vient la souffrance et comment il est possible de vous en libérer une fois pour toutes, vous serez heureux d’apprendre qu’il existe des solutions simples, faciles et efficaces pour retrouver l’équilibre dans votre vie : 7 clés de libération intérieure pour transformer le chaos en cadeau !

Les 7 CLÉS de la libération intérieure

  • 1ère CLÉ – S’exprimer : Ce que l’on réprime, s’imprime
  • 2ème CLÉ – Dédramatiser : Ce à quoi l’on résiste, persiste
  • 3ème CLÉ – S’enraciner : Ce que l’on fuit, nous poursuit
  • 4ème CLÉ – Lâcher prise: Ce qui nous affecte, nous infecte
  • 5ème CLÉ – Se responsabiliser: Ce à quoi l’on fait face, s’efface
  • 6ème CLÉ – S’unifier: Ce que l’on visualise, se matérialise
  • 7ème CLÉ – Rayonner: Ce que l’on bénit, nous ravit !

Quand on y pense, un jour ou l’autre ça arrive à tout le monde, même les plus optimistes. Il suffit d’une trop forte pression sur le plan financier, du climat au boulot qui se détériore, de sentiments amoureux qui deviennent confus, de malaises physiques qui nous préoccupent, ou encore de relations avec nos enfants, nos parents ou nos amis qui deviennent des sources de conflit… et voilà que de gros nuages gris commencent à s’accumuler, en nous comme autour de nous, entrainant de fortes sensations d’inconfort et de lassitude.

Que faire dans ce cas ? Courir chez un psy ? Se gaver de pilules ? Fuir sur une île déserte ? Tout abandonner et repartir à zéro ? À qui n’est-il jamais arrivé de se sentir affligé par le poids des épreuves au point où la seule envie qui subsiste est de tout laisser derrière et de recommencer une nouvelle vie ?

Problème ou défi ?

S’il vous arrive de vous demander d’où vient la souffrance et comment il est possible de vous en libérer une fois pour toutes, sachez qu’il existe différentes techniques d’auto-coaching, à la fois simples et efficaces, qui vous permettront de vous affranchir du « mal-être » qui vous oppresse… en retrouvant naturellement l’équilibre et l’harmonie dans chacune des dimensions présentes en vous-même!

Ces clés de la libération intérieure, au nombre de sept, vous invitent à surmonter les difficultés qui se présentent, non plus en tentant d’en faire abstraction, mais plutôt en les accueillant tels « un rappel à l’ordre », une incitation à considérer les besoins essentiels que vous aviez peut-être un tantinet négligés, étant trop accaparé par vos rêves, vos projets ou vos responsabilités courantes.

Imaginez qu’en jetant un regard différent sur les diverses problématiques perturbant votre vie, vous puissiez en venir à considérer la souffrance non plus comme un fardeau accablant, mais plutôt comme un défi à relever, une invitation à découvrir vos talents insoupçonnés et à développer vos qualités demeurées latentes jusqu’à maintenant… Que se passerait-il si vous découvriez qu’il vous est possible de voir au-delà des apparences et des illusions de ce monde, simplement en vous mettant à l’écoute de votre « petite voix intérieure », pour déchiffrer les messages libérateurs qu’elle vous envoie?

1ère CLÉ – S’exprimer : Ce que l’on réprime, s’imprime

Il y a un dicton populaire qui dit que « ce que l’on n’exprime pas en mots, le corps finira par le traduire en maux ». Il va de soi que lorsque l’on « ravale » nos émotions pendant un long moment, cela peut finir par affecter notre moral et notre enthousiasme, voire notre vitalité au quotidien. Ne vaudrait-il pas mieux, alors, se donner le droit de les exprimer au fur et à mesure? Il ne s’agit pas de se mettre à pleurer en plein souper de famille ou de piquer une énorme colère au beau milieu d’une réunion de travail… mais juste oser verbaliser comment l’on se sent de temps à autre auprès des personnes avec qui l’on se sent en confiance. Et, parfois, le fait de dire « je me sens énervé » plutôt que « tu m’énerves » peut faire toute la différence… et, ainsi, inciter l’autre à nous réconforter plutôt qu’à se justifier!

2ème CLÉ – Dédramatiser : Ce à quoi l’on résiste, persiste

Notre système nerveux réagit au stress de la même façon qu’à l’époque de la préhistoire, lorsqu’un homme des cavernes sortant pour aller chasser s’exposait à devenir lui-même la proie des bêtes sauvages : il s’affole comme si notre survie en dépendait. D’où l’importance de « relativiser les choses », en se demandant, chaque fois qu’un imprévu se présente : « Vais-en mourir? ». Juste le fait de prendre conscience que notre vie n’est pas en danger permet de faire diminuer la tension qui, au lieu de persister, s’évanouira instantanément.

3ème CLÉ – S’enraciner : Ce que l’on fuit, nous poursuit

Plus nous sommes préoccupés, plus notre énergie vitale se concentre dans la sphère mentale, d’où l’impression de ne plus savoir « où donner de la tête ». Au lieu de fuir la réalité en consommant de l’alcool, de la malbouffe ou des jeux vidéos, pourquoi ne pas choisir plutôt de « redescendre sur terre »? Pour cela, il suffit de se recentrer en adoptant une solide position d’ancrage et en prenant trois bonnes respirations profondes. L’essayer, c’est l’adopter! Et, évidemment, cela s’avère bien plus efficace que de s’adonner à des activités potentiellement nuisibles pour notre santé…

4ème CLÉ – Lâcher prise : Ce qui nous affecte, nous infecte

Chaque fois que nous croyons que nous n’avons pas le choix, en réalité, nous retenons un seul choix parmi toutes les possibilités disponibles. Pas étonnant que cela soit traumatisant! Or, lâcher prise, c’est n’est pas abandonner la partie ou jeter la serviette, mais bien considérer que d’autres avenues pourraient se présenter à nous si seulement nous nous permettions de ne pas « prendre ça personnel », en nous accordant un temps de recul pour laisser « redescendre la poussière » et, éventuellement, y voir plus clair.

5ème CLÉ – Se responsabiliser : Ce à quoi l’on fait face, s’efface

Se sentir coupable (coup-able), signifie avoir une certaine « habilité à s’attirer des coups », tandis qu’être responsable (response-able), c’est plutôt focaliser notre attention sur notre « habilité à trouver des réponses »… Et si notre bonheur et notre réussite ne dépendaient pas de nos efforts assidus, mais plutôt de notre attitude face à l’adversité? Se pourrait-il que, lorsque nous sentons que nous avons suffisamment « fait nos preuves », la vie cesse de nous envoyer des épreuves? D’où l’importance de se « regarder en face », en faisant peser dans la balance nos forces – bien plus tangibles en réalité que nos faiblesses.

6ème CLÉ – S’unifier : Ce que l’on visualise, se matérialise

Lorsque nous aspirons à concrétiser un rêve ou un projet, nous sommes souvent déchirés entre la partie de nous qui a confiance en notre réussite et celle qui, au contraire, considère davantage toutes les fois où nous avons échoué auparavant. Cette dualité intérieure disperse notre énergie créatrice et mine notre concentration. D’où l’importance de nous unifier en prenant conscience que, peu importe ce que nous avons subi dans notre vie, cela n’a en rien « entaché » l’être fantastique et plein de ressources que nous sommes en vérité. Et si le fait de visualiser le meilleur « à l’intérieur » de nous-mêmes nous permettait de le faire advenir « à l’extérieur »?

7ème CLÉ – Rayonner: Ce que l’on bénit, nous ravit !

Prenant pour acquis que les crises et les difficultés rencontrées ne nous affectent en réalité que parce que nous doutons de notre capacité à les surmonter, peut-être qu’au lieu de nous empresser de chercher à « régler » chaque problème qui se présente, il serait préférable d’envisager la situation pour ce qu’elle est réellement : une opportunité en or de faire émerger notre potentiel intérieur illimité! Ainsi, plutôt que de « pester » contre tous les petits désagréments de la vie, pourquoi ne pas nous appliquer à anticiper le « cadeau » merveilleux que nous allons en tirer, en développant de nouveaux talents qui, jusqu’à maintenant, sommeillaient en nous-même?

De cette façon, nous n’avons plus à « travailler fort » sur nous-mêmes, mais seulement accueillir toute cette belle lumière qui ne demande qu’à émerger et à briller de mille feux. Car, comme le disait Gandhi, nous seuls pouvons « être le changement que nous souhaitons faire advenir dans le monde ». Ce que nous « sommes » parle bien plus fort que nos paroles, nos actions ou nos réussites…

En définitive, peu importe la clé privilégiée, la guérison s’installera toujours de l’intérieur vers l’extérieur, dans notre corps et dans notre cœur comme dans notre vie et dans celle de tous ceux qui nous entourent. Et si, pour rêver grand, il fallait d’abord s’éveiller à notre vraie nature, libérée de toutes ses croyances limitatives? Prendre soin de soi et retrouver l’équilibre dans toutes les dimensions de son être pour mieux rayonner harmonieusement dans toutes les sphères de sa vie…

Auteur: Diane LeBlanc, Auteure, Conférencière et Coach Spirituel
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